Il était une fois, il y a très longtemps, naissait une pyramide presque parfaite nommée QUAYRAT.
Il était une autre fois, il y a beaucoup moins longtemps, un peu moins de 6 ans en fait, un ours au pied pas très sûr et à la condition aléatoire, flanqué d’un Viking loin d’être un de ces Guerriers si terribles (pilou ! pilou ! ah là non je me trompe d’histoire) venus du froid, prirent un joli petit but au QUAYRAT.
Bon ils n’avaient pas démérité, le terrain vraiment hostile, la neige, le froid, le vent, ils avaient lutté jusqu’au bout, un but pris dans les dernières minutes des prolongations
, le monolithe en vue ! C’est vrai, les 2 lévriers Mitomat et Jack avaient vengé l’équipe, mais pour des vieux, l’échec est toujours trop dur !
Depuis cette date mémorable du jour des Morts (non pas des Maures, c’est une histoire romancée pas une bouffonnerie !) les jours sont passés, la neige est tombée (tombe la neige,…pas la peine Pteam c’est pas youtube !
Edit: quoique: ouvrir le lien dans un autre onglet et laisser filer la" cançon": https://youtu.be/J1k04LGD--g); merci fred ) elle a fondu aussi, les fleurs ont fleuri, les filles souri, et les…
Bref, donc depuis cette date, une blessure toujours présente dans la patte de l’ours, une amertume forte dans la bouche du Norvégien,
Surtout que la veille, Jordi, avait fêté ses 30 ans :
viewtopic.php?f=8&t=491830 ans déjà le petit Jordi ! dur dur d’être un B… !
Et puis aussi en cherchant sur la toile, il y avait aussi ça :
https://www.youtube.com/watch?v=rFUf9sbFDXM Ces souvenirs les hantaient, douleur de plus en plus insupportable: VENGEANCE !
Le soir, dans la pénombre des alcôves, au fond des bureaux, devant des écrans bleuis nos compères préparent cette vengeance.
Ils mettent tous les atouts dans leur jeu : une bonne condition physique, une époque plus propice, pas de neige pour cette satanée vire, des jours plus longs, plus d’habitude à respirer le gaz pour l’ours, un genou moins récalcitrant pour le rouquin. Une coéquipière qui passe partout pour peu qu’on l’y emmène pour finir de les motiver.
Le jour n’est pas encore levé lorsque depuis les premiers lacets ils voient les lumières des granges :
Le plafond est bas et une brume tenace les étouffe :
Après OO, ils émergent au dessus alors que le petit matin est là :
Le soleil se lève quand ils débouchent au col d’Espingo pour voir le monolithe leur adresser un clin d’œil:
Patiemment, ils remontent la sente, le pierrier, les autochtones ont un peu changé, gage de réussite (un lagopède déjà blanc comme la neige en 2009 !):
Derrière eux Saussat bleuit et Espingo bronze déjà !:
Le temps de photographier son gendarme et la première cheminée est vite avalée:
Puis le couloir toujours aussi raide mais nettement plus sec est vaincu et ils émergent dans la lumière:
Le petit QUAYRAT est à portée mais ce n’est pas son tour:
La fatigue est quand même là :
et le photographe va se concentrer sur l’objectif (pas celui de l’APN ! faudrait suivre un peu !),
par respect pour le vaincu, il immortalisera seulement le pano des vainqueurs et le retour de la "phase technique":
Les Spigeoles et au-delà , la crête Schrader/Abeillé et Batoua, Lustou, Estos:
Le Hourgade se dresse majestueusement au nord ouest, il ne sait pas encore que lui aussi sera vaincu pour la poule au pot suivante:
(en regardant le post du Hourgade de Lagrole vous pourrez apprécier la fonte des névés en 8 j !)
Les photos du retour:
La vire et son accès qu’il faut bien repasser:
ça y est, ils sont heureux nos 2 lascars:
Respect monsieur QUAYRAT !
Le reste sera beaucoup plus bucolique mais… un peu longuet sur la fin (enfin c’est ce qu’en disent nos pieds…):
https://www.youtube.com/watch?v=OnawEwDihf0(NB: je crois qu’ils le prononcent mal !)
Cabane de la Jasse de Girey, 1488 m