08/07/21 - Roumanie
https://www.digi24.ro/stiri/actualitate ... e&__grrn=1
Le ministère de l'Environnement a publié l'Ordonnance d'urgence qui prévoit une intervention en cas d'attaque d'ours. Le GEO a été présenté lors de la réunion du gouvernement. Selon le document consulté par Digi24.ro, l'intervention dans le cas des ours qui arrivent dans les agglomérations des localités se fait "progressivement", l'extraction par tir étant mentionnée si "la sûreté et la sécurité des citoyens ou des biens sont en danger". Les ours peuvent également être abattus si « la sûreté et la sécurité des membres de l'équipe d'intervention sont menacées ». L'ordonnance stipule que les oursons peuvent également être abattus, auquel cas les oursons finiront dans un abri.
L'Ordonnance d'Urgence préparée par le Ministère de l'Environnement stipule que "l'intervention immédiate sur les spécimens d'ours dans les zones bâties des localités se fait progressivement" selon les modalités suivantes :
enlèvement par divers moyens;
tranquillisation et relocalisation;
extraction par euthanasie ou fusillade.
Si le spécimen prélevé par expulsion revient à plusieurs reprises, l'équipe d'intervention procède à l'intervention par tranquillisation et son relogement. La tranquillisation sera effectuée par le vétérinaire.
Cependant, si l'ours met en danger la sécurité des citoyens, des biens ou de l'équipe d'intervention, il peut être tué.
L'équipe d'intervention est dirigée par le maire/maire adjoint et se compose d'un gendarme, d'un chasseur et d'un vétérinaire, et la décision de tuer ou non l'animal appartient à l'équipe d'intervention.
Le ministre de l'Environnement a expliqué que la décision sera prise par vote, à la majorité, de sorte que 3 membres de l'équipe doivent soutenir la même solution. Il a conseillé aux gens d'appeler le 112 immédiatement lorsqu'ils voyaient un ours dans le village.
En outre, le projet stipule que "l'empêchement par tout moyen d'intervention immédiate constitue une contravention et est sanctionné d'une amende pour contravention comprise entre 7 000 et 10 000 lei".
L'Ordonnance d'Urgence prévoit dans les annexes et les indications par lesquelles le "comportement de l'animal sauvage" est évalué.
Comportement général - Niveau de risque :
L'animal a été occasionnellement observé dans de petites villes
L'animal se retire à l'observation humaine (50-100 m) - réduit
L'animal ne recule pas en observant l'homme (50-100 m) - moyen
L'animal attrapé/pourchassé lance une attaque en faux-moyen
L'animal a été observé à plusieurs reprises dans l'agglomération
L'animal n'est pas arrêté par les mesures de protection existantes - grand
L'animal se nourrit d'ordures en présence de l'homme - grand
L'animal est piégé dans un piège non autorisé - grand
L'animal attrapé / chassé lance une attaque - grand
L'animal entre dans les ménages et ne se retire pas en présence de l'homme - élevé
L'animal ne recule pas lorsqu'il est chassé - grand
L'animal devient agressif après l'administration de tranquillisants - élevé
L'animal attaque l'homme dans la zone habitée - élevé
L'animal attaque les animaux domestiques dans la zone bâtie - grand
Les chasseurs seront payés pour tuer les ours. La viande de l'ours tué reste au fond de la chasse
L'« extraction » des ours par tir, effectuée par les représentants des fonds de chasse (chasseurs), sera rémunérée, sur la base d'un contrat prévu dans l'une des annexes du projet. Or, selon le contrat, « le tarif convenu pour les services d'intervention est celui établi à l'ANNEXE V », annexe qui manque sur le site Internet du ministère de l'Environnement où est publié le projet avec les annexes.
Une fois l'ours abattu, la fourrure et le crâne du spécimen tué sont remis aux gardes forestiers, restent la propriété de l'État, et la carcasse du spécimen extrait par tir appartient au gestionnaire qui a effectué l'extraction, c'est-à-dire la chasse fonds.
Les frais de gestion des spécimens prélevés par euthanasie ou par tir seront pris en charge par le Ministère de l'Environnement, des Eaux et Forêts, par la collectivité publique locale en CDI avec le Gestionnaire ou par le Garde Forestier, si l'intervention a été réalisée par le dernier, il est également indiqué dans le projet de GEO.
Le projet et ses annexes sont consultables ICI.