Petit sujet pour connaitre vos habitudes :

_ Vous faites la plupart de vos randos seul ou accompagné ?

_ Préparez vous vos randos (l'itinéraire) à l'avance ou est ce que vous faites un parcours au fur et à mesure de votre marche ?

_ Lorsque vous partez seul, dites vous à quelqu'un le lieux de votre rando ou même pas ?

_ Quel est votre pire souvenir d'un point de vue risque pendant une rando où vous étiez seul ?

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On est plus brave dans les montagnes quand on est seul. C'est un bonheur d'être deux, c'est une leçon d'être seul.

Henry Russell

Perso, oui cela m'arrive souvent de randonnée seul mais je signale toujours à quelqu'un le lieux approximatif de ma rando.

Je préparais grosso modo l'itinéraire que je voulais suivre mais depuis cet été je vais changer cette habitude et marcher de plus en plus à l'oeil je penses.


Mon pire souvenir et d'avoir loupé le passage du port du lavedan et d'avoir traversée ce port par le milieu en desescalade avec un sac de 20 kilo sur le dos pendant ma traversée cet été. Déjà à ce stade je ne faisais vraiment pas le fier. Mais de plus, j'avais pris froid la veille à arrémoulit et juste après le port pendant la descente j'ai été pris de vertige (2 fois). J'ai réalisé à ce moment là que si cela m'étais arrivé lorsque j'étais accroché aux cailloux j'aurais pu avoir de gros souci.


Et vous alors ?

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On est plus brave dans les montagnes quand on est seul. C'est un bonheur d'être deux, c'est une leçon d'être seul.

Henry Russell

Bonjour,
La plupart de mes rando se font en solitaire, j'éprouve un sentiment de grande liberté, bien que parfois j'apprécie d'être accompagné.

Mes itinéraires sont préparés à l'avance, avec estimation de la durée de marche, et de dénivelé.
Cette itinéraire est connu de mes proches, mais en générale je modifie celui-ci en cours de rando, ce qui est plus préocupant.

Quand au pire mauvais souvenir ? rien de particulier, sinon en début septembre de cette année sur les crêtes entre Barroude et Rioumajou, avec un fort orage et forte pluie sans signe de vie à l'horizon pendant toute la journée.
Bonne journée

Bonjour,

Bon (et vaste) sujet qui, il me semble, avait déjà fait l'objet d'un précédent topic.

En ce qui me concerne, je randonne seul (à voir cependant pour des randos plus exigeantes). Par souci de liberté et par volonté de se ressourcer.

Par responsabilité personnelle et familiale, je laisse toujours à la maison le trajet envisagé (que je ne change pas en cours de rando, quitte à devoir faire demi-tour) : lieux de départ/arrivée, circuit prévu, heure approximative d'arrivée (en faisant en sorte d'arriver avant l'heure indiquée). L'hiver, je fais uniquement des sorties en raquettes. Et en cas de doute sur les conditions, je n'hésite pas à contacter le PGHM.

Sur les soucis que j'ai pu rencontrer, juste un qui me vient à l'esprit : un bloc de schiste assez conséquent qui m'est tombé sur le pied (suite à un mauvais appui avec les mains) en descendant du pic de l'Aspre. Si je n'avais pas eu les chaussures coquées, j'aurais eu quelques doigts de pied cassés. Là je n'ai eu le droit qu'à deux ongles noirs et un en moins.

La montagne est un milieu à risque et on l'aime pour sa beauté, sa rudesse. A chacun de savoir minimiser les risques (préparation de la rando en amont, météo, compétences et connaissances de soi) pour pourvoir en profiter un maximum.

Tu t'ennuies à Paris, non ???



Je pars souvent seule, enfin je partais, car depuis un certain temps, je me socialise ! parfois à la journée, parfois sur plusieurs jours avec ma tente, et une fois je suis partie seule pendant 20 jours !!! Mais je me rends compte que la solitude favorise les rencontres, et que même au fin fond d'une vallée perdue, on croise souvent quelqu'un.
En ski, je sors parfois seule aussi (je sais, c'est pas bien...), sur des itinéraires pas trop risqués, fréquentés ou en fin de saison.
J'aime bien marcher seule, je vais à mon rythme, je prends des photos, je m'arrête où j'ai envie, je pose le bivouac quand ça me plaît et quand les jambes n'en peuvent plus... c'est la liberté. Ensuite, je sors accompagnée sur des courses plus techniques, en ski de rando ... ou quand j'ai envie de papoter !



En gros, je prépare avec la carte et le topo si j'en trouve un. Mais je change souvent d'avis en route, donc ensuite c'est selon l'humeur, le temps, les conditions, la forme...



Je dis toujours (enfin souvent) à mon copain où je vais "en gros", sans annoncer d'heure prévue de retour.
Mais il veille sur moi de loin !



Seule dans la tente au pied de l'Ossau avec un orage déchaîné toute la nuit.
Ou bien aux pics de la Cascade, chargée comme une mûle, dans un passage pourri en II+, certainement pas là où il fallait...
Mais j'ai de bien pire souvenir de trouilles mémorables, encordée et accompagnée !!!

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On finit parfois par aimer de la neige et des pierres comme s'il y avait une âme sous les palais en ruine de la nature...(Russel)
http://isadanslespyrenees.blogspot.com

Un peu là c'est vrai ... je suis nostalgique de pas descendre ce wd. Mais bon faut faire avec !

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On est plus brave dans les montagnes quand on est seul. C'est un bonheur d'être deux, c'est une leçon d'être seul.

Henry Russell

Jusqu'à cette année (où pour cause de projet à 4 au départ ,nous avons fait un entrainement groupé) ,je partais pratiquement tout le temps seul pour mes rando pêche parce que je m'y sentais BIEN !
J'adore le sentiment de liberté ET de responsabilité que je ressens quand je me trouve ISOLE au milieu de nos Pyrénées ,mais les endroits que je fréquente dans ces moments ,je les connais depuis plus de 40 ans ,c'est rassurant !
Pour moi ,le plus "grisant" c'est de partir de nuit et de "re connaitre" le parcours !
Mon pire souvenir ,un bivouac au 2eme étang de la GRAVE d'en Beys où pluie/neige et surtout vent en tempête m'avaient obligé à fuir dés le lever du jour ................

Accompagné de ma femme qui m'a converti à la rando...depuis je voudrais la trainé toujours plus haut plus loin...j'ai attrapé le virus


Toujours en terrain "balisé": avec de vraies balises ou balisé dans le sens où je pêche des infos sur le net dans des topos glanés ici ou là pour voir si la sortie correspond à ce que je (nous) suis (sommes) capables de faire en terme de dénivelés, durée, difficultés...je crois que nous n'avons jamais changé d'itinéraire en cours de route, si ce n'est rebroussé chemin à cause de la météo ou de la difficulté d'un passage


On part à deux mais on dit "trop rarement" où l'on va....pas bien...



Sortie raquette en Ariège en avril, montée au refuge du Pinet et retour en boucle en passant par l'étang sourd...le descente vers l'étang sourd a été bien flipppante...la pente était un "peu beaucoup" pentue pour nous...à chaque pas de la neige jusqu'aux hanches...Comme nous étions engagés et que faire demi tour nous semblait aussi compliqué on a continué...
Pas suffisamment équipé pour ce genre "d'exercice": pas d'arva, pas de pelle, de sonde...comme dit plus haut, personne prévenue.......vraiment pas bien...
Pour avoir discuter avec le gardien du pinet cet été, d'après ce qu'il nous a dit, le secteur est plutot avalancheux...

Ca a passé pour cette fois...mais ça eu pû mal se passé..depuis ce jour au moindre doute...demi tour...peut être à tort..

Voilà vraiment pas fier de cet sortie...on a appris...

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http://picasaweb.google.com/ceicphotos

Photos de mes balades dans les Pyrénées:
http://picasaweb.google.fr/108148020071427847589

On a jamais tort de faire demi tour

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Baliseur adjoint
Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer (Paulo Coelho)

+1

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On est plus brave dans les montagnes quand on est seul. C'est un bonheur d'être deux, c'est une leçon d'être seul.

Henry Russell

Il m’arrive souvent de partir seul et je signale lorsque je peux mon itinéraire ; cependant, si je ne dis rien, je ne pense pas non plus courir plus de risque, que si je claque une durite dans mon appartement, ou je pourrais rester plusieurs jours, avant que l’on s’inquiète de ma petite santé
Bref !!!
Il faut dire qu’un sommet que l’on découvre pour la première fois, est tellement plus beau lorsqu’on a fait son itinéraire tout seul
Mais il faut dire aussi que l’expérience que j’ai acquise, que ce soit en escalade, en ski, en glace, ou en canions, c’est grâce à des personnes très compétentes, qui m’ont entouré lors de nos sorties (à plusieurs) et j’apprends encore
Je pense que seul, on peut bien sur évolué sur le plan physique, mais sur le coté technique, on ne peut avancer qu’à plusieurs et avec une pratique régulière

Mes plus grosses frayeurs
Un saut de barre rocheuse à skis, pour une longueur inconnue (yeux masqués par la neige)
Un virage à skis sur une pente de neige raide et dure, qui s’est terminé cent mètres plus bas
La désescalade d’un couloir, sans protection, sur des dalles péteuses, couvertes de petits cailloutis et coupées par leurs travers de lapiaz impressionnant le tout gravis par erreur et avec une grande obstinance
Au petit matin d’un bivouac, une petite sourie qui jaillit de ma chaussure , alors que j’allai enfiler mon pied dedans (frayeurs réciproque je suppose) la pauvrette avait trouvé un nid bien chaud
La traversée d’une prairie en courant avec un cheval furieux aux trousses
Des grognements forts et sourds à deux reprises le soir proche de mon bivouac (un autre couple campeurs inquiets eux aussi)

Bon la j’arrête

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christian65
http://www.youtube.com/user/christianD65?feature=mhee
https://photos.google.com/albums
http://aspyrmontagne.blog4ever.com/blog ... 09758.html

bon ben moi avant oui je fesais seul mais depuis que je connais p team ,ya tellement de gens bien que je sors avec eux

pour la préparation c'est plutot préparé mais quelques fois j'y vais à l'instinc....

je dit toujours dans le secteur ou je part surtout tout seul , mais le peur n'évite pas le danger ....carpé dien.....

mon pire souvenir, tout seul en descendant du vallier sur le terrain trempé pae l'orage , j'ai failli me cassser le tibia .... je me suis soigné sur place grosse entaille , du sang , Bref j'ai eu de la chance....

olivier

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http://youtu.be/RQc_2kQZGDU Dôme écrins
 

http://youtu.be/n6G6kLkXDpM grand paradis
http://youtu.be/EqVBCq-6MTc mont blanc


http://objectif-mont-blanc-2012.blog4ever.com/
groupe montagne passion Facebook

Bonsoir à tous,
Je prends quelques minutes pour répondre à se post, qui lance une discussion à laquelle je n'avais participé lors du dernier post sur se sujet.

> Jusqu'à mon inscription sur PTeam, je marchais toujours seul. De la rando toute l'année, été comme hiver. J'ais appris beaucoup seul, j'ais fait mais premières course d'Alpi (de cotation facile bien-sur) en solo (Brèche Durier, VN du Mont Blanc).
Depuis mon arriver sur ce forum, il est très rare que je sois seul. Mais le grand avantage, s'est que j'ais pu progresser en alpi au fil des courses avec les divers membres rencontrés.

> Mes rando, comme mes courses sont toujours préparées et réfléchit plusieurs jours à l'avance, voir plusieurs semaines pour des courses engagées.
Il est rare que je change d'objectif en pleine rando.

> Quand je marche seul, j'ais la mauvaise habitude de ne dire que l'objectif final de la rando et son point de départ. Rarement je précise mon itinéraire.

> Pire souvenir seul?
Le jour où j'ais dévissé dans la cheminée du Canigou en Avril 2005. Inexpérimenté avec des crampons, j'avais voulu descendre en zig-zag de face dans une neige de printemps, et hop sur les fesses. Grosse glissade rapide jusque dans la conque Sud (environ 150m de D-). Heureusement, je n'ais pas été blesser, mais il ma fallu plus d'un mois avant de reprendre la montagne à cause de la peur.

A+

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Oublier le monde du dessous...

Bonjour,

Moi je suis un trés mauvais élève...

Je pars pratiquement toujours tout seul. Par souci d'indépendance mais aussi par force!
Je travaille souvent le WE et je me rends compte qu'il est trés difficile de s'accorder des dates et des objectifs communs avec d'autres ::

De plus je fais beaucoup de hors sentier... de nombreux sommets et plus d'une vingtaine de 3000 tous en solo..

Pour couronner le tout je signale rarement où je vais car je pars souvent avec plusieurs objectifs et j'avise au dernier moment...
Je viens de passer 4 jours en montagne sans que ma compagne ne sache où j'étais

Par contre mes sorties sont archies préparées: études approfondies de la carte, recoupement de tous les topos, plusieurs semaines à l'avance.Quand je suis sur place j'ai l'itinéraire en tête.

Partir seul fait énormément progresser on ne peut compter que sur soi-même, on doit se débrouiller seul, c'est trés valorisant.

Bon, j'occulterais volontairement le côté sécurité

Olivier

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" Il faut échapper à son confort, le diable est dans l'apathie " (Sean Penn)

" Dans la vie, il faut trois ingrédients: du soleil, un belvédère, et dans les jambes le souvenir lactique de l'effort" (Sylvain Tesson)

Je pars la plupart du temps seul. Mais je n'ai pas de position arrêtée là-dessus, c'est aussi très sympathique et enrichissant de partir à plusieurs.
Pratiquer seul donne de bonnes et de mauvaises habitudes. Les bonnes: avec l'expérience, on devient plus sûr dans tous les terrains, même de moyenne difficulté, été comme hiver, avec une autonomie appréciable si des difficultés imprévues surviennent. Les mauvaises: à part le basique (piolet, crampons, raquettes), partir seul ne nécessite aucun matériel, même si j'ai toujours une ou deux sangles au fond du sac; de ce fait j'ai de grosses lacunes en matière d'encordement, de noeuds ou d'assurance en général, même si je sais m'attacher, assurer quelqu'un ou faire (pas toujours de manière orthodoxe...) un rappel. Mais je n'ai pas à ce niveau-là les automatismes qui seraient bien utiles pour progresser ou simplement gagner du temps.
Je prépare bien mes randos et mon itinéraire, ce qui ne m'empêche pas de me planter quelquefois comme tout le monde. Je donne mon point de départ, et le but de ma rando (avec étapes) avant de partir, avec le n° du PGHM du secteur. Je ne change pas d'itinéraire en cours de rando sauf si c'est dans le même secteur donc sans conséquence sur des recherches éventuelles. Par contre je ne suis pas très précis dans les horaires communiqués à cause des imprévus possibles, de toute façon ma femme sera par nature inquiète si je ne suis pas rentré avant 15H au moins...
Justement parce que je pars seul, j'évite le risque en partant du principe que je dois pouvoir refaire en arrière tout ce que j'ai grimpé auparavant, que ce soit en rocher ou en neige. De ce fait j'ai certainement manqué des choses par prudence, mais prudence est mère de sûreté, et encore plus quand on est tout seul dans un coin perdu, et ça m'arrive souvent. Ce qui explique que je n'ai pas de souvenirs de situations critiques à proprement parler, juste de moments tendus où du fait du terrain scabreux ou exposé, il a fallu rester bien concentré pour éviter toute erreur.