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Eterlou :
Moi aussi, j’étais un peu resté sur ma faim l’an dernier

, en particulier entre les port de Martérat et de Couillac. Bonne raison pour y retourner un jour.
Pour la météo cette année, ce fut d’une grande clarté.
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dédé : Merci
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dino : Merci pour le mot
Bah non, pas vu de mouflons. J’en ai vu d’autres fois sur le versant Ouest du Carlit, mais pas de ce côté. Pourtant, ils seraient tranquille entre le Punxo et le Carlit ou entre la stèle et le Castella.
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coll roig : un peu flippant ce que tu racontes-là … J’étais déjà méfiant pour les orages, mais là , ce le sera encore plus.
Quelle tristesse pour ce berger, ce doit être choquant.
Merci pour le cours de catalan
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Senpertar : Il me semble que tu es venu il n’y a pas longtemps. Tu devrais reconnaître des endroits.
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Lukesmith : Pourquoi je lis toujours tes messages avec le sourire ? Bah, sans doute parce qu’ils ont toujours une (grosse) pointe de finesse.
Oui, j’avoue, j’ai tué le suspense insoutenable d’avoir terminé une traversée à Banyuls et pas à Narbonne-plage
Tu avais suivi la
hrp ? un mix GR10-
hrp ?
Pour les PO. faut avouer qu’il y a
5 étapes sur 8 ayant un intérêt un peu limité, c’est dommage, surtout les dernières. Et la plus belle étape, toute en crête (col Nuria – Ull de Ter), est sans point d’eau.
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Ludo : Oh oui qu’il est top le taxi rouge !!
Eh oui, j’ai changé mes chaussures. Eh bien c’est une très bonne pioche pour son prix (60 € sur Trekinn). Aucun début d’ampoule ni même d’ échauffement du pied pendant les 8 jours , un vrai chausson. Je crois que je vais acheter cette
semaine trois autres paires pour les futures années.
Pour l’originalité, c’est effectivement compliqué à partir de Batère. Puis tous les hrpistes que j’ai rencontré voulaient aller au plus simple à la mer, ce qui se comprend après 30 jours de marche !
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Marc : Qu’est-ce qu’elles ont mes « fringues » ?
Ces trois-là ont fait les 915 km de ma traversée presque sans encombre

J2 : dimanche 2 août 2020Distance : 33 km D+ : 1840 m D- : 1640 m
https://www.openrunner.com/r/5839674Très beau temps ce matin, c’est cool. Et puis personne n’a osé bivouaquer ici par peur de l’orage sans doute.



Je démarre à 7 h 15 en espérant ne pas croiser trop de monde jusqu’au barrage des Bouillouses…
Ben c’est raté, même à cette heure-là , je vais rencontrer bien 150 personnes déjà prêts pour ascensionner le Carlit, et tout y passe : « Bonjour, Hola, Bon dia, Buenas ».
Quand j’arrive au panneau de départ à 7 h 59, je ne veux plus voir personne de la journée !!

Pour info, l’autre abri de jardin vert (estany sec) est aussi rustique que celui des Dugues

Appel d’offre à l’émission « Demolition express » sur RMC découverte : Un hôtel tout moche à raser

Un peu de culture…

… mais surtout de la contemplation avec la classique photo des Pérics

Et le beau vert du Pla des Bones Hores

Je longe la Bolloseta pour entamer le tour des étangs d’Esquits dans le sens horaire.
Jolie sculpture de cairns

Ca change de tout à l’heure, je ne rencontre absolument personne alors que c’est vraiment beau par là et très facile d’accès pour les familles.
Le pauvre estany del Raco n’est pas en forme

Le solitaire estany Llarg est magnifique


Plus bas, l’estany Negre fume en paix

Le grand estany de la Pradella pour terminer la boucle, avec le Carlit en face

Petite boucle tranquille que je recommande vraiment.
J’emprunte ensuite le monotone GR10 sur un kilomètre

Pour monter à droite vers le col del Pam. Là , par contre, à nouveau plein de monde

Autre appel d’offre à l’émission « Demolition express » sur RMC découverte : Des barrières de sécurité et des remonte-pente tout moches à raser


Première et dernière fois que je passe à ce col, rien d’intéressant à voir

Si ce n’est le Cambre d’Aze en face qui se dévoile dans la brume

Ouf, un sentier à gauche me sauve la mise jusqu’à Bolquère


Le Cambre se redresse…

En voilà deux qui ne feront peur à personne

Le train jaune passe à ce moment-lÃ

Le Canigou tout au fond à gauche et la belle parabole convexe du col Mitja

Montlouis et la Cabanasse.
La Cerdagne est sans doute le plateau le plus ensoleillé de France

Je retrouve avec plaisir Marc et Orion à midi pour passer une petite heure avec eux

13 h, c’est reparti, pour aller sur le Cambre d’ Aze, puis filer au Noufonts.
Le temps est incertain côté Espagne, je crains l’orage donc je ne perds pas de temps en chemin.
Mais que le sentier est efficace pour monter à 2710 m !!!
C’est raide tout le long, même si les photos ne le rendent pas forcément.
Et le sac s’est alourdit avec 7 jours de nourriture



En arrière

La belle muraille du Cambre apparait enfin. Que de couloirs pour les amateurs !

Sur la crête, les nuages de gauche ne m’inspirent guère…

C’est gris sur le pic de l’Orri

La croix du Cambre d’Aze

Je veux parcourir toute la crête jusqu’au pic de Noufonts, c’est pas vraiment la météo que j’espérais

Finalement, ça a l’air de passer

La belle, longue et botanique vallée d’Eyne en contrebas

La Serrat dels Llosers à gauche

Ca monte un peu dans la caillasse …

… et la facile tour d’Eyne est en vue

Le chemin parcouru depuis le Cambre d’Aze

La belle vallée de la Ribérola

Par contre, le pic d’Eyne est bouché…

A mi-chemin entre le col et le sommet, je ne vois plus rien

Heureusement, c’est évident et sans danger.
Bon, je sors quand même la boussole pour ne pas aller bêtement vers le col de Nuria

Voilà le nouveau genre de détritus que l’on va trouver dans les montagnes, snif

J’arrive au Nou fonts sans rien voir, mais ce n’est pas bien grave, je suis venu tellement de fois ici

Et je redescends vers le col de Nou fonts

Par bonheur, ça se découvre un peu en arrivant au col

Ce que les photos ne rendent pas, c’est le vent glacial qui vient de l’Ouest.
Je suis frigorifié en un instant et je pense pouvoir me réchauffer dans l’orri du col

Peine perdue, malgré toutes mes couches thermiques, je suis incapable de me réchauffer

Et puis, j’ai si soif que je file à la recherche d’eau au Planell de Nou fonts

Un peu à l’abri du vent, ça va mieux, mais pas d’eau dans les alentours. Où s’abreuvent vaches et isards ?

Il est indiqué une source une centaine de mètres plus bas mais je suis un peu circonspect à cette époque.
Eh bien si, une jolie eau pure qui sort … de nulle part

Pour échapper un peu plus au froid, je descends le verrou du Grau de la Valleta pour installer la tente vers 2400 m d’altitude

Vue sur le pas dels Porcs qui donnent accès rapidement à la vallée de la Carança, tout à gauche de la photo

Ce sera pour demain
