Bonjour
Mon APN resté coincé faire la sièste dans la boitte à gants
Ce sera donc mes impressions en noir sur blanc.
Il est des sommets dont on entend rarement le nom, et c'est toujours au detours d'une bribe de conversation volée par ci par là , des accidents d'oreille en somme. Ces sommets confidentiels ont tous un point commun: A leur évocation, ceux qui en parlent ont comme un petit plissement de paupière, le coin de la lèvre qui remonte un peu, et, dans les yeux, la lumière qui s'allume.
Le
Lauriolle est de ceux là .
Et partir à sa découverte me laissait une drole d'impression, entre exitation et trouille bleue
La journée commençait bien mal puisque à 5 Km du RDV, en passant par le Béarn
vert cher à Naulech....Il pleut
Robert, impressionnant d'optimiste me rassure ( à moitié ) avec une notion fumeuse et néanmoins Béarnaise: Ce qui nous attend aujourd'hui, c'est de la brume sèche !!!????
Loooooooooongue montée par la piste dans la brume sèche qui, sans nous tremper aux os, supporte alègrement le port de la veste imperméable au cas où, n'est ce pas
C'est là que la journée a basculé dans le tout bon.
Le soleil se pointe et nous découvre en tout premier ce fameux
Lauriolle, les photos de Peio et futures de Robert sont explicites, il a une gueule d'enfer, le bébé
.
Un peu habitué aux facecies de la Old, je me dis qu'on va aller au petit col à gauche et que en contournant par l'autre coté, on va se trouver un bon petit chemin. He non, raté, il parait que la face nord est pire encore et que pour ce jour, il faut oublier le mot chemin et aussi sentier, voire aussi sente
lagrole a écrit:
l'un des sommets les plus délicats (et dangereux) de la région
lagrole a écrit:
La plaine d'Ibech, premier et dernier site reposant de la journée:
Un bon résumé.
La montée est effectivement particulièrement rude, le terrain est NON confortable ET de croulant à fuyant suivant l'humeur.
Suit le gros morceau décrit:Cheminée, vire, mur, crête. TOUT est expo, mais avec beaucoup de patience, et aussi un peu les genoux, piolets, tout ce qui peut accrocher. Le sommet est atteint sans que ce soit trop la CROIX et on avait oublié la bannière de toute façon.
Il est des sommets dont la montée est "compliquée" avec gymnastiqueà tous les étages, mais une fois le cairn sommital photographié....la descente aux voitures est une gentille promenade.
Le
Lauriolle n'est fait pas partie, Helas. Il faudra donc redescendre par
GRAND MOMENT DE SOLITUDE.
Heureusement, pour que l'histoire ne finisse pas sangante, Robert me sangle..et avec l'aide de Peio pour la vue "d'en bas" la négociation avec les rochers pourris et le gaz en embuscade se termine par un accord de principe au pied de la chemineé. OUF
Le reste de la sortie, c'est toujours pas facile, raide et croulant. Enchainement arrête, sommet, arrête à nouveau, mais à l'antécime du pic Larrié: STOP notre élan sera bloqué par une rupture de crête invisible jusqu'alors.
Compensation à la frustation.
Nous étions un peu juste question temps, ben, là , les aggapes se sont prolongées à notre grand plaisir..
Descente dans la bonne humeur habituelle surtout que rapidement nous sortirons du terrain à izard pour enfin débusquer un vrai chemin.
Merci Peio et Robert, quelle superbe journée. J'ai quelques souvenirs
à ruminer
DEDE et CATHY
Belles balades
Eyra