L’Ariège ensoleillée existe, je l’ai rencontrée
Si, si !!! D’ailleurs je veux les noms de ceux qui disent qu’il ne ft jamais beau en Ariège
Non contentes d’avoir mangé du cailloux à Gavarnie
, avec Sab on décide de s’en remettre une louche, pendant que Pascale repose ses tendons d’Achille.
Donc, direction l’Ariège, mercredi , avec au programme, la Pointe de Rabassère, le Turguilla et le Séron.
On passe la nuit sur le parking désert du plateau de Gérac.
Le lendemain matin, perception des grolles et du sac à dos et zou, nous voilà reparties vers d’autres aventures.
On parcourt le vallon du Turguilla avec un œil sur le Valier, mais ce dernier décide de rester caché :
et on ne tarde pas à arriver au 1° passage câblé ,suivi qq minutes plus tard, du second.
On passe près du petit étang de Piède et de sa petite cabane qui a l’air bien sympathique :
On arrive ensuite à la cabane du Turguilla, fort agréable. Et toujours personne sur le parcours ; bref, un havre de paix.
Le chemin est plaisant ; on monte jusqu’à l’étang de Réglisse, puis ensuite on en contourne une partie et on commence la grimpette vers la pointe de Rabassère
de très discrètes marques rouges, qui ont l’air bien anciennes, assorties de qq cairns nous montrent le cheminement parmi les cailloux.
Ecarquillez les gneux si vous voulez les voir
:
On pose le pied sur l’arête NW
et s’ensuit une longue montée vers le sommet
de temps en temps sur le fil, mais un Eole bien en forme nous fait vite revenir en contrebas.
On atteint enfin le sommet ; pause à l’abri du vent , où l’on a vue sur le pic de Couillac, le Certascan, etc… Pas mal minéral le coin !! Mais tellement beau
Puis direction le Turguilla. La descente de la Pointe est assez expo
: on descend par un couloir bien raide ou tout pas de travers aurait tôt fait de nous envoyer faire corps avec les cailloux d’en bas
. Puis on continue par une traversée qui nous amène au pied du Turguilla. Montée de ce dernier sans pb, mais un vent glacial au sommet ft que l’on ne s’y attarde pas
Vue du sommet du Turguilla :
On descend vers le Port de Sounou. Pause casse-croûte
juste en dessous.
Le paysage sauvage et superbe.
vue sur les lacs espagnols :
Pas l’ombre d’un quadrupède !! Mais où sont-ils ?
La descente du Port de Sounou vaut son pesant de cacahuètes
On louvoie parmi d’énormes blocs, aussi gros qu’une voiture ; et pas une Fiat 500, la voiture, hein !! Plutôt genre grosse berline !!
Une partie de la descente :
Mais là encore, la progression est assez aisée ; par contre lorsque l’on quitte cette zone d’éboulis, on arrive sur un terrain cassant, où y a pas de sentes( normal, c’est l’Ariège !) où les trous mettent à rude épreuve les chevilles. Genre terrain « (f) ouille-ouille-ouille !!!
On remonte sur la jolie cabane du Turon d’Ars,là aussi par un terrain de ouf( Sab a apprécié !!) où l’on fait une petite halte.
Jolie cabane, très propre, qui sent bon le bois ; bouteille de gaz de 13 kg + plaque de cuisson !!
Certes les matelas ne sont pas vraiment adaptés au châlits !!
Mais en tout cas, le coin est très calme et magnifique ; l’eau est à côté.
Au début j’avais pensé y dormir, mais comme il est 14H, un peu tôt pour déballer les duvets ! finalement, on se dit que dormir à la cabane du Turguilla ne serait pas une mauvaise idée, surtout que notre itinéraire nous ft y repasser avant de monter au Séron.
Donc, en avant Guingamp, on attaque la rude et looooongue montée du col de la Croix des Lauzes.
Regard en arrière sur la cbe :
Le début de la grimpette se fait dans du gispet, le truc qui glisse bien sous les pieds
, surtout que la pente est bien redressée. Ensuite on retrouve nos chers éboulis
et on arrive enfin au col
Le col au fond, Ã g :
il faut à peine une heure de la cabane au col. De là , on a vue sur notre grimpette à Rabassère, réalisée qq heures plus tôt.
Descente sur la cabane où l’on s’installe pour la nuit. De la journée, on n’aura vu personne !!!
Pas âme qui vive, pas l’ombre non plus d’une corne ou d’un sabot.
La montagne est à nous
Nuit calme ; on fait chauffer le petit poêle mais le genévrier comme combustible, ça s’épuise vite.
Et comme y a pas d’arbres aux alentours ….
Le vendredi matin de nouveau grand beau ; à peine qq cirrus de ci de là .
La montée au pic de Séron se fait tranquille en suivant le marquage rouge ( plaques vissées ds le rocher ). On pose les sacs pour finir le sommet
Avec vue splendide sur l’étang de Réglisse, Rabassère, Turguilla ; on a même vu un papillon géant se lancer à l’assaut d’un volcan !! Si, si
La preuve :
Alors, hein ? c’est pas vrai ? On aurait pu dire que c’était l’effet du vin de pissenlit que Pascale nous avait donné avant notre départ , mais comme seule Sab en avait bu( et ce, jusqu’à la dernière goutte
) j’avais encore ( à ce moment là ) , toute ma raison
; bon, d’accord peut-être que les effluves du vin avait entamé ma cervelle , mais tjrs est-il, que l’APN, lui avait toute sa mémoire ( numérique)
Après une pause contemplative au sommet
duquel on voit le parking, on entame la descente sur l’étang d’Aubé, surmonté de l’austère mais néanmoins terriblement impressionnant pic de Mède( ça se monte ce truc ?)
Le chemin serpente parmi des blocs, mais ça reste très agréable ; rien à voir avec la descente du port de Sounou.
A un moment donné on aperçoit furtivement, au loin, 2 randonneurs ; comme on ne les retrouve pas par la suite, on met ça sur le compte d’un mirage( ou du vin, c’est selon …)
Descente en douceur puis légère remontée au col de Cerda. Quelques minutes plus tard, on retrouve la voiture.
Le col de Cerda
Voilà donc une superbe boucle
loin du monde, dans un cadre sauvage avec de très beaux paysages. Et sous un soleil comme il en existe AUSSI en Ariège.
Il y a plein de possibilités de circuits, d’arêtes également. La piste entre Guzet et le plateau de Gerda passe très bien en voiture ; la station de ski a l’air bien sympa, qt à y faire du ski de rando. A creuser…
Voici les photos :
https://picasaweb.google.com/1127721545 ... directlinkVive l’Ariège ENSOLLEILLÉE.
Et sauvage.
Et caillouteuse
Et …pas avec des sentiers .