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 Sujet du message: Appel à Jacques Chirac
MessagePosté: 02 Jan 2004 16:26 
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Appel au Président de la République pour le sauvetage
des ours des Pyrénées





Les associations de CAP Ours, la coordination associative parmi lesquelles : Pays de l’Ours-ADET (Association pour le Développement Durable des Pyrénées Centrales), de l’Association pour la Cohabitation Pastorale (association de bergers et éleveurs), du Fonds d’Intervention Eco-pastoral, de l’Association pyrénéenne des Accompagnateurs de Montagne (31,09 et 66), et de nombreuses associations de protection de la Nature pyrénéennes et nationales, réunies à l’occasion de la seconde édition des « Automnales du Pays de l’Ours » à Massat le 18 octobre 2003,


Constatent :

- L’acceptation sociale de l’ours en Pyrénées est maintenant majoritairement acquise :

- 86% des montagnards pyrénéens considèrent que l’ours fait partie du patrimoine pyrénéen

- 79% des montagnards pyrénéens considèrent que la présence de l’ours est valorisante pour les Pyrénées

- 58% des montagnards pyrénéens sont favorables à l’introduction d’ours supplémentaires afin de reconstituer une population viable. (Source : sondage IFOP pour WWF et Pays de l’Ours-ADET)

- La dynamique créée autour de la présence et l’image de l’ours par une part croissante des acteurs du pastoralisme et du tourisme.

- L’état alarmant d’une population d’ours vieillissante et au bord de la disparition.



Dénoncent :

- La demande de retrait de l’ours de Luz St Sauveur par le préfet des Hautes Pyrénées en contradiction avec le protocole d’intervention sur un ours à problèmes.

- La faible part du financement de l’Institution Patrimoniale du Haut Béarn utilisé pour la conservation des derniers ours pyrénéens (moins de 2% sur plus de 9 millions d’€uros)

- L’engagement insuffisant de l’état pour la conservation de l’ours espèce emblématique des Pyrénées et garante de la bonne santé des milieux naturels



Demandent :

- Un nouveau programme de renforcement de la population d’ours à l’échelle du massif pyrénéen incluant :

- Le renforcement immédiat des populations d’ours des Pyrénées Centrales et du Béarn.

- Un réel soutien de l’état pour un pastoralisme de qualité où l’homme et la grande faune sauvage puissent cohabiter :

1) valorisation des produits d’estive et de montagne (broutard-fromage-miel…),

2) revenir à des troupeaux de taille humaine et adaptée à la montagne pour une gestion équilibrée de l’espace montagnard,

3) développer la formation et la sensibilisation aux métiers du pastoralisme respectueux de l’environnement,

4) permettre la création d’emploi de pâtres et l’aménagement des structures d’estive et de zone intermédiaire : abris pastoraux adaptés, aide aux regroupement nocturne et autres moyens de protections (clôtures, chiens patou, gardiens itinérants….)

5) Réorganiser les activités liées à la montagne autres que le pastoralisme dans le respect de la faune et la flore sauvage (tourisme, exploitation forestières, chasse, etc.)

6) Développer la synergie de tous les acteurs du massif pyrénéen français et espagnol pour plus de résultat, une meilleure cohérence

- Un engagement financier pluriannuel de l’État, de l’Europe et des Collectivités Territoriales pour soutenir les volets pastoralisme et ours de ce programme.

- Que l’Etat ne signe pas de nouveaux contrats pluriannuels(2004-2006) avec l’Institution Patrimoniale du Haut Béarn dans le cadre de sa Charte s’ils n’incluent pas un renforcement immédiat de plusieurs femelles, faute de quoi ce serait un marché de dupes accompagnant la fin des derniers ours autochtones.



Décident :

de faire de la restauration d’une population d’ours viable dans les Pyrénées par de nouveaux renforcements, une priorité forte de ses actions pour les mois à venir



Signataires :

ACP, ACTION NATURE, ADET, ADPAM 66, ADPAM 09, ADPAM 31, AMIS DU PIC DU GAR, AMIS DE LA TERRE (M.P), AMOPYC, ANA, APIHM, ASSOCIATION NATURE COMMINGES, CIAPP, COLLECTIF AX 24 MARS, COMITE ECOLOGIQUE ARIEGEOIS, CONNAISSANCE DE L’OURS, FERUS(Artus/Groupe Loup France), FIEP-GROUPE OURS PYRENEES,FNE, MILLE–TRACES, NATURE MIDI-PYRENEES, ŒIL AUX AGUETS, SEPANSO-BEARN, SFEPM, UMINATE, WWF-France.


La « Coordination Associative Pyrénéenne pour l’Ours » créée en l’an 2000 rassemble des associations de bergers, d’éleveurs, d’apiculteurs, de comités d’habitants, de professionnels du tourisme ainsi que des associations de développement économique durable, de protection et d’éducation à la nature.

Elle a pour objectifs:

1. la restauration d'une population viable d'ours par de nouveaux renforcements sur le massif pyrénéen,

2. l’acceptation sociale de l’ours et la poursuite des efforts réalisés dans ce domaine à travers:

- la promotion et la formation de techniques permettant la cohabitation ours –élevage/apiculture,

- le développement des productions de qualité (viandes, fromages et miel provenant des estives),

- la contribution au développement de l’économie pyrénéenne grâce à des activités artisanales et touristiques adaptées,

la réalisation d’actions de sensibilisation sur la conservation de la biodiversité pyrénéenne.


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MessagePosté: 06 Jan 2004 18:54 
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Comment peut on être borné à ce point?
La réintroduction n'est pas nécessaire parce que si l'on fait une simple règle de trois comme le recommandent les amis de l'ADET/Pays de l'Ours, compte tenu du nombre de femelles fécondes (3), des subadultes en âge de reproduire dès 2004 (2), des fréquences de mise bas, et de la mortalité probable, on arrive à un total de 6 naissances en estimation basse pour 13 naissances en estimation haute.
Au mieux, une réintroduction peut concerner 2 ou 3 individus qui ne manqueront pas de faire couler beaucoup d'encre et, probablement, de faire parler la poudre... C'est déplorable, mais compréhensible compte tenu de la non prise en compte systématique des populations locales CONCERNEES.
Réflechissez un peu les gars, ne campez pas stupidement sur vos positions, l'Ours a tout à y gagner!
En gérant intelligemment la population actuelle et la cohabitation berger-ours, en utilisant les fonds publics à fin de cette cohabitation justement, en faisant en sorte par ailleurs que le braconnage ou la soi-disant légitime défense soient punis sévèrement, le repeuplement se fera en douceur, au lieu de se faire à grands coups médiatiques.
A moins que vous n'ayez besoin de ces coups d'éclat pour faire parler de vous? et vous faire financer?
L'impartialité, l'objectivité, la bonne foi, vous connaissez?
La Tyrolienne de Lesponne


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MessagePosté: 06 Jan 2004 21:47 
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Avec une seule femelle en Béarn, trop âgée pour procréer, et des bruits de bottes persistants (et largement relayés) autour des quelques ours qui restent, comment pouvez-vous dire que cette population animale n'est pas en danger de disparition ? L'impartialité, l'objectivité, la bonne foi, vous connaissez ? Comment peut on être borné à ce point ?


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MessagePosté: 07 Jan 2004 11:41 
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Mauvaise foi, quand tu nous tiens...
Il n'y a pas 1 vieille grand-mère, mais 3 femelles en âge de procréer (Cannelle, Caramelles et Ziva), plus probablement 2 subadultes femelles non prises en compte dans le calcul de l'estimation basse des naissances.
Ce n'est pas moi qui l'invente, c'est dans le dernier rapport de la DIREN.
CQFD.
A moins que la DIREN ne publie que des aneries et que seul Cap Ours détienne les infos véridiques sur le sujet?
Permettez moi d'en douter!
La Tyolienne de Lesponne


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MessagePosté: 07 Jan 2004 13:31 
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Bonjour.

Je ne savais pas que Ziva et Caramelles étaient des ourses béarnaises. Je croyais dur comme fer que ces femelles provenaient (avec feu Mellba et Pyros) des opérations de réintroductions faites par ARTUS en 1996/97. (Caramelles = fille de Mellba). Il faut que je relise mes classiques !! C'est incroyable ce que les écolos peuvent être de mauvaise foi ! Et bêtes par dessus le marché !

Pour ce qui concerne le nombre de femelles en Béarn, il est vrai que l'on prétend parfois qu'il y en a deux et non pas une, mais à ma connaissance on n'en a pas la preuve, et rien de tel ne semble figurer dans les documents officiels . On est là en pleine guéguerre (que certains se plaisent à alimenter), mais qui ne change rien au fond.

Cela a d'ailleurs permis à Mme Bachelot de dire que s'il n'y en avait qu'une, l'ours était "en voie de disparition", mais que par contre, s'il y en avait deux il était "en voie de conservation" (phrase citée de mémoire). Mme Bachelot à le sens de la formule. Comme son collègue de l'Agriculture, qui a déclaré : "s'il n'en tenait quà moi, les loups, je les tuerais tous " (c'est dans le Dauphiné Libéré..). bref...

Donc reprenons : puisque la ministre de l'écologie durable ne sait pas s'il y en a une ou deux, elle dit qu'il faut se dépêcher d'attendre.. après avoir dit au début de l'année que la possibilité de réintroduire une femelle en Béarn était étudiée... par ses services ! D'autres acteurs politiques (locaux) disent qu'il faudrait les recompter (les ours, pas les services). Donc attendre. D'autres, comme vous, disent que la réintroduction envisagée ne sert à rien et qu'il vaut mieux protéger ce qui reste. C'est un type nouveau de propos, sympathique a priori ("foutons donc la paix aux ours"), mais qui au bout du compte va dans le même sens que les propos des "anti-ours" les plus résolus..

Quant à l'ONCFS qui dépend de Mme Bachelot et qui n'est pas, comme CAP-Ours, une structure associative méprisable, il considère dans un rapport officiel qu'il faudrait renforcer la population (globalement) de 11 ours pour qu'elle soit viable. D'autres experts, indépendants, qui n'ont rien à voir ni avec le mouvement associatif, ni avec les services de l'Etat, disent sensiblement la même chose (voir par exemple études de G. Chapron) Rappelons que ce n'est qu'un avis technique et que ce n'est pas à eux de prendre la décision "politique".

Qui a donc raison ? L'ONCFS ? Mme Bachelot ? Nicolas Hulot ? Les gars du café du coin ? La Tyrolienne de Lesponne ?

Pour ce qui est de votre bras de fer personnel avec l'ADET qui consiste à contester leurs efforts de promotion d' un développement économique local qui prenne en compte la préservation de la biodiversité, je préfère les laisser répondre s'ils viennent sur ce forum.. Mais je pense comme eux. Tous les exemples étrangers où les carnivores sauvages et l'élevage cohabitent montrent que c'est là où on a réussi le mariage de raison que les deux se portent mieux.. mais ce serait trop long à développer. A plus.

PS : D'accord avec ce que vous dites sur les précautions à prendre avec les ours en général si on fréquente leur territoire. Les américains connaissent bien cela avec les énormes grizzlys et ils savent se méfier. Il y a d'ailleurs parfois des accidents (grizzlys, pumas..). En France, je n'ai pas connaissance d'accidents liés à l'ours, mais on peut toujours rappeler les conseils de prudence. Notre pêcheur devrait donc être rassuré par vos propos pédagogiques


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MessagePosté: 07 Jan 2004 14:26 
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Là, c'est sûr, on est parti pour tourner en rond si on joue sur les mots.
Primo:
S'il ne reste qu'une femelle béarnaise, il n'y en aura plus jamais aucune autre. C'est indiscutable!
De fait, les Ours réintroduits et les descendants issus de la réintroduction peuvent désormais être considérés comme nouvelle souche. Puisqu'ils sont dans les Pyrénées, il est évidemment hors de question de les en chasser (ou pire!). Dailleurs, les oursons nés de Caramelles et Ziva sont nécessairement mieux adaptés au biotope pyrénéen puisqu'ils y sont nés. Ce qui ne serait évidemment pas le cas d'individus nouvellement réintroduits. C'est tout aussi indiscutable.
Donc: nous sommes bien d'accord pour constater qu'il y a, sur la chaîne, 3 femelles adultes fécondes et, probablement, 2 femelles subadultes aptes à se reproduire dès cette année.
Segundo:
Concernant les déclarations politiques des uns ou des autres, no comment, c'est toujours la même salade...
Tertio:
Je ne méprise pas les associations. Mais je me plaîs à fustiger les attitudes grotesques, les affirmations mensongères et non fondées de certains de leurs membres.
Pour ce qui est de mon "bras de fer personnel avec l'ADET qui consiste à contester leurs efforts de promotion d' un développement économique local qui prenne en compte la préservation de la biodiversité", il y a erreur sur le motif: je conteste leur position radicale sur le thème de la réintroduction. J'ai eu à cet égard de nombreux echanges sur le forume de l'ADET, directement avec les personnes concernées.
Mais je les encourage à renforcer leur action sur trois points précis:
- la protection de la population ursine existant et à naître (physiquement et juridiquement)
- la cohabitation raisonnée entre Ours et Montagnards professionnels (c'est essentiellement là que le bât blesse), justement
- l'information sur l'ours lui-même, la conduite à tenir lorsque l'on est sur son territoire, bref, l'information sur l'animal plus que sur l'association elle-même... Il se trouve en effet que la balance penche éxagérément, à mon avis, dans l'autre sens, ce qui est certaionement contre-productif.
Comme je l'ai déjà dit, je ne cherche à convaincre personne: je me contente d'exposer un point de vue étayé par des éléments vérifiés et vérifiables.
Cordialement,

La Tyrolienne


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MessagePosté: 07 Jan 2004 16:01 
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J'avais bien dit qu'il ne restait qu'une femelle en Béarn. Vous me répondez : " Mais non, vous n'y connaissez rien, il y en a trois dans l'ensemble du massif ". Ben ouais, mais dans l'ensemble du massif : reconnaissez que ce n'est pas moi qui joue avec les mots !!

Bon, ceci dit, les points de vues se rapprochent, et le ton est moins hargneux ! Tant mieux. Il y a bien une seule femelle (de souche purement pyrénéenne) en Béarn qui est très probablement incapable de procréer et c'est évidemment insuffisant pour éviter la disparition de l'espèce.

Si on ajoute les deux autres femelles "orientales", Ziva et Caramelles, (la fille de Mellba) , cela fait bien trois en tout. Nous avons donc bien une petite quinzaine d'individus répartis en trois noyaux : le noyau occidental où les ours réintroduits ou leurs descendants n'ont pas mis la patte (hormis "Néré", né de Ziva), le noyau central et le noyau oriental.

Il faudrait donc pour que votre argumentation tienne la route que les deux femelles Ziva et Caramelles rejoignent en coeur le Béarn afin de flirter avec les trois ou quatre ours mâles présents ( On n'en connait pas le nombre exact et il semblerait de plus que le vieux mâle " Papillon " soit mort). Or, rien ne dit qu'elle le feront. Elles préfèreront peut-être réserver leur danse du ventre aux mâles issus, comme on dit en Afrique, du même marigot qu'elles !

Et si elles le faisaient, le problème du déficit en femelles serait, du coup, déplacé mais pas réglé. Car que dirait Pyros ? Il y avait 200 ours au début du siècle, 70 en 1950.. etc... et la baisse continue, nous en sommes à 15 après la disparition de Mellba, celle de Papillon et malgré quelques naissances chez les ourses réintroduites.

Il faut donc réagir dans l'urgence puisque nous n'avons pas été (collectivement) capables d'empêcher cette régression. Après les prélèvements d'oursons, la chasse, les battues et autres destructions accidentelles ou volontaires, (des ours eux-mêmes ou de leurs habitats), voilà que maintenant, on décrête qu'un seul ours, c'est encore de trop du côté de Luz ! Il ne faut donc pas s'étonner que ceux (ils sont majoritaires et vous en faites partie) qui veulent des Pyrénées AVEC ours réagissent.

En Suède et Norvège, il y en a un millier, plusieurs dizaines (voire centaines) de milliers au Canada et aux Etats-unis, 80 en Espagne, 60 en italie, 400 en.. Slovénie. ces pays ne sont pourtant pas au bord de la décomposition !

Et ce que font l'ADET, ou l'ACP ou d'autres sur le plan économique est un accompagnement très porteur : sur le "territoire" de l'ADET par exemple, une centaine de professionnels de la montagne ont co-signé une "charte de qualité" et reconnaissent en l'ours une image symbolique valorisante pour leur région et le développement de leur activité.

Voilà qui devrait vous satisfaire et correspondre à votre idée de renforcer la coopération avec les professionnels montagnards ! Donc, nous sommes d'accord ?


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MessagePosté: 07 Jan 2004 16:34 
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Vous dites:
Elles préfèreront peut-être réserver leur danse du ventre aux mâles issus, comme on dit en Afrique, du même marigot qu'elles
Où est le mal?
Toutes les études scientifiques montrent que la consanguinité n'est pas un problème en soi.
En outre, les rejetons de ces unions ne manqueront pas de coloniser d'autres territoires, de même qu'il est probable que un ou plusieurs mâles béarnais s'aventurent sur les territoires de Ziva et Caramelles.
Donc en l'état actuel des choses, ne jouons pas les experts que nous ne sommes pas: je ne sais pas plus que vous ni quiconque quelle sera l'attitude des mâles ou des femelles des noyaux central et occidental.
Cependant une chose est à peu près certaine: il y aura des accouplements donc des naissances (6 à 13 oursons viables selon les conditions) comme cela a déjà été précisé plus haut.

D'autre part, je note un point que TOUTES les personnes associés de près ou de loin à la réintroduction passent sous silence:
Si la colère de certains éleveurs et élus est discutable dans sa forme, il convient de s'intéresser à sa cause, qui n'est autre que la non prise en compte de leurs conditions de vie et de la gestion de leurs troupeaux.
On les a mis devant le fait accompli, c'est indéniable et, une fois encore, confirmé par la DIREN.
C'est donc la manière dont la politique de réintroduction a été menée qui est en cause ici et non le nombre d'Ours! Ces éleveurs ont le sentiment d'avoir été pris pour des imbéciles, c'est aussi simple que cela.
Et je persiste et signe: vouloir à tout prix réintroduire de nouveaux ours en force, c'est:
1- écologiquement non justifié
2- une source certaine de nouveaux désaccords plus larges encore, qui rendront l'acceptation de l'Ours encore plus difficile.
Alors OUI, il faut réagir, empêcher le prélèvement d'oursons, le braconnage et tout autre action visant à détruire directement ou directement l'espèce.
Mais en l'état actuel des choses, la réintroduction n'est pas nécessaire.
Je laisse les spectateurs de notre conversation ou les futurs intervenants apprécier par eux-même...

La Tyrolienne de Lesponne


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MessagePosté: 07 Jan 2004 18:41 
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Je ne peux pas laisser dire que nous désintéressons des difficultés des éleveurs. C'est faux. Pratiquement tous les programmes associatifs "pro-ours" ont un volet sur le sujet, parfois très élaboré.

Que l'ours disparaisse des Pyrénées (ou le loup des Alpes) et les problèmes du pastoralisme resteront en l'état ! Il faut sauver les deux, à l'évidence. la faune et les hommes. La "colère" des éleveurs du pays Toy est peut-être due à quelques déprédations ursines, mais elle a aussi d'autres raisons, sociales, politiques, économiques qui n'ont parfois pas grand chose à voir avec l'ours..

L'ACP (Association pour la cohabitation Pastorale) titrait récemment un de ses communiqués comme ceci : " Il n'y a pas besoin des ours pour voir disparaître les exploitations ". D'autres organisations, proches du monde rural ou directement issues de celui-ci, disent la même chose. Ils savent de quoi ils parlent puisqu'ils sont eux mêmes éleveurs, bergers etc..

En ce qui les concerne, ils ne se trompent pas de cible . Réclamer sur l'air des lampions l'éradication de l'ours, du loup, du lynx, comme le fait l'association européenne de défense contre les prédateurs que vous devez connaitre, ne changera pas d'un pouce l'avenir du pastoralisme en France et n'améliorera pas sa compétitivité !

Laissons maintenant les autres membres de ce forum s'exprimer sur le sujet s'ils le veulent. A plus.


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MessagePosté: 08 Jan 2004 10:19 
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Le fait est que le volet pastoralisme, s'il était inscrit dans le programme 96-97, a été élaboré sans concertation avec les éleveurs, mis en oeuvre très partiellement et tardivement.
C'est un échec total, reconnu et déploré par la DIREN.

Mais effectivement, l'éradication des grands prédateurs ne changera rien à la situation des éleveurs.

C'est pourquoi j'affirme qu'il est aujourd'hui primordial de s'attaquer à la question de la cohabitation berger-ours pour accroître l'acceptation de l'Ours et améliorer les conditions de vie des troupeaux et des bergers en estive, plutôt que faire croire que la réintroduction est la seule alternative à la sauvegarde de l'espèce.
Cela me parait en outre beaucoup plus gratifiant pour vos associations!

La Tyrolienne


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MessagePosté: 08 Jan 2004 10:28 
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plutôt que faire croire que la réintroduction est la seule alternative à la sauvegarde de l'espèce.

Cete affirmation n'est pas conforme à la réalité !


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MessagePosté: 08 Jan 2004 12:48 
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eh ben...


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MessagePosté: 08 Jan 2004 13:27 
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Oui la Tyrolienne, je me suis mal exprimé. Ce que je voulais dire c'est qu'il n'est pas conforme à la réalité d'accuser les associations de mettre en avant la réintroduction en oubliant le reste. Tous les documents des associations prouvent le contraire .. Il suffit de les lire ! (Ps : Il s'agit bien sur des associations représentatives et non des spécialistes auto-proclamés..)


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MessagePosté: 08 Jan 2004 14:01 
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Ok pour les documents, on n'en attend pas moins!!!
Mais dans les faits?
Pas besoin d'inventaire ici, on sait ce qui a été bien fait, mal fait, et pas fait du tout.
Mon propos est simplement de mettre un bémol sur une réintroduction non justifiée (que réclame, en première ligne, l'ADET à cor et à cri) et d'agir réellement, concrètement, sur le terrain en faveur de la cohabitation et de la protection de la population ursine existante et à naître.
Il sera alors facile aux associations (officielles ou non) de faire la preuve d'une collaboration réelle avec les éleveurs (la majorité d'entre eux ne demande pas mieux)
Pas la peine d'épiloguer, un tas de personnes se sont déjà exprimées sur le sujet sur ce forum et ailleurs.
La Tyrolienne


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MessagePosté: 08 Jan 2004 14:28 
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Mais si, La Tyrolienne, vous êtes mal informé (e) : on fait des trucs sur le terrain ! Et si vous voulez nous soutenir et nous aider, on est preneur ! Ce sera plus productif que de nous donner des conseils sur le web !!

Voyez cet article. Il est un peu long et je m’en excuse auprès de ceux que le sujet n'intéresse pas..

Il est prévu pour le prochain numéro du canard dont je suis l’un des responsables, un canard associatif parmi d’autres, édité par une association parmi d’autres.

Et il parle surtout des Alpes et du loup, mais le fond vaut aussi pour l’ours non ?

Je vous le livre en avant-première ! Bonne lecture.





FERUS : Le groupe "Pastoralisme" en état de marche !

Nous avons montré la voie dès le début. La conservation durable du loup en France ne se fera que si les mouvements associatifs de protection de la nature tels que le nôtre s'intéressent de près aux impacts sur l'élevage du retour des grands prédateurs.

Pour le loup, cela figure d'ailleurs noir sur blanc dans nos statuts depuis la fondation du Groupe Loup France, en 1993. La première manifestation concrète de cette orientation de principe a été le développement de l'écovolontariat, d'abord avec "Aide-berger, Aide loup", puis avec " Pastoraloup ".

Pour l'ours, le ton a d'abord été donné par des organisations telles que l'ADET ou le Fond d'Intervention Eco-pastoral (FIEP) qui oeuvre depuis 25 ans avec l'aide continue du WWF à l'amélioration des conditions de travail des bergers, essentiellement en Béarn, et, depuis quelques années, par l'Association pour la Cohabitation Pastorale, une organisation amie née dans les Pyrénées centrales de la volonté de quelques éleveurs, bergers, apiculteurs soucieux de développer leur activité sans réclamer pour autant l'éradication de l'ours ! Sans oublier évidemment l'implication historique d'ARTUS pour tout ce qui concerne l'utilisation, en France, des chiens de protection, puisque nous avons été les premiers à promouvoir cette technique avec Pascal Wick, entre autres.

Dans les Alpes, cette nécessité du dialogue aura fait en janvier l'objet de la seconde édition des Rencontres Eco-pastorales dont l'ACP et FNE auront été les organisateurs... Elles ont également été au centre des débats des Entretiens du loup qui ont eu lieu récemment à St Martin de Vésubie et seront encore au cœur du Colloque dédié aux jeunes chercheurs et personnels de terrain, organisé par FERUS au Muséum d'Orléans à l'occasion de notre assemblée générale, les 20, 21 et 22 mars.

Mais il faut aller plus loin. Avec la création, au sein de FERUS, d'un " groupe de travail pastoralisme" plus spécialement dédié à ces questions de "cohabitation" entre l'homme et les grands prédateurs, notre association entend passer la vitesse supérieure. Pas inutile au moment où des bruits de bottes persistants se font jour et où l'avenir de nos ours et de nos loups semble se jouer..

Ainsi, le 9 décembre, à la Motte du Caire, nous avons répondu présents à l'invitation de Daniel Guerassimenko, directeur de l’Office intercommunal de tourisme du pays de la Motte-Turriers (Hautes Terres de Provence) . Thème de cette rencontre : " L’environnement exceptionnel du massif des Monges et ses grands prédateurs peuvent-ils être une opportunité d’axe de développement durable compatible avec les intérêts de tous ?. Tout un programme, et un enjeu de taille.

Les organisateurs avaient convié à cette première réunion des représentants des élus, éleveurs, l'ONF, l'ONCFS, l'Office du tourisme, la DDAF, des accompagnateurs de montagne, la chambre d’agriculture, et les associations de défense du loup et de l’environnement. Jean-François Darmstaedter, Daniel Madeleine, Marc Linarès et Patrice Reynaud y ont représenté FERUS. Nous y avons posé le problème en ces termes : " Pourquoi le loup ne serait-il pas une opportunité de développement consensuel plutôt qu’une source de déchirement ? " et avons principalement présenté Pastoraloup, ainsi que l'expérience des Abruzzes (un compte-rendu détaillé rédigé par Patrice peut vous être adressé sur demande).

Une réflexion interne à FERUS est en cours sur l'ensemble de ces questions. Au-delà de Pastoraloup, le groupe pastoralisme de FERUS souhaite renforcer le lien avec le monde de l'élevage et lancer d'autres actions communes "éleveurs-Ferus". Il s'agit de travailler ensemble dans une nouvelle voie, loin de l'éternel clivage pro et anti-loup, afin que bergers et "écolos" s'associent pour développer et promouvoir des modes de cohabitation durables et équitables et valoriser la profession et les territoires ruraux. Pour l'heure, le projet principal est l'élaboration d'une déclaration commune qui exposerait nos positions, nos volontés et nos projets. Ceci étant clairement défini, il faudra ensuite faire connaître notre démarche fédérer de nouveaux éleveurs et exercer un lobbying au près des différents acteurs du dossier loup : administrations, OPA, syndicats, associations, élus … pour faire avancer certains sujets qui posent toujours problème. Sur le terrain, nous disposerons des écovolontaires pour concrétiser nos projets.

Différents thèmes de réflexion sont à travailler et la participation de l'ensemble des adhérents de FERUS peut y contribuer. De nombreuses préoccupations reviennent systématiquement dans nos discussions avec les éleveurs : questions administratives, spécificité des petites exploitations et des troupeaux sédentaires, vulnérabilité sur les parcours en zones intermédiaires ou sur les quartiers d'hiver, manque de cabanes d'alpage, problèmes de la maîtrise du foncier, valorisation des produits... L'utilisation des chiens de protection devra aussi faire l'objet de notre attention : il y a beaucoup d'interrogations à leur sujet chez les éleveurs, l'éducation, la mise en place, le suivi etc.. Les besoins en équipements des exploitations sont grands, les diagnostics pastoraux révèlent que face aux risques de prédation il faut repenser les méthodes de gardiennage et adapter les pâturages : débroussaillage, nouvelles cabanes, nouveaux point d'eau, parcs en dur amovibles … Grâce à l'écovolontariat, FERUS a l'opportunité d'apporter une aide manuelle à la réalisation des ces aménagements pastoraux. Nous réfléchissons également à l'optimisation de notre EIR (Equipe d'Intervention Rapide) : la rendre opérationnelle toute l'année, renforcer l'équipement et les compétence des équipes … Comment intégrer à l'avenir ce type de problématiques dans notre action associative ? La tache est d'autant plus complexe qu'en matière de protection des troupeaux, il n'y a pas de généralités transposables systématiquement, tout est affaire d'adaptation, de dosage. En fonction des spécificités locales et sans jamais négliger le facteur humain.

Enfin, sur le fond, un débat qui nous interpelle tous : les éleveurs ne peuvent pas être "pour" le loup, mais beaucoup ne demandent pas pour autant son éradication. Nous souhaitons la conservation du loup mais pas au détriment du pastoralisme. Cohabitation, supportabilité, autodéfense, plan de gestion, protocole de tir… il va nous falloir préciser tout cela ensemble ! (Article rédigé par la Gazette à partir des documents de Jean-Luc Borelli pour Pastoraloup et de Patrice Reynaud pour la rencontre des Monges.


Pastoraloup, ça marche : témoignage d'un éleveur

Cravirola est une ferme isolée à 1200m d’altitude sur la commune de La Brigue à la périphérie du Parc National du Mercantour, à quelque centaines de mètres de la frontière italienne. La ferme est gérée par un, groupe de six personnes sous forme coopérative. Elle organise aussi des activités socio-culturelles, artistiques, des chantiers de jeunes pour la reconstruction du lieu. Notre principale activité et quasi unique ressource économique est l'élevage laitier. Nous transformons la lait et vendons sur les marché des produits issus d'un cheptel de 7 vaches, 15 brebis et 45 chèvres. Le pâturage est la principale source d'alimentation du troupeau pendant 8 mois de l'année, complété par un important apport en foin de Crau surtout en hiver.

L’élevage a été mis en, place depuis 1985 avec un système de pâturage libre, non gardé, sur une surface non limitée de 300 à 400 ha environ. Ce système nécessite peu d'intervention humaine sauf par moments, surtout à l'automne, 1 pour la reconduite des chèvres à la bergerie lors de la traite du soir. Notre intérêt étant une production laitière stable sur toute l'année nous travaillons avec des mises bas décalées et une alimentation complémentaire en matières protéiques à faible dose mais tout au long de l'année, favorisant ainsi des lactations prolongées. Le fourrage d'excellente qualité assure le maintien d'un bon niveau de lactation pendant l'automne et l'hiver, l'herbe fraîche du printemps provoquant une augmentation de la quantité dé lait. Le principal problème est la période estivale avec ses fortes chaleurs, le troupeau restant sur des parcours entre 1200 et 1 50Q mètres d'altitude . Pour arriver à un temps, de pâturage effectif ,d'au moins 7 à 8 heures par jour correspondant au besoin des animaux pour une lactation suffisante, nous avions pris l'habitude de les laisser manger la nuit entre mi juin et mi septembre.

Ce système est devenu impossible avec l'arrivée du loup dans notre secteur. En juillet 1993 nous avons subi une première attaque de nuit et depuis nous avons supprimé le pâturage après la traite du soir ( sauf pour nos vaches adultes, qui n'ont jamais été victimes du loup). La conséquence fut une chute catastrophique du lait dès l'apparition des premières grosses chaleurs et un important manque à gagner chaque année au moment de l'arrivée des touristes sur les marchés.

A partir de 1995 nous avons eu aussi des attaques en plein jour, en moyenne 2 à 4 animaux tués tous les deux ans, nous obligeant chaque fois à accompagner le troupeau pendant plusieurs semaines, le temps d'être plus ou moins surs que les loups aient quitté notre secteur. En juin 2002 nous avons pour la première fois vu le loup de nos propres yeux : deux jeunes loups, qui se sont éloignés seulement en entendant nos cris et ceci à moins de 100 m de notre maison.

Durant l'été notre charge de travail est intense et l'obligation à ce moment pour une personne de rester toute la journée avec le troupeau aurait posé des difficultés supplémentaires. Nous avions entendu parler des, «éco-volontaires», mis à la disposition des bergers par le « Groupe Loup France » et cela nous semblait une solution intéressante à notre problème. Après un contact pris avec la personne responsable, une jeune femme est arrivée chez nous trois jours plus tard pour accompagner nos chèvres pendant 3 semaines, d'autres éco-volontaires se sont succédés pendant tout l'été.

Nous avons renouvelé cette expérience en 2003, mais avec un système de garde amélioré. Cela nous à permis de limiter la chute de lait en période estivale dû à la suppression du pâturage de nuit. Cette fois ci les éco-volontaires ont accompagné le troupeau le matin jusqu'au lieu de chôme. Après, ils sont rentrés à la maison où ils ont pu se reposer ou participer aux autres activités de la ferme. En fin d'après-midi, ils partaient récupérer les chèvres pour les amener à la bergerie juste au moment de la traite. ils accompagnait le troupeau ensuite pour un pâturage d'après-traite jusqu'à la tombée de la nuit.

De cette façon le temps effectif où les animaux ont pu manger à été rallongé d'environ deux heures la traite a pu se faire à l'heure exacte chaque jour . Aussi les éco-volontaires ont pu échanger d'avantage avec lès autres personnes présentes sur la ferme.

En somme une démarche très intéressante pour les deux parties, un véritable soulagement pour les éleveurs qui doivent faire face à une difficulté de plus avec la présence du loup, mais aussi une expérience utile pour les jeunes éco-volontaires, citadins pour la plupart, qui nous expliquent leur motivation pour la défense du loup et qui apprennent de cette façon concrète la réalité du terrain. (Témoignage de Axel de Haas, éleveur laitier à là Ferme Cravirola, La Brigue, Alpes-Maritimes).

En 2004: découvrez et participez à Pastoraloup !

La saison 2003 s'est clôturée par un week-end bilan dans la région de Sisteron au mois de novembre. Eleveurs, écovolontaires, membres de FERUS se sont réunis pour deux jours de témoignages et d'échanges. Les écovolontaires nous ont fait ressentir à quel point " l'estive " est une expérience forte à vivre et qui leur a permis d'appréhender plus justement la problématique loup- pastoralisme.

Pastoraloup 2004 est lancé, nous espérons une implication encore plus forte des membres des réseaux locaux de FERUS, notamment dans l'Equipe d'Intervention Rapide, qui pour fonctionner efficacement à besoin de "gens de terrain" proches des zones d'action. Bien sur nous aurons également besoin d’autres volontaires pour partir en "estive" tout au long de l'année.

Pour vous présenter Pastoraloup et vous faire découvrir le pastoralisme, nous organisons en 2004 une série de rencontres sur le terrain. (inscription une semaine avant la sortie au plus tard). Nos éleveurs partenaires seront heureux de vous accueillir et de vous parler de leur profession, vous pourrez ainsi visiter leur exploitation, assister à " l'agnelage " ou encore participer aux transhumances. Les premières rencontres sont les suivantes :

· 3 avril : Randonnée sur les traces du loup en Belledonne en compagnie d'un naturaliste local
· 4 avril : Découverte d'une nouvelle zone à loup en Diois
· 10 avril : visite au berger et randonnée sur ses pâturages dans le PNR du Verdon
· 11 avril : visite au berger et randonnée sur ses pâturages dans le massif des Monges
· 1er mai : Visite d'une exploitation (Isère) avec un technicien pastoral en charge de la mise en place des moyens de protection

Pour recevoir le programme complet de 2004, adressez vous à Jean-Luc Borelli au 06 84 75 05 13, envoyez lui un message électronique à lulu.bo@club-internet.fr ou écrivez à FERUS. Si dans votre région vous connaissez ou rencontrez des éleveurs ou des personnes intéressées par l'écovolontariat n'hésitez pas à leur parler de nos actions: aide à la surveillance, interventions d'urgence, chantiers d'aménagements pastoraux. Vous pouvez aussi nous demander la nouvelle brochure d'information Pastoraloup et la diffuser localement.


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