J35 08/08/12 samedi
Réveil naturel vers 6h, je ne me lève qu’à 7h avec les trois gars qui partagent mon dortoir. Avec un café, je pars me promener et admirer les lumières du matin un peu au dessus du village.
Je reviens ensuite au gîte et prend le petit déjeuner avec les deux filles qui s’en vont rapidement, puis je discute longuement avec la dame un peu frustrée de ne pas pouvoir marcher à son gré, une sacrée « globe-trotteuse ».
Puis je resterai très longtemps discuter avec Beniat de tout et de rien.
Vue sympa depuis la fenêtre du gite :
Je traine, je traine et vers 11h30, je finis ma montagne de pâtes d’hier soir et me décide vers 12h30 à rejoindre la Pierre Saint Martin sous une grosse cagne, pour ce qui sera donc ma dernière étape.
Je marche un moment sur la route avant d’être pris en stop par un berger et son fils qui me dépose à la fin de la route. Je m’engage ensuite sur le sentier qui traverse une belle forêt et débouche dans une plaine de laquelle on voit à nouveau l'Ossau
![Dan.San :]](./images/smilies/8.gif)
:
Je passe vite fait à la cabane d'Ardinet qui est apparemment fermée et m’arrête peu après prendre de l’eau à la source de la cabane du Cap de la Baitch.
Pendant que je remplis ma poche à eau, arrive la « fille au poireau » d’hier. Elle est vraiment très mignonne et sympa, on discute un instant, elle arrive du Pic d’Anie et était quelques jours avant en soin à Capbreton pour une vilaine sciatique. Elle est très « bio » et a même écrit un livre sur l’alimentation…elle repart ensuite en galopant comme un lapin (ça galope les lapins ?

) !
Vue vers le pic d'Anie et le Countendé :
Je file ensuite au plus court par le GR10 vers la station de la Pierre Saint-Martin en traversant un décor karstique très chouette et en passant aux pas d'Azuns et de l'Osque où des chaînes aident à la descente (dans mon sens

). Je débouche ensuite sur les pistes de ski de la station, tout en pierre et pas vraiment très joli ni très agréable à parcourir.
J’arrive vers 16h à la station et prend une bière au bar où sont attablés une équipe de rugby (BO) venus se mettre au vert dans le coin mais là ils en sont plutôt aux verres de bières !
Ils ont l’air un peu attaqués, joyeux et prétentieux. Je demande au coach quel sport ils pratiquent et il me dit sèchement que je n’ai qu’à deviner.
« Je ne sais pas moi, des majorettes ! »
Ils ont ri jaune mais pas moi !
La femme du bar est plus accueillante et je la ferai gentiment tourner en bourrique cinq minutes en faisant semblant de ne pas comprendre ses explications pour situer le refuge Jeandel.
Ah j’oubliais, j’ai revu Beniat sur les pistes de la station, il venait de monter au Pic d’Anie (comme hier !) et avait ensuite enchainer par le col de la Pierre, il était en train de rentrer à Lescun.
Salut l’ami !
Puis je vais au refuge Jeandel où l’accueil est vraiment super contrairement à ce que m’avait dit les filles d’hier. Disons que Jean, le patron est un peu obsédé par les parasites que peuvent ramener les randonneurs et prend beaucoup de précautions mais c’est justifié car le gîte de Saint-Engrâce plus à l’ouest (sur le GR10) a été récemment fermé car infesté par des punaises de lit (problème réglé depuis).
Et quand je dis super accueil, le mot est faible, c’était vraiment « comme chez mémé », j'ai été accueilli comme un fils

. On découvrira même le lendemain que la femme de Jean est une amie proche de la cousine de mon père, marrant !
Peu après mon arrivée, je me fais une bonne plâtrée de pâtes au soleil. Je rencontre et discute vite fait avec trois cibi-radio-philes qui sont eux aussi au refuge et connaissent très bien Jean.
Peu avant l’heure du repas au gîte (que je ne prend pas), je m’en vais contempler le coucher de soleil vers le chemin que j’ai décidé de remettre à plus tard, posé sur le château d’eau au dessus du refuge.
Coucou Anie :
On ne voit pas la mer mais le pic d’Orhy est facilement repérable (y en a plein

) :
Un troupeau de brebis avec son patou descend tout autour du château d’eau et « m’oblige » à y rester un long moment très apprécié.
Ecrit entre 20h02 et 21h02 sur le château d’Oô…euh d’eau !
Retour au refuge à 21h05.
Je discute un petit peu avec de nouveaux arrivants qui vont aller rendre visite à Anie le lendemain, un d’eux connait très bien les étoiles et complète un peu mon maigre savoir dans ce domaine.
Je m’apprête peu après à aller me coucher et suis finalement inviter pour le café par les radio-amateurs, Jean-Claude, Bernard et Christian dans le local « à sac à dos » où ils ont installé leur matos. Ils me font découvrir leur passion et nous passons une soirée très sympathique à discuter de choses et d’autres.
On va tous se coucher entre 23h et minuit.
Ecrit le lendemain je ne sais plus où ni à quelle heure…
PS : c'était donc la dernière étape mais j'ai eu encore un peu de bonheur le lendemain d'où 36 jours de bonheur !