
Réveillé vers 6h, je pars me promener dans le village vers 6h15 en attendant le petit déjeuner qui n'est qu'à 8h et qui s'avèrera moins fameux que le dîner tout en restant honorable.

Un enchaînements de moments...

Un moment comme lorsque s'éveille un village...celui-ci fut savoureux et savouré.


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La place et le refuge Rosta en face.

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Ces mots signifient
que tu vivras ta vie
sans aucun souci
philosophie : Hakuna Matata !!!

(je la connais par coeur comme nombre d'autres chansons débiles et joyeuses !


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Ptit déj sympa avec les mêmes qu'hier soir.
Salut vous tous !

La soeur de Sylvie et son mari (dont je n'ai pas su les prénoms malheureusement) m'amènent en voiture jusqu'au parking devant l'hôtel dans le vallon du riu d'Aiguamotx, pile au nord du site de Colomers.
Grand merci à vous deux pour le détour et aussi pour les barres miel sésame (miam) , en espérant que la suite de vos vacances se soit bien passée au Pays Basque.


Je me retrouve à monter une jolie vallée sur un joli sentier, mais ce sentier croise régulièrement une piste qui remonte aussi la vallée et où des taxis 4x4 montent à pleine balle des promeneurs fainéants en soulevant de beaux petits nuages de poussière...

Le refuge et le lac de Colomers depuis le barrage.

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Je met une petite heure pour arriver au refuge à travers les nombreux gens dont certains en tongs, en maillots de bain, qui ne répondent pas forcément à mes "ola", qui ne se laissent pas passer de bon coeur ou même pas du tout, qui rentrent avec leur chaussures dégueu dans le refuge parce qu'ils ont glissé dans la boue et n'ont pas vu le panneau "enlevez vos chaussures S.V.P.", etc...



La civilisation proche attirerait-t-elle les incivilités ?

Je prends une bière au refuge de Colomers auquel j'arrive à 11h, je vais me la siffler avec une clope et un bout de fromage au bord du lac.
Un petit bout de sieste plus tard, je remonte au refuge et y rencontre Fred et Azedine, deux belges en balade de 5 jours par ici. Ils m'offrent une bière puis arrive Lionel et Max son fils de 10 ans.
Ils se sont déjà rencontrés et sont tous ici depuis et pour quelques jours, Lionel et Max en tente et Fred et Azedine de refuge en refuge.
On discute un long moment, tous trois autant admiratif de Max que de Lionel aussi baléze que son sac, un monstrueux bordel de plus de 25 kg et 80 litres.

Fred et Azedine ont plus ou moins abandonné le bivouac à cause du poids excessif de leurs sacs sur une précédente balade de plusieurs jours. On est tous d'accord sur le fait que le budget est évidemment plus élevé (si on a le matos de bivouac), qu'on a pas le plaisir du bivouac, que l'on perd en liberté, etc...
En plus Fred a fini la nuit précédente sur un banc dans le réfectoire du refuge car c'était apparemment insupportable dans le dortoir !

Tout ça plus mon sac, son contenu et son poids vont certainement permettre d'agrandir la communauté MUL de deux belges de plus, nationalité déjà bien présente sur RL.

Salut les Belges !

Salut Max et Lionel !

On débat un moment avec Lionel car il me fait douter du temps de parcours pour rejoindre la Restanca, Gérard donne 5h :
> http://gerard.cayez.pagesperso-orange.fr/HRP/25.htm < , Véron 4 ou 5h il me semble mais dans l'autre sens, et Jérôme Bonneaux (je ne le saurai que plus tard) lui, donne 3h dans le bon sens.

Lionel, quant à lui, pense plutôt à 6 bonnes heures...

Après le site de Colomers qui, quoique objectivement superbe, m'a vraiment déplu du fait de la masse de gens (et des taxis qui les amènent), il y a moins de gens et le parcours n'en est, pour moi, que magnifié.
Note originale du carnet : "lac Colomers, beau mais trop de monde, je préfère les lacs non-artificiels et sans refuge au bord, là c'est l'usine !"
Je double trois personnes luttant dans un des passages "coup de rein" de la montée au Port de Caldes.

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"Bon dia !"
"Bon dia !? Catalan ? "
"Portugues ! "
"Ok ! Parabeix ! Obrigado ! "
"Ok ! Félicitations ! Merci ! "
Ce sont les seuls mots que j'ai ramené de mes séjours à Lisbonne, au passage pour ceux qui ne connaissent pas le Portugal, c'est super et les Portugais sont des gens très vivants et très accueillants.


Puis j'ai filé, j'avoue que cet histoire d'horaire m'a tarabusté et je suis donc en mode "on trace" pour voir combien de temps il me faut pour rejoindre la Restanca, c'est la première fois du trajet que j'essaie de calculer ma vitesse d'évolution.

J'arrive au port de Caldes, vue en arrière (est).

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Puis je descends vers l'étang du port de Caldes où je m'arrête prendre de l'eau.

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Je me rend compte qu'après le coup du chapeau (!), j'ai oublié ma bouteille d'eau en plastique à Salardu, qui, ajoutée à ma poche à eau de deux litres, me donnait trois litres et demi de capacité et aussi était bien pratique à remplir dans un plan d'eau plat (c'est toujours plat un plan d'eau, non ?)...
...plus que la poche à eau direct en tout cas (dites moi que je ne suis pas le seul à avoir galérer à faire ça ! ...et oui je sais ya des poches à eau à grande ouverture...

...je réussis tant bien que mal à remplir un litre d'eau...

Etang de les Margades

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Etang des Monges

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En gros depuis le port de Caldes jusqu'à la Restanca, c'est de la descente et un peu de plat, ça ne remonte pas beaucoup pour atteindre le coret d'Oehlacrestada.
Ensuite, environ 250m négatif jusqu'au lac de Cap de Port dont bien 100m de pierrier où je double facilement quatre espagnols. Peu après, le gros du pierrier franchi et l'attention du coup sûrement un peu relâchée, je fais pas gaffe et mets le pied gauche sur une pierre pas stable, grosse torsion évitée grâce au bâton et à l'autre jambe...mais un petit peu tordu le genou quand même...bon je finis la descente pour me poser près du lac...


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Ah on ne m'y reprendra plus, être concentré, faire corps, etc...est nécessaire pour l'évolution en montagne en général, certains terrains de par leur exigence, nécessitent un effort supplémentaire de concentration, l'évolution rapide également, question d'engagement mais qu'est ce que c'est grisant !

Je pense à l'histoire du gars qui finit une longue itinérance, ou une course d'alpinisme engagé, ou ce que vous voulez et qui se pète la jambe sur le parking à deux mètres de sa voiture...

Dans l'herbe au bord de l'eau, je m'arrête longuement, fait quelques étirements puis vais me "tremper" les genoux dans l'eau fraîche pendant une bonne vingtaine de minutes, brrrr gla !


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Le col d'Oehlacrestada depuis le lac de Cap de Port

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Uneuh magnifiqueuh percéeuh Thierryeuh !


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Meuh ?


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Finalement en m'arrêtant galérer pour l'eau j'ai mis environ une heure vingt


Ecrit à 17h31 sur le bord nord du lac de Cap de Port
J'ai revu un des portugais, un de ses amis était malade du bide, du coup lui plutôt en forme était parti devant pour prévenir le refuge de leur retard au repas. Un peu plus tard, squattant toujours mon carré d'herbe, je vois les deux autres arriver, le "malade" en a bien chié (sens propre et figuré) mais là il vient de vomir

"Boa tarde !"

Finalement j'ai posé mon tarp de l'autre côté du lac à l'abri du vent, refait un peu de cryothérapie et là le coucher de soleil est splendide avec un bolino hachis parmentier agrémenté d'emmental (celui ou si l'autre il en a pas, il fait un malheur !), de tomme et de magret de canard séché (mais coulant de graisse) que je bisserai d'ailleurs !


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Dodo 21h47


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Ecrit à 21h44 dans le duvet au bord du lac de Cap de Port