habiller et les déshabiller tout au long de
la sortie.
Comment bien équipés
les petits randonneurs
La première question qui vient à l'esprit de tous
les parents : Comment habiller les petits pour la rando? Va-t-il
faire chaud ou froid, seront-ils trop couverts ou pas assez, pleuvra-t-il
ou non? II n'y a pas de recette-miracle, rien que des doutes. Aussi
faut-il emporter dans un sac : coupe-vent, pull ou veste polaire,
casquette et vêtement imperméable. Ne pas être
trop couvert pendant l'effort et se couvrir dès que l'on
s'arrête, est le principe de base. Restez attentifs aux enfants,
et n'hésitez pas à les habiller et les déshabiller
tout au long de la sortie.
La tenue vestimentaire d'un jeune aventurier doit se composer de
vêtements souples et solides pour pouvoir crapahuter dans
les sous-bois et escalader les rochers au bord du chemin. On peut
préférer les teintes qui jouent le mimétisme
dans la nature, mais il est bien rassurant de ne pas perdre de vue
les couleurs éclatantes des blousons des petits.
Choisir des chaussures qui tiennent le pied, et des semelles adhérant
bien. Cela paraît évident, pourtant, chaque année,
les sauveteurs interviennent pour des accidents survenus à
des randonneurs en chaussures de ville, parfois en tongs (vous lisez
bien). Chaque été on rencontre de jeunes enfants se
baladant près de la brèche de Roland en tennis. On
en a même déjà vu, plus âgés certes,
en sandales de marche sur la pente finale du Mont Perdu! Par temps
humide, les pentes herbeuses et la rocaille peuvent se transformer
en véritables patinoires. L'équilibre avec de telles
chaussures devient vraiment précaire.
Dans son sac vous pouvez lui mettre une barre de céréales
ou des fruits secs, une petite gourde, une loupe pour observer les
insectes, une boite pour ranger ses trouvailles, un appareil photo,
un canif, des jumelles, un petit guide d'observation de la faune
et de la flore. Mais surtout, les plus jeunes aventuriers n'oublieront
pas leur nounours ou leur "doudou", qui peut se
transformer en partenaire indispensable dans les moments difficiles.
Soleil et altitude :
les précautions à prendre
En été, crème solaire haute protection et casquette
sont indispensables. Les effets destructeurs d'une trop grande exposition
au soleil ne sont plus à démontrer. L'ensoleillement
est plus fort en altitude, car il y a moins d'atmosphère
pour filtrer les rayons. Les enfants ne réclameront pas spontanément
des lunettes de soleil s'ils sont gênés. C'est aux
parents d'être attentifs à la fragilité de leurs
yeux. Soumettre ceux-ci à des rayonnements trop forts peut
causer des lésions à vie. Pour les randonnées
en moyenne montagne, verres de catégorie 3 (sur une échelle
croissante de protection de 0 à 5) suffisent. Par temps de
neige sous un grand soleil, choisir la catégorie 4. Ces lunettes
de glacier, que les enfants rechignent souvent à porter,
filtrent 100% des UV et 92% de la lumière visible. Elles
protègent de l'ophtalmie des neiges (causée par le
reflet du soleil sur la neige), dont le risque augmente avec l'altitude.
Les enfants sont plus sensibles à l'altitude que les adultes.
Le plafond à ne pas dépasser est de 2000 mètres
(voire 1500 mètres pour un enfant très fatigué).
Au-delà, l'explorateur en herbe risque de souffrir du "mal
des montagnes", qui se traduit par des nausées, maux
de ventre, de tête, et un épuisement général.
Seule solution : cesser de monter, et si cela ne s'améliore
pas, descendre; Vite s'il le faut.
Un casse-croûte
pour éviter le coup de barre
L'enfant ne sait pas s'économiser. II
court, il saute, il grimpe, et dépense ainsi beaucoup plus
d'énergie que ses parents, tout en ayant beaucoup moins de
réserves. L'impression donnée par le jeune randonneur
qui gambade sur le chemin est parfois trompeuse, car il peut subir
un coup de barre aussi soudain que définitif. Manger et boire
pendant l'effort permet donc de recharger les batteries. Expliquez
simplement à l'enfant que le corps se comporte comme une
voiture. II a besoin de carburant pour fonctionner, sinon il tombe
en panne. II faut manger avant d'avoir faim, boire avant d'avoir
soif. De préférence, absorber fréquemment de
petites quantités. Barres de céréales et boissons
légèrement sucrées (eau avec sirop) constituent
un petit en-cas idéal, toujours apprécié des
plus jeunes.
N'oubliez pas non plus de vous arrêter un moment pour la sacro-sainte
pause pique-nique. C'est le moment privilégié pour
échanger ses impressions. Un menu bien équilibré
permet de repartir en pleine forme, comme avant, parfois même
mieux qu'avant.
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