) et dont je repoussais continuellement ses avances.Ben voilà, j'ai craqué, j'ai cédé, j'y suis allé. Départ. Plat, tranquille. Gestion de deux chiens assoiffés de sang aux abords d'une ferme (oui, bon, ils aboyaient à 10m, le danger était assez relatif
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), puis les choses sérieuses débutent. Montée raide. Ca grimpe, y a pas de doute. Arrivée à une petite cabane. Le sentier disparaît. Passage un peu sauvage. Puis, planté au milieu de nulle part, un panneau indicateur... 
Quoi ? Des gens sont déjà passés avant moi ? Je ne suis pas le premier à arpenter cette montagne (oui, la cabane aurait déjà dû m'éveiller quelques soupçons) ? Ma mégalomanie prend un coup dans le derche... 
Et je me dis que ces sommets ne sont pas très fidèles, ils s'offrent à tous les passants. Montagne de petite vertu...Je sors du bois, m'avance, et le Mail Arrouy se dévoile. Il est pas dégueu. Un petit replat à son pied. Magnifique avec ses quelques rochers qui se dressent par ci par là au milieu d'une pelouse rase. Le coin est vraiment sublime
. Montée.Je décide d'éviter la petite sente exposée décrite dans le topo de mariano, et tente de passer plus sécure, par l'arête rocheuse. Ca passe les doigts dans le nez (enfin, faut quand même les sortir un peu, les doigts, pour poser les mains par ci par là). Comme quoi, à 2 ou 3m près on passe d'un passage exposé à un passage tranquille. Et effectivement, vu du sommet, la sente est peu engageante.
Vue magnifique. 2 jeunes sont déjà là. Décidément, cette montagne ne m'attendaient pas tant que ça...
Il est temps de redescendre. Le cheminement est chouette, varié. Serpentant entre sous-bois et vue dégagée.
Retour à la voiture. Ah mince, je crois que j'ai perdu quelque chose. Je fouille mes poches, mon sac. Je retourne ma veste, regarde sous mon bandana. Au fond de mes chaussures, autour de mes chevilles. Rien à faire, elle n'est plus là. Il semble que j'ai bien perdu ma mégalomanie là-haut...
Et le topo ici.
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