Sortie maintes fois reportée cause mto
, cette fois c’est la bonne : Jean-Marc m’avait proposé le tour du massif de Tabe, à la journée.
Donc dimanche soir, on pose notre camp de base au col de Montségur, sous l’œil bienveillant du château.
Le lendemain matin, départ à 5H45 du parking du col. Un lenticulaire couvre une partie du ciel, je sens que Eole va s’inviter à la sortie
Traversée ascendante dans la forêt avant de déboucher dans la Jasse de Taulat :
de là on voit notre futur parcours : et bien il va falloir affûter les mollets
Parce que si on démarre par le St Barth, le but du jeu c’est de rallier le mont Fourcat et bien sûr de rejoindre les voitures !
Les montagnes russes commencent par la pointe de Sept Font, dans la verdure, au-dessus de l’ancienne carrière ; ensuite ça continue de monter ; on chaussera les crampons sous le St Barthélémy ; les quantités de neige sont impressionnantes
; après avoir passé un beau mur de neige dur, on quitte les crampons et on arrive au sommet, 4h après avoir quitté le col de Montségur .
encore de la neige :
sommet :
Ca souffle déjà pas mal ; on croise un randonneur qui monte du col ; qt à nous, on entame la descente et on monte sur le pic éponyme au-dessus du col de Girabal :
On enchaine ainsi tous les sommets par les crêtes ; le tracé du GR se perd sous les éboulis :
les crêtes sont très ludiques et l’on pose qqfois les mains ; jamais très difficile, un peu aérien par moments, mais sans plus .Sauf qu’Eole nous oblige à jouer les équilibristes
Vers midi on est au Galinat ; on n’est pas descendu à l’étang d’Appy ; grâce à Cyril
, on savait que la, ligne de crête passait ss pb entre le col de l’étang d’Appy et le col de Cadène.
On se met à l’abri du vent et on mange. Puis zou, on repart, on n’a pas fait encore la moitié du trajet ; à ce moment- là le soleil fait son apparition, ça souffle très fort mais il ne fait pas froid.
Qu’est-ce qu’il est moche le col de Cadène
avec son pylone !! d ‘ailleurs on ne s’y attarde pas et on entame la montée( une de plus !) du pic de Han.
du St Bart au Fourcat, la route est longue :
Sous le pic,on a du mal à tenir debout ; je sors l’anémo : 108km/h de vent au plus fort des rafales ; un moyen à 90km/h
Eole ne décolère pas
, la progression est fatigante ds ces conditions ; surtout que, qd on voit la montée qu’il va falloir se fader pour aller au sommet du mont Fourcat, tout juste si les bras ne nous en tombent pas
dernier morceau de la journée; au fond le Fourcat :
D’un autre côté on sait qu’ensuite, c’est de la descente. Le vent est tellement fort, qu’il nous envoie des gouttes d’eau, arrachées aux petits laquets d’en bas ; arrivés au sommet du Fourcat on ne fait pas d’arrêt, on trace jusqu’à l’entrée de la forêt ; puis le temps se gâte et on ramasse qq grains ; puis descente interminable dans la forêt
jusqu’au village de Montferrier ; les pieds chauffent ; les km s’enchainent ; arrivés au village, on s’affale dans l’herbe.
On recharge les batteries parce qu’ensuite il nous faut remonter au col de Montségur où sont garées les voitures. Il reste encore 3 ou 4 km et un peu moins de 300m de D+ .
On prend une piste qui suit la route et pour les derniers 500m on finit par la route.
Le soleil est de nouveau caché et les nuages flirtent avec les sommets.
13H30 après être parti du col on retrouve donc les voitures.
Au compteur on relève 35,4km et 2700m de D+.
Superbe balade,
ventée certes mais qui vaut le déplacement
La fatigue est bien réelle,mais la boucle bouclée et le plaisir de l’avoir effectuée est incommensurable.
Très peu de monde sur la boucle : 2 randonneurs qui descendaient sous le St Bart, 1 qui y montait ; on a vu également 2 couples de lagopèdes et un orvet.
Pas un seul gibier, mais vu le vent, ce n’est pas tellement étonnant.
Presque tout le long du parcours on a vu des rubalises concernant le trail des Cîmes
Et grand merci à Jean-Marc, pour cette superbe sortie
Les photos :
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