Comme tous les ans, petite escapade dans les Alpes ; au programme, Roche Faurio, Barre des Ecrins, Grand Galibier et Aiguilles D’arves.
Mes compagnons : Nath, Olivier, Philippe, un Vosgien avec qui je pratique les cascades de glace depuis 3 ans maintenant et qui mourrait d’envie d’aller mettre ses crampons sur la Barre, et Dominique qui nous rejoindra pour la Barre et prendra ainsi sur sa corde Nath et Oliv .
En attendant que tout ce petit monde arrive , je fais des Vias ferrata ; le 3 au soir, l’équipe est là et le 4 au matin on monte au Pré de Madame Carle.
Ensuite c’est la montée au refuge des Ecrins, avec pause casse-croûte au refuge du Glacier Blanc .
En cours de route :
Le glacier Noir :
le Glacier Blanc :
Lorsque l’on arrive aux abords du Glacier Blanc, on cramponne ;quelques monstres béants nous font coucou
; on leur répond, mais de loin
Puis on aperçoit le refuge des Ecrins : bigre encore une centaine de mètres de D+ à s’avaler
La Barre fait sa belle
, avec le couloir de la Barre Noire, qui me fait forte impression
; c’était prévu que l’on monte par là et par la directe Coolidge, mais hélas, ni l’un et l’autre ne sont plus en condition
; il aurait fallu venir en juin !!
Bon en tout cas la Barre, ce sera pour le surlendemain : on s’acclimatera d’abord sur la Roche Faurio.
Les photos de la montée au refuge :
https://picasaweb.google.com/1127721545 ... directlinkLe lendemain, réveil à 3H30, alors que la nuit fut plutôt agitée
; un espagnol ayant eu des pb gastriques, crépira une bonne partie du sol du dortoir et le couloir du refuge
, obligeant le commando balais( gardiens du refuge) à entreprendre un nettoyage énergique à 00H30…
C’est donc la tête un peu dans le Q, comme l’on dit que l’on petit déjeune ; ensuite c’est parti ; beaucoup de cordées vont sur la Barre ; on est donc seul sur notre itinéraire, au moment où les autres cordées prennent à gauche pour attaquer la montée de la Barre.
On assiste à un splendide lever de soleil, et la Barre nous apparaît dans toute sa beauté.
La montée de Faurio n’a rien de bien technique ; on posera un peu les mains dans une petite cheminée puis on fini par un parcours d’arête.
A gauche, le sommet :
Un guide et ses clients se sont arrêtés avant le sommet ; on continue jusqu’en haut où l’on rencontrera notre vieil ami Eole, qui avait décidé de faire le voyage avec nous
La descente se fait par le même chemin ; en cours de route on entend et voit pas mal de chutes de pierres et glace sous la Barre.
En fait, ça parpine à longueur de journée !!
Les photos de Roche Faurio :
https://picasaweb.google.com/1127721545 ... directlinkDominique nous rejoint en fin d’après midi.
Le lendemain, réveil encore plus tôt, à 2H45 ; nuit toute aussi agitée cause ronfleur
Y en a donc qu’un qui a dormi ; devinez qui !!
Et ce malgré les efforts de Domi pour le faire taire !! Dès fois je me dis qu’un bon coup de piolet pourrait régler bien des pb
Bref, nous voilà parti pour cette fameuse Barre !! Peu de photos cause nuit ; mais une fois de plus le lever de soleil sur le Pic de la Barre Noire nous laisse pantois ; que la nature est belle !!
J’accuse alors un gros de fatigue
et demande à Philippe de passer devant ; les séracs craquent sans cesse.
Au fil du temps , mes forces reviennent
; on va se la faire cette Barre.
On arrive à la brèche Lory
la cordée de Domi s’y engage :
les prises sont excellentes
on garde les crampons. Proche du sommet, on croise des cordées qui en redescendent ; et hasard, ce sont dans les endroits un peu chauds que s’opèrent les croisements
L’arête est très sympa ; s’il fallait la comparer à une de chez nous, je dirais que celle du Qausémi s’en rapproche le plus ; bon, certes, l’engagement n’est pas tout à fait le même, vu que l’on se ballade à plus de 4000m et que si on loupe la marche, on a tout le temps de s’imprégner du paysage pendant le vol !!!
Retour direct case départ, et avec un peu de chance, au Pré de Madame Carle
Mais pas de souci, tout se passe bien ; je ferais l’intégralité de l’arête en tête, Philippe étant peu aguerri ds ce genre de sport !!
Sur la cordée de Domi, Nath en fera une bonne partie en tête .
Et c’est comme ça que l’on arrive au sommet, où la vue est époustouflante
on grignote un peu, puis on choisit d’ôter les crampons pour la descente de l’arête.
On tire le rappel pour arriver à la brèche puis on chausse de nouveau les crampons ; arrivés pratiquement sur le Glacier Blanc, l’orage nous rattrape, mais fort heureusement, ça ne dure pas ; ouf !!
Olivier remonte au refuge chercher qq affaires que l’on a laissé
puis c’est la longue descente au parking sous le regard bienveillants ( ?) des séracs :
On boit un pot au refuge Cézanne ; Philippe y passera la nuit, Domi rejoint sa femme et nous les Pyrénéens de Toulouse et Cerdagne rejoignons le camping d’Ailefroide.
Les photos :
https://picasaweb.google.com/1127721545 ... directlinkLe lendemain, la pluie s’invite ; Olivier repart sur Toulouse et Philippe dans les Vosges ; ne reste plus que Nath et moi.
Les 2 jours suivants sont pluvieux et donc nous forcent à annuler le Pelvoux
Le temps que la mto se calme, et que Nath me rejoigne pour le Grand Galibier, je monte au lac des Cerces.
Des fleurs dans tous les coins et des marmottons joueurs m’occuperont qq temps .
Comme le temps de tout mettre en ligne me manque, voici les photos du lac des Cerces et du Galibier :
Cerces :
https://picasaweb.google.com/1127721545 ... directlinkGalibier :
https://picasaweb.google.com/1127721545 ... directlinkEnsuite de retour du Galibier, j’amène Nath sur qq Via ferratas de Valloire, avant de monter bivouaquer sous le refuge des Aiguilles d’Arves.
Mais on se prendra un but aux Aiguilles : mauvaise interprétation du topo
et voilà qu’on se gourre de col et qu’on atterrit à celui de Petit Jean au lieu du col des Aiguilles d’Arves.
Bon d’ac c’est au dessus de 3000m, mais flûte !!!
Les photos :
https://picasaweb.google.com/1127721545 ... directlinkAu final, on a fait de splendides courses dans un cadre paradisiaque ; merci à mes compagnons de cordées de m’avoir accompagné ; ce fut une belle aventure