Avalanche aux Monts d'Olmes
Modérateur : Pteam
Je ne vois pas les choses de cette façon; pour moi un journaliste doit faire correctement son métier et appeler un chat un chat. S'il n'a pas la compétence dans le domaine, il fait l'effort de la chercher ailleurs auprès de ceux qui savent. Bizarrement, plus on fait l'effort d'expliquer, plus il y a de chances d'être compris et d'informer vraiment.
Le tout étant de savoir si l'on veut vraiment expliquer (ou informer, ce qui revient au même), ou simplement marquer les esprits, par le choix des sujets (catastrophes, accidents, people, sport) ou dans leur traitement.
Caresser le public dans le sens du poil ou faire un vrai travail d'information.
Le tout étant de savoir si l'on veut vraiment expliquer (ou informer, ce qui revient au même), ou simplement marquer les esprits, par le choix des sujets (catastrophes, accidents, people, sport) ou dans leur traitement.
Caresser le public dans le sens du poil ou faire un vrai travail d'information.
En plein dans le millenéthou a écrit :Le tout étant de savoir si l'on veut vraiment expliquer (ou informer, ce qui revient au même), ou simplement marquer les esprits, par le choix des sujets (catastrophes, accidents, people, sport) ou dans leur traitement.
Caresser le public dans le sens du poil ou faire un vrai travail d'information.
C'était juste un triste constat
A+
Eyra
Je suis assez d'accord avec ce raisonnementnéthou a écrit :Il est évident qu'à ce niveau 4 de risque et vu les conditions (chute de 35 à 40 cm dans la nuit plus redoux en fin de nuit) un déclenchement accidentel est possible. Dans ce cas, c'est la station qui n'a pas fait son boulot à fond (comme le dit Koda qui connaît la question), et tomber sur le dos des randonneurs est abusif, quand bien même ils auraient déclenché la rupture.
A finir par imposer ce type de raisonnement, on en viendra, plus vite et plus subrepticement qu'on ne croit, à cette situation: sur la base de bulletins météo et BRA, le préfet décidera que la pratique du "hors-piste" est interdite (par exemple un week-end), ce qui n'empêchera pas (avec quels moyens ?) ceux qui le souhaitent de sortir, et s'il y a accident, la gendarmerie verbalisera et les assurances se retourneront contre les "fautifs", arrêté préfectoral à l'appui.


On paye très cher pour aller faire du ski dans uns station, alors la station a la responsabilité des pistes. Et puis c'est tout


Ce matin j'ai appris que le skieur aux cervicales est un de mes clients. 15 jours d'arrêt de travail. Je pourrais savoir plus tard comment cela à tourné.
En attendant, bonnes randos à tous.
Alain
"Parce que la montagne est là"
G. MALLORY
http://www.flickr.com/photos/50076101@N08/sets/
http://z2a31.over-blog.com/
G. MALLORY
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Moi paradoxalement je suis assez d'accord avec Gérard. Si les skieurs hors piste y étaient restés on aurait dit "bien fait pour eux il n'avaient qu'à pas sortir avec un risque 4". Là on polémique sur une potentielle mise en cause de la sécurité de la station. Ok quand ce sont des départs naturels mais là c'était accidentel. Alors non pas question d'interdire le hors piste par risque 4 mais on sait ce qu'on risque, et là en plus on sait maintenant ce qu'on fait risquer aux autres.
SI les skieurs sont effectivement mis en causes je n'aimerai vraiment pas me trouver à leur place. Non seuleument ils auront une procédure judiciaire sur le dos mais en plus ils auront la responsabilité d'un décès. Bien sûr je N'ACCUSE PERSONNE mais bon prendre ses responsabilités quand on est seul c'est bien mais là.
:evil:
Moi personnelement en tout cas il ne me viendrait jamais à l'idée de faire du ski de rando ou des raquettes en risque 4 et même en risque 3 je trace mon itinéraire en fonction des potentielles plaques et du sens du vent. Ca a été le cas il y a 3 semaines où partis pour faire le Pic de Léviste on s'étaient rabattus sur le Soum de lascours , moins pentu et surtout mois exposé aux vents d'Ouest, comme annoncé dans le BRA (montée à l'Ouest et non à l'Est donc sous le vent).
Enfin pour répondre à Ytterbium sur le nombre d'accidents en risques 3 plus forts qu'en risque 4 je crois que c'est juste parceque beaucoup de gens heureusement se renseignent sur les risques et ont le sens des responsabilités . A ce titre ils sortent selon moi moins en risque 4 que 3 voilà tout. Il faudrait comparer le nombre de sorties en risques 4 et 3 et faire un pourcentage du nombre d'accident pour avoir une statistique valable, que l'on pourrait encore contrebalancer par d'autres paramètres comme l'expérience des skieurs etc...
SI les skieurs sont effectivement mis en causes je n'aimerai vraiment pas me trouver à leur place. Non seuleument ils auront une procédure judiciaire sur le dos mais en plus ils auront la responsabilité d'un décès. Bien sûr je N'ACCUSE PERSONNE mais bon prendre ses responsabilités quand on est seul c'est bien mais là.
Moi personnelement en tout cas il ne me viendrait jamais à l'idée de faire du ski de rando ou des raquettes en risque 4 et même en risque 3 je trace mon itinéraire en fonction des potentielles plaques et du sens du vent. Ca a été le cas il y a 3 semaines où partis pour faire le Pic de Léviste on s'étaient rabattus sur le Soum de lascours , moins pentu et surtout mois exposé aux vents d'Ouest, comme annoncé dans le BRA (montée à l'Ouest et non à l'Est donc sous le vent).
Enfin pour répondre à Ytterbium sur le nombre d'accidents en risques 3 plus forts qu'en risque 4 je crois que c'est juste parceque beaucoup de gens heureusement se renseignent sur les risques et ont le sens des responsabilités . A ce titre ils sortent selon moi moins en risque 4 que 3 voilà tout. Il faudrait comparer le nombre de sorties en risques 4 et 3 et faire un pourcentage du nombre d'accident pour avoir une statistique valable, que l'on pourrait encore contrebalancer par d'autres paramètres comme l'expérience des skieurs etc...
Salut à tous,
D'abord une pensée pour les victimes et leur entourage, c'est vraiment l'horreur...
Ensuite, j'ai du mal à voir comment la station serait "responsable"
puisque la coulée aurait été déclenchée par une sortie raquettes au-dessus du domaine skiable, donc sans lien avec celui-ci. A moins qu'un élément ne m'échappe et qu'on me l'explique, de façon à revoir ma position. Mais il me semble que Gérard a répondu sur ce point.
Le reportage et la vidéo pour se faire une première idée, en attendant les résultats de l'enquête:
http://www.ariegenews.com/ariege/faits_ ... olmes.html
D'abord une pensée pour les victimes et leur entourage, c'est vraiment l'horreur...
Ensuite, j'ai du mal à voir comment la station serait "responsable"

Le reportage et la vidéo pour se faire une première idée, en attendant les résultats de l'enquête:
http://www.ariegenews.com/ariege/faits_ ... olmes.html
Toutes les pentes donnant sur un domaine skiable doivent êtres sécurisées, donc purgée en cas d'accumulations de neige.lagrole a écrit :Salut à tous,
D'abord une pensée pour les victimes et leur entourage, c'est vraiment l'horreur...
Ensuite, j'ai du mal à voir comment la station serait "responsable"puisque la coulée aurait été déclenchée par une sortie raquettes au-dessus du domaine skiable, donc sans lien avec celui-ci. A moins qu'un élément ne m'échappe et qu'on me l'explique, de façon à revoir ma position. Mais il me semble que Gérard a répondu sur ce point.
C'est ainsi dans la plus part des pays, mais il ne semble que ce ne soit pas le cas en france, qui ne considère le domaine skiable aux uniques pistes balisée :?
Le domaine skiable est tous endroits pouvant etre atteint par gravités depuis le point d'accés le plus haut de la station.
Donc, cette zone doit être sécurisée en cas de grosses chutes de neige. Mais aussi toutes les parties supérieur au domaine dans le cas ou une avalache puissent entrer dans la zone du domaine skiable.
Les randonneurs étaient hors domaine avec un risque 4 OK, mais ce couloir aurait du être purger. L'avalanche aurait très bien pu partir de manière accidentelle et alors la faute aurait étée à la station.
koda
bonjour
j'ajoute que des chevreuils ou sangliers auraient tout aussi bien pu déclancher la même avalanche....il n'y a pas que les hommes qui se baladent en montagne l'hiver :roll:
il me semble que la station se doit de sécuriser son domaine skiable en déclenchant de façon préventive les avalanches ou en fermant les pistes à risques.
elizabeth
j'ajoute que des chevreuils ou sangliers auraient tout aussi bien pu déclancher la même avalanche....il n'y a pas que les hommes qui se baladent en montagne l'hiver :roll:
il me semble que la station se doit de sécuriser son domaine skiable en déclenchant de façon préventive les avalanches ou en fermant les pistes à risques.
elizabeth
Juste une question bête, existe un plan pour chaque station délimitant sa frontière EXACTE.Toutes les pentes donnant sur un domaine skiable doivent êtres sécurisées
Idem en ce qui concerne les pentes, existe-t-il pour chaque station une liste de pentes ou de zones à sécuriser OBLIGATOIREMENT le matin. Dans tous les cas pour moi je le répète le type qui fait du hors piste sait qu'il court un risque, et doit l'assumer qu'il soit ou non en station (et les gars qui ont fait partir l'avalanche savaient-ils eux même s'ils se trouvaient ou non dans le domaine de la station " grosse barrière "attention vous sortez de la station!!" ").
Quant à elizabeth, des chevreuils ou des sangliers sur des grosses pentes en neiges :lol: :shock: ou alors avec des bons crampons aux pieds
Mais je comprends le sens, et quand on prend une caillase lancée par un isard etc... et beh si t'as pas le casque c'est toi qui est en parti responsable (surtout si tu es dnas une zone à risques ou en contrebas de grosses pentes d'éboulis), à moins de considérer les isards comme responsables pénalement :lol:
Faudra en parler à Alliot Marie, la garde des Sceaux
- Gérard
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Re, Re,
Petit préalable : Comprendre la neige, c'est aussi comprendre que le manteau neigeux peut (souvent) être très stable "naturellement" tout en étant très instable "accidentellement".
Bon, juste pour enfoncer le clou, et je sais que je vais "choquer" car certains vont hurler contre "l'élitisme". J'assume mon coté provocateur.
Il y a quelques décennies, la pratique de la montagne en hiver était quasiment inexistante, à part quelques "hivernales" que n'osait aborder que "l'élite", il y avait le "ski de printemps" que n'osaient aborder que les "alpinistes sachant skier" qui plus est aguerris, très expérimentés et ne comptant que sur eux-même.
Depuis, la pratique de la montagne s'est développée et "vulgarisée", notamment la randonnée au détriment de l'alpinisme. A cela s'ajoute un énorme développement de la météorologie, du secours en montagne et du matériel (ARVA, raquettes, skis etc.). En conséquence, la pratique hivernale de la montagne a eu un engouement que j'ose appeler déraisonné et est devenue abordable par n'importe quel quidam interprétant les "BRA" à l'avantage de ses désirs avec l'illusion que de danger était minime ou bien sûr ailleurs. De plus il demande aux autres d'être responsables mais pas à lui même (ça c'est du consumérisme).
La montagne, elle est restée "rustique", elle ne connait pas le modernisme.
Dix minutes enseveli sous une avalanche, même sans être broyé (avalanche de fond) ou noyé (avalanche de poudreuse), c'est (sauf miracle) la mort assurée. ARVA, sondes, pelles, téléphone portable (quand "ça passe"), secours en montagne ne sont là que pour sortir votre dépouille.
L'aventure n'est pas synonyme de l'irresponsabilité. Etre "aventurier", ce n'est pas refourguer sa responsabilité aux autres, c'est avant de chausser les godasses prendre tous les éléments à sa disposition pour comprendre, apprécier, juger, décider, éventuellement (bien souvent en hiver) refuser.
A bientôt
Gérard
PS : un petit lien qui fera du bien http://www.anena.org
Petit préalable : Comprendre la neige, c'est aussi comprendre que le manteau neigeux peut (souvent) être très stable "naturellement" tout en étant très instable "accidentellement".
Bon, juste pour enfoncer le clou, et je sais que je vais "choquer" car certains vont hurler contre "l'élitisme". J'assume mon coté provocateur.
Il y a quelques décennies, la pratique de la montagne en hiver était quasiment inexistante, à part quelques "hivernales" que n'osait aborder que "l'élite", il y avait le "ski de printemps" que n'osaient aborder que les "alpinistes sachant skier" qui plus est aguerris, très expérimentés et ne comptant que sur eux-même.
Depuis, la pratique de la montagne s'est développée et "vulgarisée", notamment la randonnée au détriment de l'alpinisme. A cela s'ajoute un énorme développement de la météorologie, du secours en montagne et du matériel (ARVA, raquettes, skis etc.). En conséquence, la pratique hivernale de la montagne a eu un engouement que j'ose appeler déraisonné et est devenue abordable par n'importe quel quidam interprétant les "BRA" à l'avantage de ses désirs avec l'illusion que de danger était minime ou bien sûr ailleurs. De plus il demande aux autres d'être responsables mais pas à lui même (ça c'est du consumérisme).
La montagne, elle est restée "rustique", elle ne connait pas le modernisme.
Dix minutes enseveli sous une avalanche, même sans être broyé (avalanche de fond) ou noyé (avalanche de poudreuse), c'est (sauf miracle) la mort assurée. ARVA, sondes, pelles, téléphone portable (quand "ça passe"), secours en montagne ne sont là que pour sortir votre dépouille.
L'aventure n'est pas synonyme de l'irresponsabilité. Etre "aventurier", ce n'est pas refourguer sa responsabilité aux autres, c'est avant de chausser les godasses prendre tous les éléments à sa disposition pour comprendre, apprécier, juger, décider, éventuellement (bien souvent en hiver) refuser.
A bientôt
Gérard
PS : un petit lien qui fera du bien http://www.anena.org
Mes deux petits sites en un Pyrénées, chemins de traverse et La Haute Randonnée Pyrénéenne (H.R.P.) à contre-courant
Theoriquement oui!, il doit y avoir un marquage indiquant la limite du domaine skiable, ensuite le service des pistes a une carte de relevé des avalanches et coulées. Ensuite, c'est la station qui décide de tirer tel ou tel zone en fonctions des accumulations, du vent etc...jack a écrit :Juste une question bête, existe un plan pour chaque station délimitant sa frontière EXACTE.Toutes les pentes donnant sur un domaine skiable doivent êtres sécurisées
Idem en ce qui concerne les pentes, existe-t-il pour chaque station une liste de pentes ou de zones à sécuriser OBLIGATOIREMENT le matin. Dans tous les cas pour moi je le répète le type qui fait du hors piste sait qu'il court un risque, et doit l'assumer qu'il soit ou non en station (et les gars qui ont fait partir l'avalanche savaient-ils eux même s'ils se trouvaient ou non dans le domaine de la station " grosse barrière "attention vous sortez de la station!!" ").
Pour le gars qui fait du hors pistes dans le domaine skiable, il ne devrait pas courrir de grand danger, car le domaine aurait du être sécurisé (sauf de petit déclenchement de petite ampleur)
Bien sure, le service des pistes peut intrdire le hors pistes à l'intérieur du domaine, mais cel doit être indiquer aux accés de la station et pieds de remontées mécaniques ou, drapeau NOIR.
Salut KodaPour le gars qui fait du hors pistes dans le domaine skiable, il ne devrait pas courrir de grand danger,
Ne crois tu pas que ce raisonnement peut conduire à des dérives (bien sûr je ne t'accuse en rien encore moins d'encourager cela)
Mais si on part de ce principe on peut imaginer un type qui fait du ski hors piste dans le domaine de la station et qui un jour par risque 4 ou 5 fait partir une avalanche. Si le domaine hors piste est censé être sécurisé il peut attaquer la station pour mise en danger d'autrui :shock:
Mais où vat-on :x
Tu as ta réponse, Jack; le hors-piste dans le domaine skiable doit être sans danger, si le domaine a été sécurisé (les pistes, leurs à-côtés, et tout ce qui peut menacer au-dessus.koda a écrit :Pour le gars qui fait du hors pistes dans le domaine skiable, il ne devrait pas courir de grand danger, car le domaine aurait du être sécurisé (sauf petit déclenchement de petite ampleur)
Et la sécurisation du domaine skiable, c'est comme décider de sortir en montagne avec risque 3, 4 ou 5: c'est pas une science exacte. Sauf qu'il y a quand même une différence: Une station de ski accueille du public, et elle doit le faire dans de bonnes conditions de sécurité.
Tout à fait d'accord avec toi pour ce qui est des pistes . C'est pour ça que je partage dans le cas présent l'avis de Koda. Sur les piste on doit être en sécurité. Mais pas forcément en hors piste car pour moi il n'y a pas hors piste en station ou hors station. Le hors piste c'est la liberté donc pas de limite et donc pas de zone en station sécurisées et hors station non sécurisée. Mais comme l'a encore très bien précisé Koda je crois que ça dépend des pays ou même peut-être des stations (pour la sécurisation en station)elle doit le faire dans de bonnes conditions de sécurité.
Bien sur, surtout quand tu vois le prix que tu payes.néthou a écrit : Une station de ski accueille du public, et elle doit le faire dans de bonnes conditions de sécurité.
Je voulais en rajouter une couche, mais Elizabeth l'a fait pour moi en parlant de sanglier. Moi je pensais à des Isards, mais pareil, je ne sais pas si il y en a dans le coin.
Alors! Le randonneur est présent et on l'accuse de tous les mots :arrow: voir la vidéo précédente, mais si c'est une bestiole, on accuse qui

Je maintiens que la station est responsable, et qu'elle aurait du soit fermer cette piste, soit mieux la sécuriser. Quand à nous, Randonneurs, on est pas des sur Hommes, donc redoublons de prudence. Un bon randonneur est un randonneur vivant. Pareil pour les Montagnards, et pour les Alpinistes.
"Parce que la montagne est là"
G. MALLORY
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