@ coll roig : Merci pour le message
@Ludo : Oui, je me suis fait la même réflexion : « c’est pas le saint Barth là bas ? Mais oui, ouh là, mais on se rapproche de la Méditerranée… ». J’ai même vu le Carlit plus tard mais pô le Canigou.
Mes chaussures étaient déjà bien fatiguées avant de partir.
Mais oui, bouge-toi, on veut vivre ton séjour catalan avec Yannick !!!
PS : bravo pour tes innombrables sorties sur ton site. Même si je ne les commente pas, je les suis avec attention.
@Jean-Robert : Salut
Je savais que c’était compliqué pour le Malcaras dans ce sens mais je pensais qu'il y aurait un passage clé. Je n'ai rien vu de tel..
Merci pour toutes les connaissances que tu apportes, c’est très intéressant.
Quand au gite de Mounicou, j’y ai passé une nuit en 2010 et en 2014. Excellents souvenirs.
C’est un chouette gite, qui a une histoire et l’accueil est parfait.
@ dédé : Merci
Oui, je vois bien que ta liste de randos ariégeoises est bien fournie sur ton site, plus que celle des PO !!
Superbe ta rando au Picot en juillet 2013
J6 : mardi 30 juillet 2019
Distance :
22 km D+ : 1690 m D- : 2150 m
Nuit venteuse donc, du coup je n’ai pas très bien dormi.
De plus, la météo est grise et incertaine ce matin, pas trop envie de faire du hors sentier dans le brouillard.
Le refuge est silencieux quand je pars
Et le ciel est bien gris, snif
J’emprunte la variante du GR pour aller à l’étang de la Goueille.
Faut vraiment que j’aille dans les nuages ?
Bah oui, mais ça ne durera heureusement pas
Pas simple ce sentier quand tout est trempé, mieux vaut ne pas perdre les traces
Je ressors du smog en arrivant au petit col
Qu’il est mignon cet étang, j’aurais du venir dormir là
Remarque, ça souffle pas mal aussi ici, une minute après, je ne le vois plus…
Bon, je crois que je vais passer côté andorran car je n’ai pas trop envie de jouer toute la journée à cache-cache avec les nuages.
Allez, direction le port de l’Albeille
Il ne vaut mieux pas être en Ariège en-dessous de 2000 m aujourd’hui
Au col, un vent à décorner les bœufs. Mais au moins on y voit.
Le beau vallon de Tristaina
La descente du col est aisée
Et la descente du vallon est un bonheur, plein de campeurs ici
Je prends à gauche un beau sentier qui me mène vers la route d’Arcalis
Un brin de toilette ici et ça repart
100 % bio
Combien de figures géométriques distingue-t-on ?
Le monument d’Arcalis.
Pour les philosophes : « L’auteur de l'œuvre, Mauro Staccioli, représente l'opposition entre la loi naturelle (et non la loi de la nature) et la loi de l'homme, entre des formes minimes et la complication de la nature, entre un monde froid et objectif, et la subjectivité qui jette les fondements de notre manière d'être. »
Les télécabines fonctionnent… Je comprends pas, la route ne va pas jusqu’en haut ?
Une fois en bas, je remonte à gauche direction l’estany d’Esbalçat.
Bon, ben, je ne verrai plus personne jusqu’à demain après-midi
L’hideux village d’El Serrat…
… et le magnifique étang d’Esbalçat
600 m de D+ pour monter au pic du Port ou de Font Blanca. Hmmm, une autre fois…
Je reste comme je peux à niveau pour gagner la coma de Varilles.
La portella de Rialb au fond
Je traverse le ruisseau et arrive à ce panneau. Pourquoi pas ?
Le panorama est grand, mais je tiens bien mon bob pour qu’il ne s’envole pas !!
Le pic du Port
Vers l’Ariège et le pic de Thoumasset, le ciel reste dégagé en altitude. Vu le vent ….
La Valira du Nord
La coma del riu de Tristaina
Je descends au nord à la portella de Rialb, avec le sentier du pic du Port en face
La vallée de Rialb est superbe
Les marmottes y sont tranquilles
Le vent est tel que je m’abrite dans la cabane pour faire marcher mon réchaud.
Je repars très vite vers le port de Banyell
Excellent sentier
Vers les refuges de Rialb et de Sorteny
Je garderai un excellent souvenir de ce vallon de Rialb. Personne !
La montée est assez soutenue
Un dernier regard en arrière.
Il en impose le pic du Port
Encore un petit effort
La récompense est là : l’étang de Soulanet
Avant d’y aller, je grimpe à gauche sur le petit pic de Soulanet
Puis sur le pic de Bagnels (ou pic du port de Siguer), avec le Thoumasset en face
Normalement, je devrai surplomber l’étang Blaou mais une chape de nuages m’empêche de le voir.
Comme je suis têtu, je reste 15 minutes au sommet pour le voir…
Et bah non, le vent joue avec les nuages et le laisse inexorablement englouti dans les ténèbres
Je me console avec l’estanyon caché de Banyell
Et le magnifique Soulanet
J’aperçois un immense cairn de l’autre côté du col de Banyell, sur un somme côté 2698.
Un petit tour là-bas s’impose aussi
La vue est gigantesque vers l’Est : Serrère, Mil Menut, et bien plus loin encore.
Je resterai des heures là mais l’heure tourne et je veux visiter la vallée du Soulanet.
Donc descente à l’étang
Je me dis naïvement que les nuages ne seront peut être pas trop épais et me laisseront admirer le vallon. Ben non…
Je regarde attentivement les courbes de niveau sur mon bout de photocopie de carte : ça n’a pas l’air pentu. Je prends quand même la boussole et je file au Nord en laissant le ruisseau main gauche.
Je rencontre un gigantesque troupeau de vaches qui ont détruit tout ce qui aurait pu faire office de sentier.
D’un coup, l’une d’elle s’excite à mon passage, se met à meugler, puis à courir comme une dératée vers l’aval. T’énerve pas Marguerite, je suis pacifiste.
Sauf que toutes les autres se mettent à faire pareil, et je me retrouve au milieu d’un troupeau en furie qui me passe de tous côtés. J’ai l’impression d’être dans une corrida, à essayer au mieux de les éviter… Au moins elle m’indique la direction.
Elles s’arrêtent plus loin puis le manège recommence quand je m’approche trop.
Et je vous raconte pas le vacarme que cela engendre avec leurs cloches.
Arrivées à une grande jasse, elles s’arrêtent toutes et me regardent passer avec un air peu amical.
Je longe le ruisseau de gauche et me sors enfin du manège.
Je cherche fébrilement des traces, une peinture, quelque chose, quand je tombe enfin sur un cairn.
Une descente fastidieuse et glissante s’amorce vers la droite, je suis trempé, crevé, et je n’ai qu’un hâte, c’est d’arriver à la cabane de la Sabine.
Sauf que dans cette purée de pois et sans gps, pas évident.
Je longe encore le ruisseau une dizaine de minutes puis tombe sur la confluence avec le ruisseau de la Sabine.
Il s’agit maintenant de bien ouvrir les yeux. J’avais lu une fois que la cabane se trouve un peu en hauteur rive gauche. Je traverse les ruisseaux avec de l’eau à hauteur de genoux et monte sur un petit éperon herbeux.
Bingo, du premier coup.
Je n’avais vraiment pas envie de sortir la tente ici…
Petite cabane 4 étoiles.
Un petit feu pour sécher chaussettes, chaussures et le reste
Je poserai ma tête sur l’oreiller à 20 h 30 pour me réveiller à 6 h 30.
Quelle bonne nuit !