Arrivés tôt au Plat de la Lau, nous évitons la foule pour une montée a la fraiche. Il faut dire qu'entre les trous souffleurs et la cascade de Nerech, de la fraîcheur il y en a
Nous nous rapprochons gentiment du refuge, la vallée du Riberot sort de l'ombre.
L'étang rond donne envie d'aller s'y prélasser, mais il fait déjà chaud et il ne fait pas partie (pour le moment..) de notre itinéraire
Un pêcheur a établi son camp au bord du lac, il y a pire comme site
Arrivés au refuge, dont le toit reflète celui du Valier, notre objectif du lendemain. Enfin..
Objectif du jour en fait, sous les conseils du gardien des Estagnous, plein de bon sens, pourquoi attendre la foule du Dimanche matin alors que la météo est encore stable pour probablement plusieurs heures. Apres avoir avalé une omelette nous reprenons donc le sentier, avec deux autres randonneurs nous emboitant le pas, eux aussi sont arrivés tôt mais avaient des doutes sur la praticabilité du dernier névé avant le col de Faustin.
De fait les gardiens ont creusé une véritable tranchée (merci merci
), le névé est raide mais avec le piolet ça passe bien.
En 1 bonne heure nous sommes au col de Faustin, la vue sur les sommets se révèle. On commence a apercevoir le massif de la Maladeta.
Un dernier névé sur la croupe du Valier et nous voici au sommet,
Avec Cédric l'électron libre qui faisait ici sa première randonnée dans les Pyrénées
La vallée du Muscadet, ou nous avions prévu de redescendre demain..
La visibilité n'est pas parfaite mais le massif de l'Aneto attire le regard meme sous les nuages
Les nuages ont l'air de nous donner encore pas mal de répit, le Petit Valier nous tend les bras, c'est parti! La cheminée d'accès étant enneigée nous escaladons facilement la faille directement a droite de ladite cheminée. En descendant vers le col nous croisons Francois (dans la montée sur la photo), le 2e électron libre
que nous retrouverons a la descente vers le refuge.
Le Valier vue du petit
Puis ça commence sérieusement a bâcher de partout, il est temps d'aller se boire un vin chaud aux Estagnous, au revoir les Valiers.
1 heure après notre retour au refuge, orage tonnerre et averse de grêle accueillerons le gros des marcheurs .. pas très prévoyants… qui sont montés dans l'après midi
. Certains arrivent trempés et transis de froid
Ce qui n'empêchera pas un superbe coucher de soleil, une fois les orages passés.
Suivant a nouveau les conseils du gardien (Merci Stephane
), ce sera le Pic des 3 comtes pour le 2e jour. Comme ça on évitera a nouveau la foule
Départ au matin, le refuge est encore calme.
Descente vers l'étang rond, et remontée vers l'étang long (pourquoi étangs et pas lacs? mystère…
)
Une bonne partie de la main courante permettant de longer l'étend par la droite ayant été arrachée par des glissements de terrain, il faut se débrouiller comme on peut. ça passe!
On s'y baignerait.. presque
Puis la montée vers le Port de Barlonguere, long névé qui se monte très bien. Regard en arrière vers les Valiers au fond a gauche
Apres le port, long contournement du Tuc pour atteindre la frontière, et une vue directe du Pic des 3 comtes et sa croupe sommitale aisée.
La montée est facile et aisée, la vue du sommet superbe, notamment sur les Valiers, encore eux. D'ici ils ont un aspect beaucoup plus imposant
![:]](./images/smilies/8.gif "Dan.San")
Zoom sur le Mont Valier, la tranchée dans le névé est visible en bas a gauche.
Versant Espagnol, très vert
Il est temps d'entamer la descente, avant les orages
Plus bas, pour traverser le torrent… ben par ou on passe nous?
De l'eau, de l'eau et encore de l'eau jusqu'au parking, au point que les cascades on des allures de geyser
Super weekend, 3 sommets au lieu d'un, et super rencontres avec Cédric et François
a vous , bref le Couserans c'est super!
Sip
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