Adieu !
Serait-ce une invitation ?
Serait-ce des compliments ?

Merci beaucoup, je participerai avec plaisir à cette journée, en plus normalement je serai encore dans le Gers à cette période, je pourrai ramener des spécialités à base d'animaux à plumes !

Mais rien de sûr dans le planning pour l'instant, je dois me concerter. Ce qui est (presque sûr) c'est que je vais amener ma môman et ma cousine promener vers Nistos le 27 ou le 28.

A voir quoi, mais j'ai très envie de rencontrer des membres du forum !


PS : je te fait un MP de suite Alain

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La nature nous a donné deux oreilles et une bouche pour écouter le double de ce que l'on dit.

Ourson Power

Les photos de l'Ossau me laissent sans voix ! Quant à la suite t'as clairement un don pour la rencontre !
Par contre y a un truc que je pige pas quand tu dis que tu ne voudrais pas le faire dans le sens ouest-est à cause du soleil dans les yeux... Vu que tu n'es pas un lève tôt, tu marches plutôt l'après midi ...alors avec le soleil qui tourne... Enfin bref ! Pour ma part le seul endroit où le soleil m'a gêné c'est pour monter au col Curutche.

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Adieu Franck !

Merci pour ton message.
J'ai bien l'impression que les gentils chambrages sur "bon ou mauvais sens" t'ont touché.
Je te réponds un peu plus longuement plus tard.

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Ourson Power

ça titille ma curiosité de le faire dans l'autre sens... On en parle ma femme et moi... Quand ? Sais pas...

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Aaaah quand même !

Bonne année à toi, à ta femme et à tout ceux qui liront !

Suite et fin très bientôt

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Ourson Power

J33 06/09/12 jeudi

Je me réveille naturellement vers 6h30, encore une super nuit !
Je prend un bon petit déjeuner à base de café et de pastis (le gâteau ! ) rapidement car les vaches attendent pour la traite à laquelle je ne participerai finalement pas.

Je file vers 9h, enchanté par cette rencontre et cet accueil vraiment sincère. Je remercie le berger mais il n'accepte pas mes remerciements et insiste pour dire que c'est lui qui me remercie pour ma visite improvisée.

Bon ben mec je te remercie quand même ici , super soirée, discussion très intéressante et une petite approche de la vie à l'estive en solitaire qui n'est pas si solitaire que ça en fait.
Autant pour l'itinérance en solo que pour la vie de berger à l'estive, on est d'accord pour dire que finalement on n'est jamais vraiment seul, les animaux, les arbres,..., la montagne elle même vit et sa présence est permanente dans ces deux cadres.
Bien sûr de temps en temps on éprouve le besoin de voir des humains mais sans être asocial, seul en montagne on se sent tout les deux pas si seul que ça...

Sans transition, je me retrouve à grimper dans la forêt en direction du col de Lazaque et j'y surprends cinq isards encore une fois à moins de cinq mètres.
Quelle chance surtout quand on pense qu'avant de partir pour cette aventure, je pense en avoir approcher au plus près à trente ou quarante mètres.
Les alpins me contrediront sûrement (à tort !) mais pour avoir observer plusieurs fois les deux espèces, pour moi le rupicapra pyreneica est bien plus élégant que le rupicapra rupicapra, na !

Arrivé au col :



Une fois le col franchi, je rencontre un garde du parc et lui lance un grand bonjour !
"Chut !" me fait t-il sans même répondre à mon bonjour (le vilain) et toujours en chuchotant :
"Il y a des isards dans le coin, si vous voulez les voir il ne faut pas faire de bruit."
"Pff, ah ok mais je vais dans l'autre sens ! Bonne journée !" (en chuchotant fort ! )

Je continue toujours entre alpages et forêts dans cette vallée d'Aspe que je trouve vraiment très belle, encore un nouveau décor en quelque sorte :







J'arrive sur la route (beurk) près du centre pastoral de Peyrenère et m'empresse de la quitter. Dans la précipitation je me suis trompé de chemin, j'imagine qu'il aurait fallu un peu plus marcher au bord de la route pour rejoindre le parking de Sansanet mais ça n'était pas très engageant et j'ai commencé à monter sur la piste carrossable (euh moyen carrossable quand même) partant SSW de la station d'épuration.

Je m'aperçois de mon erreur un plus haut, je décide donc de continuer à monter et de prendre "à droite" vers 1500m (après avoir un peu hésité à rejoindre le lac d'Estaens via le GR11 tout proche, mais n'ayant pas la carte côté espagnol, ça me paraissait un peu trop aléatoire sinon la "vraie route" ben c'est un kilomètre de route justement ).
Finalement c'était "un mal pour un bien" car se promener au coeur de cette forêt fut un réel plaisir.

J'arrive ensuite facilement au parking de Sansanet où je fais une petite pause vidage de poubelles !
Il y a beaucoup de gens qui montent au lac d'Estaens mais, de ce fait et connaissant sa réputation, je décide de ne pas y aller, ça me fait une bonne raison de plus de revenir balader dans cette jolie vallée (notez la rime).

Deux cent mètres après le parking, je commence à rattraper un couple avec un enfant qui m'a gentiment dit bonjour au parking et voit le monsieur du couple jeter son mégot par terre et continuer comme qui rigole.
Là je vois rouge, je ramasse son mégot, les rattrape en courant et, en lui tendant son mégot, dis sèchement au monsieur :
"Il me semble que vous avez échappé ça, un très bon exemple pour votre enfant !"

La suite n'est pas très jojo...le monsieur prend le mégot et le jette à nouveau par terre en me demandant si je vais lui mettre un pv !

Oulala, sa femme m'empêche de déborder en s'énervant la première contre lui. J'étais vraiment à deux doigts d'exploser (ou de l'exploser) mais cela me calme directement, je me mets un peu en arrière en fixant ce gros con (désolé pour la vulgarité, c'est la deuxième du récit mais je l'assume complètement) et assiste à leur engueulade avec un grand sourire. Il insulte sa femme et moi par la même occasion, puis me demande en furie complète de m'en aller (plus vulgairement bien sûr).

Je lui réponds avec un grand sourire très calmement et poliment que je ne bougerai pas tant qu'il n'aura pas ramassé son mégot. Ils continuent à s'engueuler un moment puis il finit par se calmer, ramasser son mégot et même presque avouer sa faute.

Ok, satisfait je reprends mon chemin sur un : "Bonne journée madame et bon courage !"

Bon je leur ai peut-être un peu gâché la journée mais j'espère les avoir un peu sensibilisés. Etant moi même fumeur, pour la rando j'ai une "poche qui pue" en guise de cendrier et je dois dire qu'elle est souvent plus remplie de mégots trouvés sur les sentiers que par mes propres mégots.
Je suis quelqu'un de très calme et tolérant mais pas pour ce genre de choses...

Après cet interlude fumeux, en avant !

Je rencontre le berger d'Escouret avec son troupeau et m'engage sur le sentier qui est toujours en forêt, c'est très beau mais il y a des coupes en ce moment et le sentier a bien morflé avec le passage des bulldozers qui l'ont transformé par endroits en un véritable aqualand de boue !
Pô grave, à ces endroits je coupe direct dans la forêt, je passe ensuite dans une charmante petite clairière avant d'aller voir la cabane d'Espélunguère.

J'y trouve Pierre le berger qui me propose directement de profiter de sa gazinière pour préparer mon repas.
Il est midi et demi, on mange donc ensemble, j'apprends qu'il a soixante-huit ans même s'il en paraît facile dix ou quinze de moins. Je lui raconte ma rencontre et ma soirée d'hier (chez le berger), il le connait très bien et me dit que c'est un jeune berger qu'il estime beaucoup, moi aussi.
Il est vraiment très gentil, il m'offre le café et même un brugnon pour la route.

Ensuite on se sépare car il doit aller voir ses brebis et il m'indique un petit raccourci pour rejoindre mon chemin.

Quel accueil spontané et chaleureux !
Pierre, je ne manquerai pas de vous rendre visite bientôt sachant que vous n'êtes pas la seule personne de valeur que je veux revoir dans le coin.
Salut et merci, votre accueil m'a vraiment fait chaud au coeur.

Ensuite je repars avec pour objectif de vite trouver un coin pépère pour la sieste, mais vite, vite, vite, si vite qu'en fait je ne me suis arrêté qu'une fois arrivé au refuge d'Arlet deux heures après avoir quitter Pierre.

L'itinéraire était très beau encore une fois, une trentaine de vautours fauves tournaient au dessus de la cabane Grosse.



Je viens de là-bas :



Montée après la cabane Grosse :



Et le vallon après le col de Lapachouaou est aussi vraiment charmant tout comme la vieille bergère que j'y ai rencontrée , encore un sacré bout de femme dont on parlera avec la gardienne du refuge d'Arlet, très mignonne d'ailleurs.

Au refuge elle est un peu embêtée de ne pas pouvoir me vendre grand chose, je suis toujours en manque de provisions sucrées et lui prend ce qu'il reste, du pain d'épice et des mars (et ça repart ! (accordez la moi, j'en suis pas à une blague pourrie près t'façon ), et une petite bière bien sûr.

Il est 17h et je ne compte pas m'arrêter là, j'ai encore la patate et aucune envie de dormir au refuge. La gardienne m'indique la cabane d'Ibosque qui est apparemment ouverte et plus utilisée depuis un moment, elle me précise bien que ça risque d'être un peu sale à l'intérieur mais je me dis que ça fera bien l'affaire.

Au lieu de me diriger vers la cabane, le temps étant clément je monte vers le col d'Arlet pour voir la vue côté espagnol puis j'enchaine en suivant la crête frontière jusqu'au pic d'Arrailly.

Arlet c'est en bas :







Ecrit (et photographié) vers 18h au sommet du pic d'Arrailly (heure non notée)

Un dernier coup d'oeil vers Arlet et l'est :



vue quasi plein nord :



Je suis ensuite un peu la crête puis trouve quelques cairns qui me décident à descendre dans le thalweg juste avant le pic Rouge. La descente est un peu raide mais ça valait trèèèès largement le coup.



J'arrive peu après au col de Saoubathou après avoir salué un berger avec son troupeau en contrebas , je jette un coup d'oeil vers mon chemin du lendemain qui a l'air sympa et descend ensuite aux cabanes d'Ibosque.



Il y a deux cabanes et de l'eau pas loin, une qui est une sorte de remise avec un enchevêtrement de planches, matelas éventrés et bordels divers, et l'autre avec une table et des bancs et une petite mezzanine pour un. C'est tout petit, un peu sale et évident que personne n'a mis les pieds ici depuis quelques années.
J'hésite un moment puis fait un peu de ménage et m'installe comme je peux à l'intérieur.

Il y avait même un nid avec un oeuf, je l'ai déplacé dans l'autre cabane en utilisant des herbes pour le saisir afin de ne pas mettre mon odeur dessus et ainsi éviter que les parents l'abandonnent. Pendant que je déplaçait le nid, un oiseau tourne autour de la cabane en sifflant. Un peu plus tard ne le voyant plus, je m'approche silencieusement de la cabane au nid et mission accomplie, le piaf est en train de couver son oeuf, cool !

Je me prépare une bonne grosse tambouille (étonnant !) dégustée dehors avec les lumières de la fin de cette belle journée animée et vais me coucher avant la nuit.



Ecrit après 21h à la cabane d'Ibosque, au lit

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Ourson Power

Ah là là juste une bière à Arlet c'est pas bien ! Comment va-t-elle faire son chiffre d'affaires hein ?

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Euh pour ma défense, j'ai aussi pris cinq Mars et un pain d'épice entier !
Et puis je sais que ça ne nourrit pas son homme (ou sa femme) mais j'ai dit qu'elle était mignonne !

Edit : je rajoute aussi le lien vers le site du refuge d'Arlet : https://sites.google.com/site/refugearlet/

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Ourson Power

J34 07/09/12 vendredi

Toujours pas de mauvaise nuit, j'ai très bien dormi dans cette cabane abandonnée même si je craignais un peu qu'il y ait des puces.
Levé à 5h45, je prépare mon ptit déj et sors pour le manger.
Et là, bonne surprise, on voit l'Ossau alors que je lui avais fait mes adieux depuis le pic d'Arrailly pensant ne plus l'apercevoir après.



Allez c'est les derniers jours, on se fait le lever de soleil en entier :



Oucétykivasortirdonc ?



Tadam !









Encore un très beau lever de soleil, je quitte la cabane au moment où le disque apparaît. Finalement elle est bien chouette cette cabane, c'est dommage qu'elle ne soit pas entretenue, je pense que j'y reviendrai un de ces quatre pour l'arranger un petit peu.

Bye l'Ossau !





Et après le col de Saoubathou, les crêtes à parcourir et même ptèt bien le Pic d'Anie que l'on aperçoit au fond ???



Le parcours de crêtes jusqu'au col de Pau est superbe. En bas les chiens des cabanes de la Cuarde m'ont repéré et font un boucan d'enfer, moyen pour la discrétion.
Je rencontre quelques vaches mais pas une seule personne, j'ai encore une fois le sentiment d'être ici à ma place et que ces crêtes m'appartiennent un petit peu ce matin, c'est très jouissif.



Un dernier coup d'Ossau :



Malgré tout, une certaine mélancolie s'installe en moi car je sais que je dois décider de la date d'arrêt.
Mon impératif que certains connaissent est le 18 septembre en Languedoc-Roussillon mais j'hésite vraiment, la raison me fera arrêter dans deux jours avec quelques regrets, snif j'aurais bien visité les montagnes basques...

Encore un peu de crêtes, vue côté français près du col de la Cuarde :



Plein sud vers l'Espagne :



Regard en arrière :



Espana :



Et en avant :



Après le col de Pau, je bascule en Espagne dans un très beau vallon. Je me laisse aller et descend un peu trop bas rive gauche presque jusqu'à la cabane à 1750m environ, je remonte et galère un petit peu à trouver le départ de la sente cairnée qui contourne le pic d'Araille par son flanc sud.
Je finis par en trouver une, je ne suis pas sûr que ce soit la bonne (enfin celle indiquée dans le topo) mais elle me mène jusqu'au sentier qui rejoint l'Ibon de Acherito. (Je pense que je suis passé un peu plus haut que la sente prévue mais vraiment pas sûr, c'était peut-être la bonne).

J'arrive ensuite à l'Ibon d'Acherito, le site est vraiment superbe avec le petit cirque qui domine. Je m'y arrête un moment pour me laver et profiter des lieux où je suis toujours seul.



On repart :



Sans oublier le petit coup d'oeil en arrière :





Je monte ensuite au col d'Ansabère duquel je découvre les Aiguilles pour la première fois, franchement je ne m'attendais pas à ce que ce soit si beau.



Suite de la photo précédente avec la Table des Trois Rois (entre autres) :



En face, j'aperçois un feu dans les herbes, bizarre. Un dame arrive peu après et on se demande ensemble s'il ne faudrait pas appeler les pompiers mais juste après arrivent les gens qui l'accompagnent, ils nous disent que cela doit être de l'écobuage, ouf !

Je descends ensuite prendre de l'eau et faire une petite pause au lac d'Ansabère où je salue quelques personnes dont une dame seule et un monsieur avec un chien qui sont tranquillement installés au bord de l'eau.

Je continue ma route pour m'arrêter manger à l'ombre d'une des cabanes d'Ansabère où je dis bonjour au berger qui a l'air un peu ours. Il y a deux cabanes ouvertes pour les randonneurs et je suis dans celle du haut qui a une table, des bancs et une cheminée.

La vue est top sur le col de Petrageme avec à sa gauche le pic éponyme et à sa droite les Aiguilles et le pic d'Ansabère :





Il est temps de faire un point itinéraire et nourriture, je n'ai plus grand chose à manger et il est 13h bien passé donc j'exclue non sans regrets le passage par la Table des Trois Rois et le bivouac près des sources de Marmitou que j'avais prévu, je ne peux m'engager vers là-haut sans nourriture et si tard dans la journée.

Tant pis, je descend vers le parking du pont Lamareich en traversant la forêt puis une jolie clairière avec quelques chevaux. Dans la forêt, j'ai à nouveau croisé le berger qui remontait en véhicule 4x4, il m'a fait un grand salut, sympa cet ours en fait.

Même casting depuis la clairière en sortant de la forêt :



La Table :



Mais pour moi c'est par là :



Dernier regard, ça pète quand même :



Avant le parking je rattrape la dame du lac,Viviane... ...non en fait elle s'appelle Pierrette et passe quelques jours dans ce coin qu'elle adore. On discute un peu en marchant et elle propose de faire un détour par Accous pour me déposer au supermarché. La gardienne du refuge d'Arlet m'avait dit que l'épicerie de Lescun était fermée contrairement à mes renseignements et je lui ai fait confiance.

Merci beaucoup Pierrette pour le transport et le moment partagé en ta compagnie !

Pierrette voulait même m'attendre devant le supermarché pour ensuite me remonter à Lescun, quelle perle !
Mais j'ai refusé ne sachant pas vraiment quoi faire par la suite.
Que faire ?
Je ne sais vraiment pas mais le ventre prend la décision de faire quelques courses avant tout. Une fois dans le supermarché, je me dis que déjà je me prévois un bon repas pour ce soir et deux ou trois jours de nourriture, on verra après...
...après je fais mon sac devant le supermarché, je détonne apparemment un peu par ici et j'ai droit à quelques regards de travers quand je dis bonjour à certaines personnes.
Je boucle mon sac avec un poireau qui en dépasse, je m'apprête à partir quand une jolie fille me salue et me dit :

"Ah le poireau qui dépasse du sac, ça c'est l'histoire de ma vie car je suis toujours en vélo moi, bonne journée !"

Et elle file, je vais ensuite me poser au bar juste à côté boire une bière. J’y rencontre un marcheur-stoppeur un peu hippie qui compte aller au Portugal et qui va avec un autre gars croisé au supermarché passer la soirée dans une communauté, la Plume.
Ce dernier m’accoste également et après de grandes envolées sur « la société, elle n’a que des problèmes, blablabla, sauver le monde, blablabla, etc… », il me propose de me joindre à eux.
Oula, je décline gentiment mais fermement l’invitation, très peu pour moi, j’ai envie d’aller dormir au gîte à Lescun pour découvrir ce lieu avant de rentrer et pas de passer une soirée avec ces gens que je ne sens pas très clairs.

J’arrive facilement à Lescun après deux fois trois minutes de stop , d’abord avec un couple très gentil puis avec un monsieur de Lescun et ses enfants.
Merci à eux.

L’épicerie était ouverte , j’aurais pu me ravitailler plus vite et peut-être aller bivouaquer un peu plus haut mais bon…je m’installe au gîte.

Ecrit vers 17h au gîte de Lescun (heure non notée)

La soirée se déroule très bien, plusieurs autres personnes sont installées au gîte et je discute tour à tour avec chacun :

Une dame très gentille qui est ici pour quelques jours mais ne peut plus marcher comme elle veut à cause d’un problème médical.

Deux filles venues pour le week-end et qui comptent monter au col d’Ayous demain, je leur indique un itinéraire plus court que celui qu’elles avaient choisi.

Beniat, 47 ans, « effortphysiqueaddict », qui a apparemment fait une bonne performance au trail du Montcalm cet été et qui est là pour préparer un projet de (sacré) parcours dont il me fera part mais qui doit pour l’instant rester secret…

Trois gars un peu plus âgés qui viennent eux aussi balader dans le coin et qui partageront mon dortoir.

Salut à tous !

A part Beniat, j’impressionnerai encore une fois tout le monde avec la montagne de pâtes carbo-poireaux que je m’enfilerai, il faut dire qu'il a lui aussi un bon appétit.

Après une petite balade en solo dans le village, je discuterai longuement avec Beniat et irai me coucher en dernier vers minuit.

Ecrit entre 23h et minuit au gîte de Lescun

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Ourson Power

Bonjour zorey

Un peu plus assidu à ta chanson de gestes depuis que les effluves océanes devaient te caresser les narines...Depuis le Balaitous en gros, je tiens à te souhaiter la bienvenue à toi et à ton épopée en nos terres occidentales.
Comme l'Ossau nous marque !!!!
Bravo, bien sur, pour ce fil qui me fait réver, mais surtout pour ce ton si rare.
A l'espoir d'une rencontre....Occasion ratée au grand raout des foies gras...Pas grave.
Eyra

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En la cuesta del mudo...Se callan los que coren !

Adieu eyra !

Merci pour ton message très sympa et chaleureux !

De ce que j'ai compris, en gros après le Balaïtous on entre dans la partie des Pyrénées que tu connais le mieux et/ou qui t'es la plus chère.

Je n'avais jamais mis les pieds après le col d'Ayous et ce que j'y ai découvert était vraiment super comme tout les autres lieux découverts d'ailleurs et il m'en manque encore beaucoup, tant mieux.
J'ai beaucoup entendu dire que le mieux dans une traversée était en gros du Carlit au pic d'Anie (voire d'Orhy) et que le reste était accessoire, même si c'est le parcours que j'ai fait ce n'est pas mon sentiment, je connais bien la partie avant le Carlit que je trouve très chouette aussi et je suis aussi impatient de découvrir les Pyrénées basques, j'aime autant la moyenne que la haute montagne.

En plus l'accueil des bergers en vallée d'Aspe a été une vraie valeur ajoutée, le mot est faible.

"L'Ossau nous marque !"
Cela se voit tant que ça ? Bien sûr, le lever de soleil sur l'Ossau, wah j'y pensais depuis Font-Romeu !
Qu'il est beau cet Ossau !

Et sinon, à mon grand regret, je n'ai pas pu venir partager le foie gras (et autres spécialités liquides et solides) mais ce n'est que partie remise, je compte bien rencontrer d'autres (coucou Gldn ) membres de la P-Team, sûrement au printemps, on verra.

Au plaisir de se rencontrer bientôt (et à défaut pour l'instant de se lire).

Nico

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Ourson Power

Quelle horreur de dire que le plus beau c'est du Carlit au pic d'Anie (malédiction sur ceux qui t'ont dit une chose pareille).
Le Pays Basque c'est fantastique et les Pyrénées Orientales ne manquent pas d'allure ! la preuve, dans ces régions, c'est magnifique sur le GR10, le GR11 et la HRP !
La seule chose dont il faut tenir compte est peut-être que ce sont deux régions plus intéressantes en dehors de l'été que dans la fournaise (plus ou moins humide pour la partie ouest) de juillet-août.

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Salut à tous,
Merci pour ces récits plein d'anecdoctes et de belles images.

Sans chauvinisme aucun , voici un aperçu de ce que tu n'as pas eu le temps de voir vers l'Ouest profond...et il faisait beau .........il y a très très longtemps:
http://euskalmendiak.blogspot.fr/2008/0 ... ublis.html

Tu parles d'un vin Eric ?
j'aurais eu tendance à dire l'HUMIDE fournaise du Pays Basque
mais même si tu ne profites pas du paysage tu te consoleras avec la gastronomie

PS : MERCI pour les photos du lever de soleil

Yepa zorey

Les deux mon général et malheureusement. En parler cash, à l'est de la vallée d'Ossau...j'ai les yeux qui brident.
Comme dit Dalmatien, des ragots, des ragots. De plus le bonheur ne se niche t il pas dans l'accessoire, si l'accessoire est la crête d'Ocrabo, caressée l'an dernier par Lagrole et Robert histoire de tordre le coup "à la montagne à vaches ", ou bien les camailleux de verts à l'automne. En option, en écoutant bien le vent, il faudra faire attention à repousser Herensugue, le serpent qui boit les troupeaux; Zezengori, le taureau rouge qui surgit des nombreuses grottes à l'improviste et faire copain copain avec les lamiaks, infatigables battisseurs...de rêves.
Une recette implacable pour n'avoir qu'éventuellement une légère CONDENSATION sur nos belles montagnes arrondies, est de suivre les posts du Dinosaure. Quand il est en Arriège, tu peux venir ( voir à la découverte du Pays Basque )

Eyra

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