Aujourd'hui, au programme, vu le beau temps ( LA journée de soleil de cette semaine
)
Le couloir Antarès ( ça, c'était notre 1° idée) dans le Pic des isards , au Pas de la Case.
Nico : la neige qui est retombée ( une vingtaine de cm, a changé la donne
tu vas comprendre dans ce qui suit)
Je suis partie avec Sabine, une copine.
Après avoir fait 3 fois le tour pour trouver une place de parking, on fini par se poser ( devant Olympia Sport, pour ceux qui connaissent; mieux que dimanche!!!)
On chausse les raquettes qq minutes plus tard et en avant
Surprise: la neige est légère et la trace est marquée mais on la quitte assez vite pour se diriger vers le Pic des Isards; objectif : couloir Antarés.
Déjà pour atteindre le pied du couloir, la neige se transforme en semoule, jusqu'au genoux; on aurait pu s'en contenter
Et ben non
Très vite on brasse, mais on brasse, un truc de dingue
)
Et puis bien sûr y a que nous à tracer; pas marrant ss ça; alors on se relaie; en approchant du pied du couloir, on fait du surplace : de la neige jusqu'en haut des cuisses: et encore: heureusement que Dame Nature nous a équipé d'un entrejambe
Au moins, ça limite l'enfoncement; enfin, pour l'instant.....
On s'équipe, et roule ma poule, je me lance, suivi par Sabine; et là les ennuis commencent
Une semoule digne du meilleur couscous
Mas ça, c'est rien : au bout d'un certain temps ( sacrément long tellement la progression est pénible), on arrive le nez sur un bouchon, qui bloque l'accés.
Mais un bouchon de m..... : pas assez dur pour y ancrer les piolets; à droite qq fissures : super je vais pouvoir étrenner mes CHERS camalots; et là paf : la loi de Murphy ( ou loi de l'emm....ent maximal) : pas assez gros
Bon sang si ces machins étaient moins chers je lui aurais pris le stock au vendeur; y en aurait eu au moins un qui aurait fait l'affaire
Et là , Sabine qui confirme que ses coinceurs st restés dans le garage
Matos adéquat absent, on préfère renoncer non ss avoir retourné le pb ss ttes ses faces;
De tte façon, hors de question de prendre des risques inutiles, le bouchon, on attendra qu'il saute!!!
Des " 'achement plus balèzes "que nous auraient ss doute trouvé une solution, mais bon, on est venu là pour se faire plaisir, pas pour revenir les pieds devant
Dons, pas démontées pour autant, on va sur l'Avalon, couloir situé un peu plus à droite de l'Antarès.
Et là , fi de l'entrejambe, ds la traversée, c'est jusqu'à la taille que l'on s'enfonce; Faisant 20 kg de plus que Sabine, je prends un malin
plaisir à faire du surplace ( j'te monte un pied , y r'descend aussi sec) et à creuser mon trou ( j'vais bivouaquer là , moi tiens
)
Au prix d'efforts épuisants je rejoins Sabine, qui en bave aussi.
L'intégralité du couloir se fera ds une " p....ain de neige de m...e" comme dira Sabine
D'ailleurs on fera une variante qui au finale s'avèrera plus longue, puisqu'on rattrapera la pente de l'Antarès. ( ben quoi, à y être!!° Donné pour max 50), moi je dis que quand on est dans la pente, le nez à 2/3 cm de la neige, c'est pas du 50°; non, non.
Et c'est pas non plus une histoire de longueur de nez
Ni une histoire d'âge ( ds le genre avachi sur ses cannes de vieillesse!!)
On en a ch... ( y a pas plus fort comme mot, sinon, je l'aurais mis
) mais je vous dis pas à quel point
Mais on s'est bien marré aussi.
Enfin, on le sort ce couloir!!!; sur la crête : un vieux copain nous attendait; EOLE, rentré de vacances, donc
Bien entamées les forces,quelles sont.
Parce que bien sûr, dans la dernière longueur, juste avant le sommet, on patauge dans la semoule, ou le yaourt, au choix; bref, à nouveau on fait presque du sur-place
Jusqu'au bout, on en aura bavé des ronds de chapeau
Mais comme on se disait, c'est pas mal non plus,on est dans d'autres conditions;
en tout cas à ne pas faire avec des, qui ont une petite forme physique : c'est assuré que " celui-qui-a eu-la-bonne-idée-de-faire-ce-fichu-couloir" redescende avec qq piolets plantés dans le dos
Vu le vent qui souffle, on décide de manger plus bas, après la descente ( qui me vaudra une bonne gamelle ( ben quoi, un trou
)et dont la cheville n'a pas apprécié du tout; mais alors pas du tout
Bah, la bête a la peau dure
Ah, oui, on a eu droit au " braillage" des andorrans.....mais moins fort que dimanche ( zavaient dû mettre une sourdine
Les photos:
le plat du jour, le Pic des Isards:
le plat de résistance, le couloir Antarès:
...et la surprise du chef:
Vue du bas:
la trace...euh, de sanglier?
le couloir Avalon : jusqu'Ã la lie, on le boira!!
Enfin, la sortie, avec vue sur l'Esquella Nord:
la trace dans la partie supérieure:
plus précisément:
on devine la trace ( photo prise au retour, of course!):
itinéraire de descente; on a suivi la crête au sud et pris avant la porteille de font nègre:
une touche de printemps, au retour entre le col de Puymorens et Porté:
Conclusion : superbe sortie, magnifique couloir, même si ce fut dur physiquement ( pas de difficulté technique pour l'Avalon,) côté AD-, 200M; en fait vue la variante que l'on a ft, plus long; l'itinéraire normal ns aurait fait arrivé à un point plus bas, dans des pentes moins redressées; en tout cas même si on était bien fatiguée, on a trouvé qu'on était mieux là à en baver qu'à faire du tricot