Mont valier - Ouverture du gîte d'étape du pla de la lau
Modérateur : Pteam
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- Montagnard (e)
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- Localisation : Saint médard en jalles
BF merci pour l'info concernant la source je vais pouvoir de nouveau revenir remplir mes bouteilles.
Je suis ravi d'apprendre que le loyer couvrira les dépenses de communauté de communes du castillonais, mais alors je me demande qu'est-ce-qu'il va te rester pour vivre ou plutôt survivre.Je dis peut-être des contre vérités mais il me manque beaucoup d'informations officielles facilement accessibles permettant de faire la part des choses, avec internet beaucoup de choses pourraient être plus transparentes.
Pour le développent du Castillonnais force est de reconnaitre que je ne fais pas grand chose.
Je prends ma viande et la charcuterie chez le boucher-charcutier de Castillon, et pour le reste de courses je rempli le panier à l'intermarché de Saint Girons, mais j'amène mon vin de Bordeaux.
Come tu le dis je vais essayer de me poser les bonnes questions.
Je suis ravi d'apprendre que le loyer couvrira les dépenses de communauté de communes du castillonais, mais alors je me demande qu'est-ce-qu'il va te rester pour vivre ou plutôt survivre.Je dis peut-être des contre vérités mais il me manque beaucoup d'informations officielles facilement accessibles permettant de faire la part des choses, avec internet beaucoup de choses pourraient être plus transparentes.
Pour le développent du Castillonnais force est de reconnaitre que je ne fais pas grand chose.
Je prends ma viande et la charcuterie chez le boucher-charcutier de Castillon, et pour le reste de courses je rempli le panier à l'intermarché de Saint Girons, mais j'amène mon vin de Bordeaux.
Come tu le dis je vais essayer de me poser les bonnes questions.
?Qu'est ce que tu fais pour le développement du Castillonnais
On peut acheter les produits du terroir.
Amateur de fromages, ceux produits dans le secteur, sont mes préférés,
au lait cru, lorsque j'en trouve (cosso, bamalou, moulis, calebasse).
Bon, pour le vin, j'ai un faible pour certains bordeaux (graves).
Le touriste de passage peut aussi contribuer, en évitant aux communes concernées,
les désagréments consécutifs à des probabilités d'accidents.
http://www.pyrenees-team.com/forumpteam ... php?t=4235
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- Montagnard (e)
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Moi aussi j'ai toujours aimé le fromage de l'ariège et en particulier celui de la vallée de Bethmale mais ce qui me gène c'est de ne pas savoir d'ou provient le lait.
Dans les fromageries ils sont honnètes ils disent simplement que pour le lait ils ont un fournisseur qui leur apporte les volumes dont ils ont besoin.
Mais alors comment savoir si la vache a mangé de l'herbe (chose qu'elle a toujours fait) ou du mais et des granulés.
Je n'ai rien contre les toulousains mais faire du miel de montagne avec des abeilles qui butinent dans la plaine de toulouse c'est un peu limite.
Le terroir authentique c'est pas facile à trouver.
Dans les fromageries ils sont honnètes ils disent simplement que pour le lait ils ont un fournisseur qui leur apporte les volumes dont ils ont besoin.
Mais alors comment savoir si la vache a mangé de l'herbe (chose qu'elle a toujours fait) ou du mais et des granulés.
Je n'ai rien contre les toulousains mais faire du miel de montagne avec des abeilles qui butinent dans la plaine de toulouse c'est un peu limite.
Le terroir authentique c'est pas facile à trouver.
Bonsoir à tous
Petite parenthèse "fromage", pour te répondre AJ3309 :
Il n'y a plus aucun élevage de vaches laitières en vallée de Bethmale, (seulement de vaches "à viande"), l'élevage laitier comportant des contraintes, et la fabrication de fromage (pour répondre à la demande),nécessitant des rendements auxquelles les rares éleveurs aujourd'hui ne sont plus à même de faire face.
Exemple : en ce qui concerne les fromages au lait cru de vache Bethmale et Bamalou, il faut entre 25 et 30000 litres de lait pour une journée de fabrication (environ 600 fromages), à raison de 3 jours de fabrication en moyenne par semaine.
Le lait est donc collecté en plaine dans les élevages, (les vaches sont nourries d'herbe, mais pas uniquement on s'en doute, pour augmenter le rendement, évidemment...) et monté à la fromagerie par des camions citernes pour y être traité. Il a fallu s'adapter à la demande croissante. Mais le moulage, le retournement, le salage sont manuels, ainsi que bien sûr, l'affinage, sur planches en sapin, ce qui fait toute la différence.
On est loin bien sûr de l'image d'antan, et de la traite à la main...Mais il reste cependant dans d'autres vallées des fromagers qui produisent à beaucoup plus petite échelle, vous les trouvez sur les marchés locaux, avec des produits absolument délicieux.
Désolée d'avoir dévié un peu du thème de départ :?
Petite parenthèse "fromage", pour te répondre AJ3309 :
Il n'y a plus aucun élevage de vaches laitières en vallée de Bethmale, (seulement de vaches "à viande"), l'élevage laitier comportant des contraintes, et la fabrication de fromage (pour répondre à la demande),nécessitant des rendements auxquelles les rares éleveurs aujourd'hui ne sont plus à même de faire face.
Exemple : en ce qui concerne les fromages au lait cru de vache Bethmale et Bamalou, il faut entre 25 et 30000 litres de lait pour une journée de fabrication (environ 600 fromages), à raison de 3 jours de fabrication en moyenne par semaine.
Le lait est donc collecté en plaine dans les élevages, (les vaches sont nourries d'herbe, mais pas uniquement on s'en doute, pour augmenter le rendement, évidemment...) et monté à la fromagerie par des camions citernes pour y être traité. Il a fallu s'adapter à la demande croissante. Mais le moulage, le retournement, le salage sont manuels, ainsi que bien sûr, l'affinage, sur planches en sapin, ce qui fait toute la différence.
On est loin bien sûr de l'image d'antan, et de la traite à la main...Mais il reste cependant dans d'autres vallées des fromagers qui produisent à beaucoup plus petite échelle, vous les trouvez sur les marchés locaux, avec des produits absolument délicieux.
Désolée d'avoir dévié un peu du thème de départ :?
les temps changent.A castillon je pense avoir une petite idée sur le circuit de l'argent des touristes, je crois qu'il est aspiré par le groupe Carrefour via son franchisé Huit à Huit.Malgré tout il ne faut pas que je crache dans la soupe car l'hiver je suis bien content de trouver ce magasin ouvert et de ne pas être obligé de descendre à Saint girons, dire qu'il y a 30 ans il suffisait de descendre à Bordes sur lez pour trouver de quoi faire à manger.
merci pour l'info(8à8 ) .quand je reviendrais je pourrais faire marcher l'economie locale.
ce magasin je suppose emploit des personnes qui vivent au pays et il n'est pas reservé aux touristes?
en période d'augmentation du chomage c'est une bonne nouvelle,non?
en plus il paie des impots(sur ses benefices,tva).
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- Montagnard (e)
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- Localisation : Saint médard en jalles
Merci tine09 pour ces précisions sur le fromage dans le Couserans, je comprends mieux maintenant pourquoi on construit une nouvelle fromagerie industrielle quelques kilomètres avant Castillon, je me demande quels noms de fromage ils vont nous sortir.
Pour ce qui est du magasin Huit à Huit bien sur qu'il emploie des gens vivants au pays et qu'il n'est pas réservé aux touristes, mais dans ma vallée je connais pas mal de gens qui ne peuvent pas se le payer et qui préfèrent aller faire leurs courses dans les hard-discount de Saint Girons malgré le cout du transport.
Pour ce qui est du magasin Huit à Huit bien sur qu'il emploie des gens vivants au pays et qu'il n'est pas réservé aux touristes, mais dans ma vallée je connais pas mal de gens qui ne peuvent pas se le payer et qui préfèrent aller faire leurs courses dans les hard-discount de Saint Girons malgré le cout du transport.
Une critique pour ce centre du Valier est la saturation de la vallée du Riberot en été.
Saturation sur les chemins de montagne, mais aussi saturation de la route d'accés ou on a un mal de chien à se croiser en temps normal.
J'avais vu dans la Dépéche en 2006, des plaintes à ce sujet, disant que ce secteur était trop fréquenté.
Je pense qu'on aurait mieux fait de développer ou équilibrer entre les vallées environantes comme celle d'Orle ou du haut-Lez.
Mais c'est un petit avantage quand même pour ceux qui n'aiment pas la foule en montagne et les hébergements de luxe, car ils peuvent d'aller dans ces vallées ...vides. :-)
Saturation sur les chemins de montagne, mais aussi saturation de la route d'accés ou on a un mal de chien à se croiser en temps normal.
J'avais vu dans la Dépéche en 2006, des plaintes à ce sujet, disant que ce secteur était trop fréquenté.
Je pense qu'on aurait mieux fait de développer ou équilibrer entre les vallées environantes comme celle d'Orle ou du haut-Lez.
Mais c'est un petit avantage quand même pour ceux qui n'aiment pas la foule en montagne et les hébergements de luxe, car ils peuvent d'aller dans ces vallées ...vides. :-)
Dernière modification par Paul09 le 10 juil. 2009 16:52, modifié 1 fois.
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- Promeneur (neuse)
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- Inscription : 22 juin 2009 21:13
- Localisation : Québec, QC
J'espère qu'on ne m'en voudra pas d'exprimer un point de vue qui vient de loin.
À la mi-juin 2008, mon épouse et moi-même avons randonné au Valier. Nous gardons de cette randonnée un grand souvenir... mais pour ce qui est des facilités de logis et de subsistance, quelle misère. Le gîte d'Eylie et celui de Bonac étaient pleins; il a fallu dormir à Sentein dans un hôtel sans âme qui, ce soir là, ne faisait pas restaurant. Trouver un endroit où manger en soirée a relevé de l'expédition. Si nous avons rapporté au Québec des sabots de Bethmale et de la vannerie d'Antras, laissant ainsi quelques euros supplémentaires dans l'économie locale, c'est que nous tenions beaucoup à visiter le Biros et randonner le Valier. Il a fallu vaincre la tentation d'aller marcher ailleurs, dans une vallée assurant le gîte et le couvert.
Disons-le franchement, les services offerts dans cette vallée nous ont paru déficients, même d'un point de vue puriste enclin à associer l'authenticité de la montagne à une certaine discrétion commerciale. Je ne veux pas plus que vous que le pied du Valier ressemble à Gourette, mais le nouveau refuge, qui était en construction lors de notre passage, n'est sûrement pas superflu, d'autant qu'il semble être géré par des gens intéressants et que les services offerts le sont à coût raisonnable.
Chose sûre, s'il avait existé l'an dernier, nous y aurions mangé et dormi, y aurions rencontré des gens intéressants, et nos souvenirs du Biros, déjà très bons malgré tout, seraient encore meilleurs.
Jean-Pierre Garneau
Québec
À la mi-juin 2008, mon épouse et moi-même avons randonné au Valier. Nous gardons de cette randonnée un grand souvenir... mais pour ce qui est des facilités de logis et de subsistance, quelle misère. Le gîte d'Eylie et celui de Bonac étaient pleins; il a fallu dormir à Sentein dans un hôtel sans âme qui, ce soir là, ne faisait pas restaurant. Trouver un endroit où manger en soirée a relevé de l'expédition. Si nous avons rapporté au Québec des sabots de Bethmale et de la vannerie d'Antras, laissant ainsi quelques euros supplémentaires dans l'économie locale, c'est que nous tenions beaucoup à visiter le Biros et randonner le Valier. Il a fallu vaincre la tentation d'aller marcher ailleurs, dans une vallée assurant le gîte et le couvert.
Disons-le franchement, les services offerts dans cette vallée nous ont paru déficients, même d'un point de vue puriste enclin à associer l'authenticité de la montagne à une certaine discrétion commerciale. Je ne veux pas plus que vous que le pied du Valier ressemble à Gourette, mais le nouveau refuge, qui était en construction lors de notre passage, n'est sûrement pas superflu, d'autant qu'il semble être géré par des gens intéressants et que les services offerts le sont à coût raisonnable.
Chose sûre, s'il avait existé l'an dernier, nous y aurions mangé et dormi, y aurions rencontré des gens intéressants, et nos souvenirs du Biros, déjà très bons malgré tout, seraient encore meilleurs.
Jean-Pierre Garneau
Québec
Bonsoir,
Il y parfois inadéquation entre les capacités d'accueil disponibles, et la demande d'hébergement,
tout spécialement à la belle saison, dans cette partie des Pyrénées comme ailleurs.
Dans l'autre vallée, à Seix (sea, seix and sun), on trouve un Hôtel (il faut réserver suffisamment tôt),
que des copains wallons ont trouvé très accueillant," l'hôtel du Haut Salat".
Chambres confortables.
http://img34.picoodle.com/img/img34/3/1 ... 9916bc.jpg
Un bon restaurant, tenu par une excellente cuisinière, est à deux pas,
"la Gourmandine"
Un restaurant gastronomique, qui fît les honneurs du quotidien "la dépêche du midi".
Modeste contribution à l'économie locale.
Comment le chum de Josée a-t-il trouvé les alpes françaises ?

Il y parfois inadéquation entre les capacités d'accueil disponibles, et la demande d'hébergement,
tout spécialement à la belle saison, dans cette partie des Pyrénées comme ailleurs.
Dans l'autre vallée, à Seix (sea, seix and sun), on trouve un Hôtel (il faut réserver suffisamment tôt),
que des copains wallons ont trouvé très accueillant," l'hôtel du Haut Salat".
Chambres confortables.
http://img34.picoodle.com/img/img34/3/1 ... 9916bc.jpg
Un bon restaurant, tenu par une excellente cuisinière, est à deux pas,
"la Gourmandine"
Un restaurant gastronomique, qui fît les honneurs du quotidien "la dépêche du midi".
Modeste contribution à l'économie locale.
Comment le chum de Josée a-t-il trouvé les alpes françaises ?

l'Association pour la promotion des produits paysans du Castillonnais en Couserans (A3P2C)
http://www.ladepeche.fr/article/2009/05 ... sante.html
http://www.ladepeche.fr/article/2009/05 ... sante.html
Dernière modification par Paul09 le 07 oct. 2020 11:54, modifié 1 fois.
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- Promeneur (neuse)
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