

Départ encore moins matinal de dimanche 18 septembre, 8h30, d’un des lacets de la route au-dessus d’Etsaut.
La première partie est assez paumatoire, plein de bifurcations, des propriétés privées, des balisages rares et douteux, des obstacles bovins, mais au final, pas de couac !
C’est comme cela pendant une heure, puis le chemin devient évident, toujours dans la forêt, ça grimpe pas mal mais ce n’est pas raide non plus.
On sort de la forêt pour traverser le torrent à sec, et rejoindre une prairie bien inclinée.
Au-dessus, on retrouve la cabane de Yèse et deux chiens de berger qui suivent mes mollets en aboyant férocement, bien que le troupeau se trouve loin… Je continue en les ignorant.
La suite est mortelle, 600m de d+ sur à peine 1km, en hors-piste, à moitié dans le gispet, à moitié dans le lit du torrent, pas de trêve autorisée, même pour les yeux qui n’ont pas grand-chose à regarder à part la pente qui fait face…

Le seul réconfort est de tourner la tête pour observer la chaine qui s'étend de l'Anie à l'Alano.

Le pierrier final raidasse vient parachever la montée…
L’arrivée au col est salvatrice. Une centaine de mètres de transition pour rejoindre le col de Sesques, observer le panorama d’abord, qui promet beaucoup, et le pic de Sesques, ou l’Escarpu, objectif dominical.



La suite de l’itinéraire pour rejoindre le sommet est évidente, c’est tout droit dans l’herbe et quelques dalles, puis l’ascension finale dans un pierrier croulant. Mais vu comment j’en ai bavé juste avant, cela semble débonnaire.
L’arrivée au sommet se fait dans le calme et la solitude, personne… (à part l’antenne, la barraque et les panneaux solaires)
Isaby

Le point de vue au nord est un des plus beaux que j’ai pu apprécier depuis longtemps, de l’Anie à l’Aneto, en passant par le Bisaurin, les Enfers, le Balaïtous et compagnie, l’Ossau en tête d’affiche.

J’avais prévu de faire une boucle, en redescendant plus au sud, mais l’effort de ce matin (4h pile pour rejoindre le pic) m’a calmé.
C’est donc l’heure de redescendre, 2h top chrono jusqu’à la voiture, en faisant une parenthèse papotage avec le berger de la cabane et ses deux gentils toutous (qui m’ont encore accueilli chaleureusement).
Bilan : Parcours ardu, pas franchement intéressant, surtout comparé à la boucle d’hier au Bisaurin. Le panorama au Sesques vaut quand même le coup d’œil !