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| L'eau |
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La déshydratation
résulte de l'association de deux phénomènes
: la perte abondante d'eau et l'insuffisance d'apport en eau.
Parmi les pertes abondantes d'eau, la plus fréquente
est la sudation dont la quantité varie d'une personne
à une autre. Cependant, il existe des mécanismes
généraux qui concernent toutes les personnes.
Plus la température ambiante est élevée,
plus la sudation augmente.
Plus l'air est sec, plus les pertes d'eau par évaporation
s'intensifient au niveau de l'air expiré des poumons,
des fosses nasales, de la peau exposée. Ainsi lors des
randonnées, en montagne par beau temps, les pertes d'eau
deviennent importantes car il ne faut pas oublier que plus l'altitude
s'élève, plus l'air devient sec, et plus les radiations
solaires sont intensément reçues. De plus, la
sudation augmente avec l'activité physique.
Ainsi, le randonneur qui marche vite, qui évolue sur
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des sentiers en pente ascendante,
ou qui porte un sac lourd, voit augmenter sa sudation et son risque
de déshydratation.
Plus la sudation est abondante, plus il faut boire, et la quantité
d'eau ingérée doit être supérieure au volume
de la sudation car il faut tenir compte des phénomènes
d'évaporation, non négligeables en altitude et dans
les climats secs.
D'autres causes de déshydratation menacent le randonneur
en particulier en cas de troubles digestifs, diarrhées et vomissements.
De nombreuses maladies infectieuses peuvent provoquer ces pertes d'eau.
Deux situations se rencontrent volontiers lors des randonnées.
Si le randonneur boit de l'eau de pluie ou de l'eau obtenue par fonte
de neige ou de glace, il introduit dans son estomac de l'eau peu ou
pas minéralisée. Or l'eau corporelle est riche en minéraux.
Il s'ensuit un appel d'eau et de minéraux dans le tube digestif,
provoquant une diarrhée abondante et appauvrissant le corps
en eau et en minéraux. C'est pourquoi, il est conseillé
d'ajouter du sel à l'eau peu minéralisée sous
forme de sel de table ou de dragée de sel.
Dans le même but, il est judicieux de manger des jambons de
montagne ou des fromages cuits et salés. Parfois, le randonneur
assoiffé boit de l'eau sauvage. Si celle-ci est polluée
en amont par des habitations ou par des animaux, l'introduction de
microbes ou de parasites provoque une diarrhée infectieuse
qui peut être sévère et nécessiter une
hospitalisation.Il est donc recommandé aux randonneurs d'être
vaccinés contre la typhoïde et l'hépatite A. et
d'ajouter un antiseptique à l'eau incertaine, comme l'Hydroclonazone,
disponible en pharmacie.
Dans tous les cas de déshydratation, les reins augmentent la
réabsorption de l'eau urinaire, ce qui diminue l'urine émise
et la concentre. Il y a alors risque d'une souffrance rénale
et de formation de calculs urinaires, responsables de coliques néphrétiques
particulièrement douloureuses. Il est donc fondamental d'assurer
un bon débit urinaire pour bien éliminer l'acide urique
et les oxalates présents normalement dans les urines.
Que fait-il boire en randonnée?
Toutes les eaux minérales sont conseillées, à
boire de façon régulière et sans attendre la
soif. Le volume d'eau de boisson doit augmenter si la sudation est
abondante, l'effort soutenu, le climat sec et chaud.
Les besoins individuels en eau peuvent être aisément
de 2 litres par heure d'effort Il faut donc emmener dans son sac quelques
provisions d'eau et assurer le réapprovisionnement en eau potable
à chaque occasion rencontrée. C'est à ce prix
que le randonneur peut éviter la déshydratation.
Si vous en avez la possibilité l'une des meilleures eaux est
l'eau de coco directement extraite de la noix de coco. C'est une eau
chargée en minéraux très assimilables, bien plus
que les eaux de sources. Vous pouvez vous en procurer en version bio
sur le site Nutri
Naturel.
Attention
n'oubliez que même en hiver, ou par temps frais, votre organisme
à besoin d'eau si vous produisez des efforts. En effet, le
froid endort souvent la vigilance en ce qui concerne le besoin de
s'hydrater.
Pensez donc à toujours boire régulièrement! |
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