Pour le gros moi, ce mois d'Août 1/2 aura été un mois de glandouille. Un seul sommet : Madamète,
Vu de là -haut, le N. est toujours aussi beau.
Voyou vous explique qu'il y avait du vent
Kabot, va.
On y est allé plusieurs fois, on ne va pas venir vous le dire à chaque, on aime bien. On a encore des sentiers à y découvrir.
Le plus drôle, c'est qu'une fois, on s'est retrouvé à la hourquette d'Aubert en voulant aller au col de Madamète; une autre fois, on s'est retrouvé au col de Madamète en voulant monter à la hourquette d'Aubert. Ce que c'est, hein, le destin. De toute façon, le résultat est le même : on arrive là -haut, on s'installe. Voyou se charge de montrer qu'il y a du vent.
Après on regarde le soleil se lever. Le gros en oublie sa passion pour les marmottes, un court instant.
C'est toujours un instant magique. C'est tellement court ! Encore qu'il y ait de différences, et on pourrait dire, comme pour les vins, qu'en certains endroits, les levers de soleil sont plus longs en bouche.
Nous, on essaie de les faire durer le plus longtemps possible.
Et nous, c'est bien nous. Vous pouvez m'en croire, les émotions étaient sur terre bien avant l'espèce humaine, et nous n'y serons plus qu'elles y seront toujours.
Bon, et après que soit passé le moment que nous étions venus chercher, on redescend tououououout doucement.
Ploum
Ploum
Ploum
Voyou reprend son activité favorite.
Il rêve de neige fraîche.
Des fois j'ai une idée, alors je lui dis "viens ici, gros chien qui pue". Voyou n'est pas susceptible.
J'ouvre grand les yeux, comme Gréziolles m'a appris.
On dérange tout c'qu'on peut. Déranger, on aime.
Même les grenouilles.