Les éleveurs devraient accepter les mesures de protections pour leur troupeau (chien, clôture électrique et surtout gardiennage avec berger) car ils ont oublié que de l'autre coté, en Espagne, il y à plus de 2500 loups et que d'une façon naturelle, quelques un passeront les Pyrénées un jour ou l’autre (des observations ont déjà eu lieu du coté du massif des arbailles au pays Basque). Ce jour, ceux qui auront déjà intégré la protection par rapport à l’ours seront prêts pour ce protéger du loup. Sachant que cela les protège aussi contre les chiens (qui parfois sont des chiens d’éleveurs qui traînent seul). Je ne parle pas de tous les éleveurs car certain ont déjà pris ses mesures et ont se demande pourquoi c’est impossible pour les autres.

merde les loups revienent!!!!!! Va faloir que je mette mon vêtement rouge avec capuche à la poubelle avant de faire dévoré. C'était mon préféré!

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FREE TIBET

En Italie, c’est 400 loups, 45 ours, en Espagne c’est plus de 2500 loups, 150 ours dans les monts cantabriques. Tout le monde vie normalement. En France, c’est 80 loups dans les alpes, 17 ours dans les Pyrénées et un seul dans la haute-Ariège et le monde devrait s ‘arrêter. Il y a vraiment un problème dans notre pays.A ma connaissance, les Italiens et les espagnols ne servent pas de repas aux loups et aux ours. Pour info, les loups sont comme les chiens et ne voient pas la couleur rouge, garde encore ton vêtement rouge si tu te perd.

cool tu me rassure

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FREE TIBET

Salut Isard !

Tous ces chiffres sont plutôt encourageants, mais sont-ils fiables à 100% ? Quelle est ta source ?

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Seb sur des sentiers broussailleux...

Pour ce qui est de l'espagne on serait plus proche des 170 ours ... avec 30 naissances environ en 2005.

http://www.iberianature.com/material/sp ... .htm#april

Pour l'italie je n'ai pas de site aussi complet .. il faut fouiller a droite et a gauche.

Juste une précision, les chiffres sont sûrement justes, et s'il ne le sont pas ce n'est pas le problème.
Dans les Cantabrique, les élevages sont de moindre importance. Les éleveurs, dans la majorité des cas, rentrent leurs bêtes pour la nuit. J'y suis allé faire un tour, certains vivent dans le dénuement le plus total. Les anciens partis, il n'y aura plus d'élevage.
Dans nos Pyrénées, nos éleveurs se regroupent pour se permettre de payer un berger pendant qu'ils vont faire les foins et travailler comme employés communal ou charpentiers. Les troupeaux, une fois regroupés peuvent faire 2000 à 3000 têtes. Comment les regrouper efficacement, sans mettre en danger leur engraissement dans des vallées très accidentées?
Le Patou est une solution dans certaines conditions, mais dans des secteurs ou les bêtes sont éclatées sur des centaines d'hectares et ou les défauts de terrains ne permettent pas de les regrouper de manière exhaustive, le Patou ne peut rien pour les brebis ou les petits groupes de brebis isolés pendant 2 ou 3 jours.
Je crois que la problématique des éleveurs est réelle, et que la balayer d’un revers de main, ou la minimiser ne serait pas objectif.

Salut Baet

Je prends bonne note de tes remarques car elles sont pertinantes. Loin de moi l’intention de balayer d’un revers de main la problématique des éleveurs. Ce que je dis (et je ne suis pas le seul), c’est que le problème n’est pas l’ours. L’ours ne fait que cristalliser les difficultés que rencontre aujourd’hui le pastoralisme.

1) D’accord, le Patou n’est pas une solution efficace à 100% :

37 éleveurs ont répondu à un questionnaire sur les pertes subies par prédation et vol avant et après la mise en place d’un chien de protection.

Les résultats sont clairs :

L’ours ne représente que 3% des pertes par prédation (1% sur l’ensemble des Pyrénées !!!) ;

les chiens de protection mis en place dans le cadre du programme Ours ont permis de réduire la prédation sur les troupeaux de 92% en moyenne

2) En cas de pertes dues à l’ours (même s’il y a doute) l’éleveur est (largement) dédommagé.

3) Les éleveurs en zone ours touchent d’office une indemnité.

4) Les éleveurs ont bénéficié de l’arrivée du programme ours (moyens techniques etc.)

5) L’État fournit gratuitement les mesures de protection (Patou etc.)

6) Le pastoralisme vit aujourd’hui en partie des aides de l’État du fait de la concurrence extérieure.

Ma conclusion : le problème n’est pas l’ours. L’ours est au contraire un début de solution.

Qu’on arrête de chercher systématiquement un bouc émissaire aux problèmes que rencontre tel ou tel secteur.

En tout état de cause, si un jour l’élevage vient à disparaître dans les Pyrénées, ce ne sera pas à cause de l’ours, et cela, TOUT LE MONDE LE SAIT.

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Seb sur des sentiers broussailleux...

Je suis d'accord pour dire que les ours peuvent poser des problèmes aux bergers. Ceci étant, ces mêmes bergers ne doivent pas se laisser manipuler par les politiques surtout en Ariège par un certain député. Qu'ils se regroupent en coopératives pour vente direct de leur viande sans passer par les distributeurs. Les gens sont prêt a acheter de la qualité. Le prix au kg sera toujours plus élevé pour eux. Enfin, on a besoin de ces bergers pour entretenir la montagne, qu'ils revendiquent a l'état un statut de jardinier de la montagne avec un salaire proportionel aux nombres de bêtes en estive. C'est un moyen de gagner de l'argent avec une feuille de paie et non des subventions. Merci si un berger peut me donner son avis sur ce statut qui pourrait être du genre employé territorial.

Un problème tout à fait marginal à vrai dire… qui leur rapporte en contrepartie bien des avantages dont ils devront se priver si l’ours venait à disparaître des Pyrénées.

Certains éleveurs pseudo « anti » n’auraient-ils pas derrière la tête l’idée somme toute évidente de jouer le statu quo : tolérer une population dérisoire d’ours dans les Pyrénées en maintenant hypocritement la pression contre lui et en continuant à bénéficier parallèlement des nombreux avantages dérivés de sa présence.

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Seb sur des sentiers broussailleux...

Exact, Sebastos, c'est exactement ce qui se passe en Haqut-Béarn sous la férule de Jean Lassalle (président de l'IPHB) et de Didier Hervé (son directeur) avec l'IPHB : le beurre, l'argent du beurre, le sourire de la crémière et même le reste.
Les infos à ce sujet sont là :
www.iphb.org

Voir surtout la remarquable étude de Laurent Mermet de l'ENGREF : l'IPHB n'est qu'un outil pour contrer les politiques de protection de la nature... à tel point que l'IPHb sert d'exemple pour enseigner ce thème ... à l'école des mines !

Bonne lecture

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"On mesurera un jour le degré d'une civilisation non à ce qu'elle aura pris à la nature, mais à ce qu'elle lui aura laissé ou rendu." R.Hainard

Salut Pap’ours

Je n’ai pas trouvé l’étude de Laurent Mermet de l'ENGREF dont tu parles, peux-tu indiquer le lien direct ou c’est bien sur la page indiquée et je suis un peu bigleux ? (sur quel lien cliquer ?)

À part cela c’est le calme plat sur le forum ours en ce moment. J’ai l’impression que beaucoup d’activistes anti-ours s’abattent comme un nuage de sauterelle sur un forum puis disparaissent soudain pour aller s’abattre sur un autre. J’ai l’impression aussi que certains se « démultiplient » en se faisant enregistrer sous différents noms… Enfin, ce ne sont que des soupçons.

Dis-moi, sur quel forum aller porter soutien au projet ours en ce moment ? Ici, je finis par me tourner les pouces alors je fais des blagues à droite, à gauche… je vais finir par me faire enguirlander !

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Seb sur des sentiers broussailleux...

Salut Sebastos,

Voilà le lien pour la remarquable étude de Mermet :

http://www.iphb.org/2006/01/iphb_mermet_lau.html

Bonne lecture !

P.S : j'ai découvert très tardivement ton message privé, j'ai répondu et je t'en renvoie un ce soir !
Hasta Luego ! (c'est mon quart d'heure surréaliste...)

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"On mesurera un jour le degré d'une civilisation non à ce qu'elle aura pris à la nature, mais à ce qu'elle lui aura laissé ou rendu." R.Hainard

Les ours étaient tres bien en slovénie et il faut qu'ils y retournent!!!!
Vous parlez tous de bergers mais qui va les payer ????????
Et quand les troupeaux seront revenus des estives que vont manger les ours ???
Que direz vous quand ils descendront des montagnes comme c est déja le cas de l'un d'entre eux qui était aux portes de Toulouse ??!!!
La plupart des éléveurs ont déja beaucoup de difficultés pour établir un troupeau alors je crains que un de ces jours cela se passe trés mal quand les éléveurs en auront vraiement marre!

ils dormiront bien sagement en attendant qu'elles reviennent....
cela dit bienvenu sebast77 mais à rentrer dans le débat, autant connaitre la teneur des autres messages et diverses sources que nombreux apportent (pap'ours, sebastos et autre...) dont l'une d'elle qui n'est pas négligeable : le regime alimentaire de l'ours et la part des dégats imputable à sa présence...