Bonjour à tous
Préambule remerciments tout azimut avant de poster quelques images.
Dabord au mystérieux Pteam qui nous permet ces gaminneries
Puis aux cinq lascars qui ont préparé et participé à cette équipée sauvage pour la dose d'humour et de bonne humeur qu'ils ont su lui insuffler, et aussi pour les mots qu'ils ont su trouver, chacun leur tour dans les moments que je qualifierai de " délicats " MERCI LES GARS !!!
Ceci dit, cette balade a permis de tordre le coup à quelques assertions malveillantes quelquesfois lues sur ce forum.
- NON, la présence d'un Dinosaure n'augures PAS TOUJOURS d'une journée brumeuse et / ou humide. Je pense même l'inviter à chacune de mes sorties en haute soule si c'est la garantie d'arriver aux cols SANS VENT, ça m'était jamais arrivé.
- NON, Gazotxakarbilak n'est pas la contraction des noms des sommets, comme on a essayé insidieusement de me le faire croire, mais, et après vérification sur internet, la traduction en Basque de " complot toulousopalois ". Je n'en veux pour preuve que la génèse de cette petite folie qu'on peut facilement consulter sur la forum préparation, comme les 1500 personnes venues jetter un oeil avant même qu'un mètre d'herbe soit foulée.
Si j'avais su!!!
Allons donc pour les photos.
6H, au point d'arrivée de la promenade que je n'aurais pas du quitter, la journée s'annonce belle comme jamais sur le canion d'Ehujjarre
7H, vrai départ avec nos pieds après un bon café offert par Jean claude, l'ambiance et l'air sont léger, le dos des montagnes bien rond.
Nous doublons gaiement quelques petits sommets mais on sent le Dinosaure qui piaffe, le jeu, c'est de grimper toutes les bosses!! TOUTES
Soudain, Robert se souviens d'avoir oublié sa séance de yoga de 3H du mat ( avant de partir), il a bien fallu attendre
Reprenons l'arête vers le premier gros morceau Otxogorrigaina, il y en a un un qui a bien senti que ça finirait par grimacer
Nous arrivons sur l'Otxogorrigaina en 2H, c'est là que je me suis réveillé, mon temps perso, la dernière fois que j'y étais monté c'était 2H30 sans sieste. Va falloir assurer. D'autant plus que se dévoile le 2° gros: TXARDEKAGAINA, le pic fourchu qui me nargue de son arête depuis trop longtemps
En montant à la première pointe le 3° gros se montre : KARTXELA
Traversée entre les deux pics, en silence et sans commentaires si ce n'est ceux de radio Naulech sur la qualité du rocher. Y'en a un, qui écrit dans un magazine dont je taierai le nom, mais qui a de gros poumons semble t il, qui résume en arguant que ça consiste juste à cheminer sur une sente. Faudrait voir des promeneurs promener par là !!! AU FOU
L'Ours a sorti ses griffes, je met mes tripes sur l'herbe, derriere, super Jcb rassure.
Du sommet, super vue sur mon terrain de jeu préféré, je dépabtise la balade, désormais ce seras: Tour du bac à sable !!!
Enieme descente au col de chotaco, nous devons rejoindre le port de Belai avant d'attaquer le Karxela, mais entre les deux, ily a une bosse ( pic de Belai ) Les insasiables vont lui bouffer l'arête, alors qu'avec l'ours, on commence à tangenter ( et aussi à tanguer un peu)
Arrivée au port de belai où ça bèle bien, on y trouve même un voyou et son berger bavard.
Montée au Karxela
Imagshag fait sa feignasse, je reprendrais +tard
Montée donc au Karxela, toujours sur le fil
Le sommet et derriere l'ours, la chaine se dechaine ( facile daccord)
Nous n'aurons de repos qu'au port de Bimbaleta, pas de photos par manque de lucidité, déja.
Voir les copains ripailler de charcutaille et de liqueurs sans rien pouvoir avaler, l'arête est restée coincée.
Nous voila reparti vers le bimbaleta, bien débonnaire vu du col, mais pour redescendre au col d'ourdayté, père noèl Robert nous avait nettoyé une cheminée, que nous contournerons parceque les sentiers, c'est fait pour être arpenté. OUI il y avait un chemin qui nous a déposé gentiment sur le Cairn made in Robert au bas de sa cheminée.
La descente au col est maintenant plus facile, nous offre une belle vue sur les celèbres gorges de Kakoueta, mais aussi sur ce qui nous reste à grimper en grincant, Cortaplana et LAKHOURA, la fin des montées
De moins en moins de photos, de plus en plus de crampes, je me crampone
Port de St engrâsse ( ça sent l'écurie ) ancienne borne frontière sur ce qui était le chemin des hirondelles, ces femmes qui passaient en venant d'Isaba pour aller bosser dans les usines d'espadrilles. Dans hirondelle, ya aile, je me les rève. J'avais dit à l'ours, qui pensait ne faire qu'une partie de l'escapade, qu'il n'y avait pas d'échapatoire, et voila qu'il me montre à droite, une route, et dessus des autos, qui ne demanderais rien de moins que de prendre de beaux autostopeurs, et ce chemin qui refuse d'aller par là !!! On a bien failli faire un tout droit vers la polution!!!!
Et il en reste encore
Le Lakhoura ?
Ben je me souviens même pas être passé par lÃ
Mais la DESCENTE commence et j'ai le poumon plus alerte
Nous arrivons enfin dans les superbes paturages d'Errayze ou la sieste est si douce et l'eau facile à trouver et enquillons Ehujarre jusqu'à l'abris molerse où les victuailles ressortent des sacs, j'ai tout de même pas trimbalé 3/4 de kilo d'Iroulegui pour les ramener aux voitures.
Moment de bonheur
Arrivée aux voitures " judicieusement "parquées juste à la sortie des gorges et c'est enfin le pot de l'amité. Que c'était bon
Dernier regard de ST Engrâsse
Tres long à raconter, tres long à déguster, cette Gazotxakarbilak, pour moi, une première. Merci encore aux cinq autres malades de m'avoir permis d'y arriver. Partager est vraiment un mot magnifique !!!!!
Reste un défi à lancer à quelques mobilettes du team des enragés: Si un jour vous êtes TRES ENERVES, il faudra ouvrir la LAKIBRAKAXTOZAG. Et à la sortie de la touffeur d'Ehujarre vous verrez ça:
D'ici lÃ
Bonnes balades
Eyra