Après Saravillo et les 14km de piste bien carrossable, on entre rapidement en contact avec les paysages propres au Cotiella:
pierriers roux, calcaire blanc et pins

Pour l'instant nous suivons des pelouses, à la recherche des cairns du GR qui rejoint le refuge d'Armeña depuis celui de Lavasar

Regard en arrière depuis le colladeta del Ibon. Le refuge de Lavasar est au fond sur la bosse en foret

Au sud du col le massif des Peña las Diez, las Once et las Mediodia proposent un calcaire vraiment défoncé. Au fond le Perdido se cache dans les moutons.

De l'autre coté on retrouve des pelouses en bordure de pierrier, droit sur le refuge

Finalement ce premier jour sera herbeux (modestement)
Au nord-ouest du refuge le Picollosa nous regarde

Le refuge est occupé par 4 membres d'une association d'exploration du Cotiella. Venu des causses français, ils passent une semaine ici pour parcourir les gouffres du coin. Bien sympa, nous discuterons longuement ... sans me convaincre. Venir ici pour passer 4 jours sous terre pour 1000 de D- il faut être pas mal frappé et très passionné.
Ils aiment néanmoins le confort et nous les aiderons à remettre un peu d'ordre dans l'alimentation en eau du refuge.

Petite ballade avant le repas au lac d'Armeña

Au matin, Las Coronas s'enflamme.

Maxime part en urgence au lac de Armeña faire des photos. On ne partira qu'a 9h20.
A 20m du refuge le ton est donné: l'objectif c'est le col en face, la crête sur la droite et le sommet.

On peut heureusement contourner ces rivières de pierres par la gauche, mais attention aux fleurs


Le terrain de jeu de nos amis spéléologues


Lors d'une pause boisson un jeune (vu son rythme) nous rattrape ... C'est le dino du Pteam qui vient visiter la Punta de Armeña (Espouy sur certaines cartes). On passe un moment à causer en marchant ensemble.
Mais son objectif le tire sur la droite alors que le notre est à gauche.
Un peu plus loin on le voit attaquer du gros (il est au centre du rond rouge). C'est un gourmand ce Dino !

De notre coté, l'herbe est déjà un vague souvenir. Nous suivons la trace qui mène au col, dans un pierrier bien mou, suivi d'un passage en rando-améliorée.


La suite est plus impressionnante, mais finalement la crête est du cotiella reste accessible (on pose tout de même les mains et il faut chercher le passage)


13h au sommet. Posets à gauche, Aneto au centre, ............

Un 360° de bonheur http://www.pyrenees360.fr/picture.php?/467
Après une bonne heure, on bascule coté ouest pour retourner à Lavasar. Il faut descendre au fond, puis partir à droite pour remonter au Collado de la Pala del Puerto (à l'ombre)

On constate rapidement que le retour sera long. La zone est pleine de combes, de barres, de mini bosse à contourner.
Au détour d'une barre rencontre avec les moutons ... pardon, pardon, beee !

Une dépression au nord du sommet ... Encore de la neige à 2400 !

Les biens nommées "Es Puntons Royos" se dévoilent un peu avant le col.

15h30 au Collado de la Pala del Puerto. Encore un contournement, vers la droite cette fois, pour passer au Collado de la Ribereta. En route un isard solitaire nous "gronde" avant de monter tranquillement dans des pentes inaccessibles à l'homme moyen.

Le vallon de la Ribereta avec ses pierriers qui m'attirent pour un 'tout droit dans les gravillons'. Mais le fond de cette vallée comporte un mur délicat en descente. On va passer par l'autre coté.

La diagonale parcourue par notre morphelin82 local

La vallée de Labasar peut se prendre par le fond, mais c'est 100% grosse pierres sans trace. On longera donc le bord gauche sur des dalles de lapiaz avant de plonger au pied des Agujas de Labasar. Plusieurs groupes d'isards peu farouches se promène dans ce vallon. Il faut dire que nous sommes les seuls visiteurs.

17h. He ... regardez ! de l'herbe au fond. On arrive bientôt (... encore 1h30)

Une dernière pause s'impose pour rénover les chaussures de Maxime. Elles témoignent que le Cotiella ... il faut des grosses.

Voilà. Une seconde journée qui a tenu ses promesses, et un tour du Cotiella à faire et à refaire.