J’allais justement te demander si par hasard tu n’avais pas une certaine appréhension envers les chiens… Ça c’est un vrai problème car les chiens (quels qu’ils soient) le sentent immédiatement et beaucoup adoptent une attitude dominante, voire agressive.
Je pense que ta balade de 4 heures avec le Patou est en revanche de nature a atténuer ces craintes. L’air de rien ce Patou t’a littéralement « pris en charge » et a joué le rôle de garde du corps durant ta rando. Plutôt sympas ! Si je comprends bien c’était un Patou désœuvré qui cherchait à se rendre utile.
Pour ce qui est de l’incident la situation est très différente :
- des chiens attachés ou confinés derrière un grillage développent toujours plus d’agressivité que des chiens « en liberté »


Dans ce cas précis le Patou a fait un excès de zèle du fait d’un élément déclencheur : la fuite. A priori s’il avait voulu te mordre, ce ne sont pas des coups de bâton qui l’auraient empêché.
:idea: Ce que l’on doit faire dans ces cas là (valable avec toutes les races) c’est garder son sang froid, faire face, rester bien campé sur ses jambes en offrant le plus grand volume possible pour signifier que l’on est pas intimidé et que l’on est de taille. 8) Le chien gardera généralement sa distance (à moins qu’il ne soit spécialement dressé à l’attaque, ce qui n’est jamais le cas des Patous) Alors on peut s’éloigner avec calme. Plus facile à dire qu’à faire, surtout quand on a peur des chiens... C’est en tout cas le meilleur moyen d’éviter un accident.
D’une manière générale, ce genre d’expérience n’est jamais agréable mais doit-on pour autant en faire une montagne ? (telle n’est pas ton intension, je le sais) Mais combien de promeneurs encornés par des taureaux ou des vaches ? Combien piétinés par des chevaux ? Combien d’estropiés sur les routes ? Combien de morts dues au tabagisme passif ? Moi qui suis vététiste, j’ai été chiqué plus d’une fois par des chiens (et ce n’étaient pas des Patous :evil: )
Les Patous sont une excellente réponse aux prédations sur les troupeaux. Sans eux, la cohabitation de l’homme avec les grands prédateurs serait encore plus improbable. Rendons-leur cet hommage et acceptons de faire quelques détours pour éviter un contact indésiré. Personnellement je trouve d’ailleurs beaucoup plus contraignante la présence de grillages, barbelés et lignes à haute tension :evil: :evil: :evil: au milieu des grands espaces que celle de ces ambassadeurs de la culture pyrénéenne.