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Salut tout le monde,

Bon, c'est pas si simple tout ça, je sais maintenant pourquoi je ne m'appelle pas Philippe (je remercie encore Dino pour le lien, et Breizth09 pour les infos qu'il m'a donné)
Pas de soucis pour monter à la Soucarrane par l'étang éponyme, exepté la longueur, et la neige encore bien présente qui m'a obligé à mettre les crampons. Un névé retord sur le haut m'a obligé à rechausser une deuxième fois.
Ne pas se laisser attirer par les pentes disait Philippe, j'ai pas eu le choix, à cause de la neige bien présente encore. Donc la descente a été un peu cahotique, et j'ai mis les mains assez souvent. je me demande si je n'ai pas mis plus de temps à la descente qu'à la monté.Et pourtant, j'en ai bavé à la monté. Arrivé au Port de Bouet, je suis monté sur son sommet Oriental, il n'y a pas de raison qu'il n'y ait que Dinosaure qui fasse des sommets sans nom, et de là, je suis allé sur le pic des Lavans (Lavans IGN, je précise, bien que de mon côté, je trouve normal qu'il s'appelle comme cela, puisque c'est lui qui domine le vallon des étangs de Lavans. Je pense qu'il faudrait trouver un autre noms aux pics successifs.)

De là, je suis descendu dans la brêche qui si j'ai bien compris n'est pas la brêche des Lavans, mais une petit bréchounette que j'ai atteint, en faisant quelques pas de désescalade ( II) côté Espagnol du pic des Lavans. ( on peut faire facilement un repérage par le haut). J'ai grimpé un petit peu cette pointe sud, puis vu l'heure et la longueur de l'itinéraire qu'il me restait à parcourir, je suis revenu à cette fausse brêche, j'ai remis les crampons pour la troisième fois, et je suis descendu en cherchant la sente vers l'étang de médécourbe, que je n'ai jamais trouvé (et pourtant je ne m'appelle pas vincent (ça c'est pour les vieux)). mais j'ai trouvé l'étang .
La suite, une longue descente ou le marquage sur le chemin après l'étang est souvent manquant, mais je suis rentré sans encombre au bercail. Et aujourd'hui, je n'ai presque pas mal au jambes.

(j'avais quand même Iphigénie avec moi, et elle m'a bien aidé pour la suite du parcours)

J'ai pas fait mon objectif, il faut dire qu'il était quand même sacrément ambitieux. Vous avez bien du vu marrer en le lisant, mais je suis content de ce voyage.

La forme revient

Alain

Azimut a écrit : Salut tout le monde,

Bon, c'est pas si simple tout ça, je sais maintenant pourquoi je ne m'appelle pas Philippe (je remercie encore Dino pour le lien, et Breizth09 pour les infos qu'il m'a donné)
Pas de soucis pour monter à la Soucarrane par l'étang éponyme, exepté la longueur, et la neige encore bien présente qui m'a obligé à mettre les crampons. Un névé retord sur le haut m'a obligé à rechausser une deuxième fois.
Ne pas se laisser attirer par les pentes disait Philippe, j'ai pas eu le choix, à cause de la neige bien présente encore. Donc la descente a été un peu cahotique, et j'ai mis les mains assez souvent. je me demande si je n'ai pas mis plus de temps à la descente qu'à la monté.Et pourtant, j'en ai bavé à la monté. Arrivé au Port de Bouet, je suis monté sur son sommet Oriental, il n'y a pas de raison qu'il n'y ait que Dinosaure qui fasse des sommets sans nom, et de là, je suis allé sur le pic des Lavans (Lavans IGN, je précise, bien que de mon côté, je trouve normal qu'il s'appelle comme cela, puisque c'est lui qui domine le vallon des étangs de Lavans. Je pense qu'il faudrait trouver un autre noms aux pics successifs.)

De là, je suis descendu dans la brêche qui si j'ai bien compris n'est pas la brêche des Lavans, mais une petit bréchounette que j'ai atteint, en faisant quelques pas de désescalade ( II) côté Espagnol du pic des Lavans. ( on peut faire facilement un repérage par le haut). J'ai grimpé un petit peu cette pointe sud, puis vu l'heure et la longueur de l'itinéraire qu'il me restait à parcourir, je suis revenu à cette fausse brêche, j'ai remis les crampons pour la troisième fois, et je suis descendu en cherchant la sente vers l'étang de médécourbe, que je n'ai jamais trouvé (et pourtant je ne m'appelle pas vincent (ça c'est pour les vieux)). mais j'ai trouvé l'étang .
La suite, une longue descente ou le marquage sur le chemin après l'étang est souvent manquant, mais je suis rentré sans encombre au bercail. Et aujourd'hui, je n'ai presque pas mal au jambes.

(j'avais quand même Iphigénie avec moi, et elle m'a bien aidé pour la suite du parcours)

J'ai pas fait mon objectif, il faut dire qu'il était quand même sacrément ambitieux. Vous avez bien du vu marrer en le lisant, mais je suis content de ce voyage.

La forme revient

Alain

Super Alain
Content que tout ce soit bien passé. Les conditions de neige ne permettant certainement pas mieux, pour un sommet pas si facile. Si tu as des photos du versant Sud vers le Monteixo, je suis preneur.

Azimut a écrit :que je n'ai jamais trouvé (et pourtant je ne m'appelle pas vincent (ça c'est pour les vieux)). mais j'ai trouvé l'étang

Merde, je dois être vieux alors . Figure-toi que portant le même prénom que ce "Vincent", beaucoup à mon arrivée à Auzat (1997) m'appelait David Vincent

Sinon, merci pour ton retour et félicitations pour ce beau parcours, jamais simple en cette saison !

Salut chers compagnons des cimes

Voilà, j'ai terminé hier la deuxième partie de ce voyage.
Pas aussi simple que je l'imaginais au début, mais finalement assez ludique par moment, et aussi un peu stressant.
Je n'ai pas fait la première pointe qui démarre juste après le pic des Lavants (officiel IGN). La remonté vers le bas de cette brêche me paraissit trop raide, et je n'avais pas la sensation d'être dans une forme exceptionnelle.
Alors j'ai choisi de remonter vers la seconde petite brêche.
De là, j'ai attaqué plein fer sur l'arête, et je peux vous dire que ça n'a pas été toujours évident. Enormément de pas de 2, et souvent très exposé, avec une recherche permanante pour ne pas tomber dans du plus dur. Beaucoup de concentration, tellement que ne je sais même plus comment j'en suis descendu . Certainement une ligne de Cairn.

De là, je suis remonté sur le dernier pic, beaucoup plus facile, même s'il fallait quand même rester vigilant. J'y ai vu de très près mon premier Lagopède . Une belle récompense.
A la descente, j'ai reculé de quelques mètres, et j'ai bien repéré la ligne de cairn qui amène au port de médecourbe.
Plus qu'à continuer pour aller jusqu'au sommet du Medecourbe.
Mais au fait, comment on y va? Dans ma précipitation de bien analyser tout ce qui tourne autour des Lavants, j'en avait oublié de regarder le topo du médecourbe

Bon, j'y suis, je tente. Une vague sente part à flan sur la droite, je la suit, au bout un cairn. Après plus rien. Je me souviens quand même du post de Dédé qui parle d'une cheminée, et je repère une faille dans cette montagne. Je m'y dirige, et tombe sur une cheminée.Je la grimpe, et en haut, surprise, un cairn. je n'en verrai plus jusqu'au sommet.

Très ludique pour aller jusqu'au sommet, mais très long aussi. Une attention de tous les instants, beaucoup de pas de 2, une trajectoire tout le temp exposée; bref, très usant psychologiquement.
Arrivé au sommet, je décide de redescendre vers le vallon côté Andorre pour rejoindre le port de médecourbe.
C'est là que j'ai rencontré 4 Isards Ca faisait longtemps!
La remonté vesr le port se fait assez bien. C'est des gros blocs, mais assez stable.
Par contre, la descente...

Le trajet aurait certainement été meilleur en continuant sur la ligne de crête jusqu'au port des Bareyte, et dans ce sens, ça peut faire une très belle boucle.

Encore faut-il savoir comment on descend du port des Bareytes l'été


Merci encore à vous tous pour ces précieux conseils que j'ai trouvé sur ce post.
Et attention, ce n'est pas parce que le chien de Breizh 09 grimpe quelque part que c'est facile



Alain

Azimut a écrit :et de là, je suis allé sur le pic des Lavans (Lavans IGN, je précise, bien que de mon côté, je trouve normal qu'il s'appelle comme cela, puisque c'est lui qui domine le vallon des étangs de Lavans. Je pense qu'il faudrait trouver un autre noms aux pics successifs.)

@Alain : je t'ai envoyé un message privé mais à défaut au cas où tu passes par là, j'aurais voulu avoir ton avis sur ce sommet à 2 699m. Des difficultés particulières ? Vaut-il mieux l'aborder par son versant est ou son versant ouest ?

Sinon, j'irai y voir par moi-même