Forums Pyrénées Team |

celle la n'était pas trop mal non plus, en janvier 2012 alors que la montagne était complètement cirée et que l'on comptait déjà plusieurs décès

Dans le même style
Jeudis après midi, alors que nous étions sur la terrasse du refuge de la Femma, en train de déguster une succulente et méga crêpe au jambon
Nous voyons arriver un extraterrestre habillé d’un bel ensemble bleu électrique, la tête recouverte d’un gros casque et d’un masque de ski.
Il traverse la terrasse d’un bon pas, en chaussure de ski de rando (style freeride), s’engouffre dans le refuge
Là je me dis « sa sent le carton et il vient appeler les secours »
Mais il ressort quelques minutes plus tard avec une omelette , s’installe à une table à cotes de la nôtre, pose son casque sur le coin de la table, jette sa veste en bordel en plain milieu de la terrasse , commence à dépiauter son omelette, en mange deux bouchées , puis après avoir fait le tour des tables pour (ne pas) trouver une cigarette, revient vers nous, se rassoit face à nous et là, avec un grand sourire d’extasier nous dit
«haaa !! si vous saviez, il m’arrive une sacrée aventure »
nous « à bon !!! »
lui « vous savez comment s’appelle ce refuge »
nous « been oui ?? C’est le refuge de la Femma, c’est écrit un peu partout !!! »
lui « et vous savez si depuis ici on peut rejoindre Val-D'isère »
nous «heeu !! been oui, il y a un col, nous y sommes passé tout à l’heure, il y a en gros mille mètres de dénivelé, mais c’est plain Sud, il est quatorze heures, sa chauffe dur et de l’autre coté du col, on ne connait pas, mais il reste un bon bout de chemin pour la station
lui « haa je suis partis ce matin vers tel endroit, passer par tel refuge, redescendus par tel col, remonté par ailleurs, la neige était tellement bonne, j’ai suivi des traces, je me retrouve ici, je ne sais plus ou je suis »
Il se relève, re-rentre dans le refuge ; quelques longues minutes plus tard, nous entendons la voix de Véronique, la gardienne « bon ça va maintenant, vous n’allez pas me cramer le forfait à raconter votre vie »
Il ressort, va s’asseoir à une table où sont assis quelques militaires (chasseurs alpins) qui lui disent eux aussi qu’il est un peu tard pour rentrer et lui proposent de passer la nuit au refuge,
Le lendemain il pourra rentrer avec eux, car ils redescendent à cette station.
Mais visiblement nos réponses ne le satisfont pas et il vire de groupe en groupe à poser des questions, regarder des cartes et raconter ces exploits.
Il doit être bien quinze heures trente, lorsqu’il se décide de partir avec en poche une ou deux barres de céréales, une petite gourde, pas de cartes, pas d’alti ni boussole , mais est tout de même venu nous demander s’il devait remettre ces peaux pour rejoindre le col

Concernant les bottes en montagne, j'ai vu une nana une fois qui en portait. J'ai discuté un peu avec elle et en fait cela n'est pas fait par dépit, il s'agit de bottes professionnelles, utilisées dans les entrepôts humides notamment, aux semelles plus adhérentes que nos vibrams. Niveau confort je sais pas mais je sais que des bergers gardent leurs bottes toute la journée. Par contre pour y fixer les crampons ça doit pas être nickel

y a de ces cas quand même

cyril a écrit :Concernant les bottes en montagne, j'ai vu une nana une fois qui en portait. J'ai discuté un peu avec elle et en fait cela n'est pas fait par dépit, il s'agit de bottes professionnelles, utilisées dans les entrepôts humides notamment, aux semelles plus adhérentes que nos vibrams. Niveau confort je sais pas mais je sais que des bergers gardent leurs bottes toute la journée. Par contre pour y fixer les crampons ça doit pas être nickel

oui mais là, déjà (sur du presque plat), à voir sa démarche, je doute de l'efficacité

Hey Christian, pour le mec en bleu avec le gros casque,t'en fais pas, il est bien arrivé à Val d'Isère sur un vélo rouge. En fait il parait qu'il bosserait dans le milieu de la musique avec un autre type à gros casque

christian65 a écrit :

cyril a écrit :Concernant les bottes en montagne, j'ai vu une nana une fois qui en portait. J'ai discuté un peu avec elle et en fait cela n'est pas fait par dépit, il s'agit de bottes professionnelles, utilisées dans les entrepôts humides notamment, aux semelles plus adhérentes que nos vibrams. Niveau confort je sais pas mais je sais que des bergers gardent leurs bottes toute la journée. Par contre pour y fixer les crampons ça doit pas être nickel

oui mais là, déjà (sur du presque plat), à voir sa démarche, je doute de l'efficacité

Et puis si le week-end dont parle Christian c'est bien celui auquel je pense, la neige était bien vitrifiée, et les skieurs de randos que j'ai croisés avaient les carres qui crissaient sérieusement et de grosses difficultés à s'arrêter sans encombres.
Moi avec mes raquettes à gros crampons, ça tenait correctement, mais j'en avais aussi des vrais dans le sac, au cas où.
Alors en bottes...