Vautours, la preuve par l'image !
Modérateur : Pteam
Je suis d'accord avec pas mal de choses dans tout çà. Je suis moi-même un petit marché très confidentiel pour l'agneau de Barèges en ce moment
Par contre je ne pense pas que les éleveurs oublient quoique ce soit du monde qui les entoure. s'ils sont double-actifs, ils ont aussi moins de temps pour s'occuper de commercialiser leur viande, et en fin de compte, çà doit être une façon de faire, y passer peu de temps et prendre ce que la montagne vous offre.
Quant à ce qui est de se faire un peu de sous sur les vautours ou sur l'ours, franchement, je trouve çà de bonne guerre, et personne n'est dupe il me semble :roll:

Par contre je ne pense pas que les éleveurs oublient quoique ce soit du monde qui les entoure. s'ils sont double-actifs, ils ont aussi moins de temps pour s'occuper de commercialiser leur viande, et en fin de compte, çà doit être une façon de faire, y passer peu de temps et prendre ce que la montagne vous offre.
Quant à ce qui est de se faire un peu de sous sur les vautours ou sur l'ours, franchement, je trouve çà de bonne guerre, et personne n'est dupe il me semble :roll:
Aller me suffit.
Bonsoir
Le Monsieur à qui j'achete mon fromage ne jure que par le mot: transformation, lui et ses amis de la vallée des Aldudes n'arrivent pas à fournir tellement ils sont sollicités. Un exemple: ils organisent des WE dégustation, et le samedi soir il ne leur reste plus rien à vendre, ils sont dans le miel, cidre, charcutailles, fromages, caillés etc...
Je suis concient qu'ils beneficient de l'élant de notoriété qu'a procuré Pierre Oteiza ( renaissance du porc Basque) qui fait un carton avec des boutiques sur Paris, Bordeaux, Capbreton, Biarritz etc... Mais peut être un chemin se dessine t il par là pour la production de qualité. Saint Internet et colissimo, ça marche. Et peut être que quand nous verrons sur nos sentiers ces "touristes" tant décriés, nous aurrons une pensée pour ceux qui vivent en montagne.
A+
Eyra
Le Monsieur à qui j'achete mon fromage ne jure que par le mot: transformation, lui et ses amis de la vallée des Aldudes n'arrivent pas à fournir tellement ils sont sollicités. Un exemple: ils organisent des WE dégustation, et le samedi soir il ne leur reste plus rien à vendre, ils sont dans le miel, cidre, charcutailles, fromages, caillés etc...
Je suis concient qu'ils beneficient de l'élant de notoriété qu'a procuré Pierre Oteiza ( renaissance du porc Basque) qui fait un carton avec des boutiques sur Paris, Bordeaux, Capbreton, Biarritz etc... Mais peut être un chemin se dessine t il par là pour la production de qualité. Saint Internet et colissimo, ça marche. Et peut être que quand nous verrons sur nos sentiers ces "touristes" tant décriés, nous aurrons une pensée pour ceux qui vivent en montagne.
A+
Eyra
Absolument. Mais dans ce cas, il faut accepter la situation. Les pluri-actifs sont à très forte majorité des gens qui ont hérités de terres et de troupeaux, et qui préservent l'activité pour avoir un complément de revenu. En clair, ils gardent les bêtes pour garder les primes qui vont avec. C'est très évident avec les chevaux que tu vois en montagne : très peu voient la boucherie un jour, et ils sont suffisamment rustique pour ne pas tomber malade et bien supporter le froid, soit un bon rendement prime/travail. Je comprend tout à fait cette situation, mais j'ai un peu de mal lorsque ces mêmes personnes se plaignent et manifestent toutes dents dehors soit disant pour préserver le pastoralisme et l'authenticité pyrénéenne. Comme si la faune sauvage était un luxe que certains ministres parisiens s'accordent. Les ours et les loups, comme les vautours, font partie de la faune endémique pyrénéenne même s'ils subissent différemment les activités humaines.myoppy a écrit : Par contre je ne pense pas que les éleveurs oublient quoique ce soit du monde qui les entoure. s'ils sont double-actifs, ils ont aussi moins de temps pour s'occuper de commercialiser leur viande, et en fin de compte, çà doit être une façon de faire, y passer peu de temps et prendre ce que la montagne vous offre.
En plus des primes, l'Etat propose des aides pour justement palier aux contraintes "grands prédateurs" (qui ne se limitent pour le moment qu'a quelques ours, rien de comparable avec les loups...qui frappent à notre porte
De plus, la population pyrénéenne de se limite pas à une poignée d'éleveurs anti-ours.
myoppy a écrit :
Quant à ce qui est de se faire un peu de sous sur les vautours ou sur l'ours, franchement, je trouve çà de bonne guerre, et personne n'est dupe il me semble :roll:
Pour le moment, le vautour ne rapporte rien, et pour cause, il n'est pas prédateur, et les observations réelles d'attaque sur animal vivant sont très rares, et ces dernières ne concernent pour le moment que des animaux en santé précaire : vêlages et agnelage difficiles (sur races bovines non pyrénéennes exclusivement, les ovins je ne sais pas).
Etant contribuable amoureux des Pyrénées et du pastoralisme, j'ai un peu de mal à accepter cette "mauvaise guerre" menée par une poignée d'individus (l'ASPAP pour ne pas la citer :evil: ), qui sous couvert de "préserver le pastoralisme et les Pyrénées" ne préservent que leurs idées rétrogrades, qui les feront disparaitre plus vite que tous les prédateurs de la terre. Enfin ça, c'est mon opinion :twisted:
L'important ce n'est pas d'où on vient, mais où on va.