Re: Sueurs froides à l’estanyol
Publié : 24 oct. 2010 17:41
Vous vous en êtes sortis sans gros bobo, c'est le principal.
Il ne faut pas nier que ça sert d'avoir de la chance en montagne, même s'il vaut mieux ne pas compter toujours dessus !
Je trouve ça bien que vous racontiez ce qui s'est passé et ce qui a mené à l'accident sur le forum. D'abord, c'est très courageux, car ce n'est jamais facile de montrer ses erreurs. Ensuite, je pense que c'est utile car il y a des enseignements à en tirer :
- une descente en rappel, c'est dangereux (beaucoup d'accidents en rappels), donc une réchappe en rappel n'est jamais anodine.
- faire confiance à un piton, c'est dangereux (j'ai déjà vu une fois un piton gicler devant moi au relai, arraché par une chute du second alors que je l'avais bien testé, mais heureusement, j'en vais mis un deuxième qui me paraissait pourtant moins bon, et qui a tenu - ça tient à si peu)
Alors que faire ?
- le plus possible, descendre en désescalade (si la longueur et la difficulté de la réchappe le permet bien sûr)
- retaper les pitons le plus souvent possible (mais qui le fait vraiment systématiquement ?)
- lorsque l'on est obligé de descendre en rappel sur un ancrage douteux :
celui qui attend se vache sur un coinceur à part
ou bien, si c'est impossible et si le terrain le permet (pas de risque de tomber de l'emplacement du relai), celui qui attend ne se vache pas (oui, je sais, cela va à l'encontre de tout ce que l'on nous apprend)
- faut-il aussi le rappeler : ne pas hésiter à changer les vieilles sangles posées sur les béquets par d'autres cordées pour faire des rappels
Voilà, en fait, ce que je trouve intéressant dans la situation que vous décrivez c'est ce paradoxe : parfois, pour être plus en sécurité en montagne, on est obligé d'enfreindre les règles élémentaires de sécurité.
Dans votre cas, Laurence a peut-être retenu Nico, mais bon, vous devez être de sacrés veinards, hein...
Il faut le répéter : en montagne, la cordée ne doit pas être solidaire dans la mort.
J'ai vu Nico en montagne, c'est vrai qu'il met beaucoup de points ! En tout cas, j'ai vu quelqu'un de sérieux et de sûr, avec qui je m'encorderais volontiers. Et je suis certaine qu'avec Laurence, il tiendra compte de ce qui lui est arrivé pour que cela ne se reproduise pas.
Il ne faut pas nier que ça sert d'avoir de la chance en montagne, même s'il vaut mieux ne pas compter toujours dessus !
Je trouve ça bien que vous racontiez ce qui s'est passé et ce qui a mené à l'accident sur le forum. D'abord, c'est très courageux, car ce n'est jamais facile de montrer ses erreurs. Ensuite, je pense que c'est utile car il y a des enseignements à en tirer :
- une descente en rappel, c'est dangereux (beaucoup d'accidents en rappels), donc une réchappe en rappel n'est jamais anodine.
- faire confiance à un piton, c'est dangereux (j'ai déjà vu une fois un piton gicler devant moi au relai, arraché par une chute du second alors que je l'avais bien testé, mais heureusement, j'en vais mis un deuxième qui me paraissait pourtant moins bon, et qui a tenu - ça tient à si peu)
Alors que faire ?
- le plus possible, descendre en désescalade (si la longueur et la difficulté de la réchappe le permet bien sûr)
- retaper les pitons le plus souvent possible (mais qui le fait vraiment systématiquement ?)
- lorsque l'on est obligé de descendre en rappel sur un ancrage douteux :
celui qui attend se vache sur un coinceur à part
ou bien, si c'est impossible et si le terrain le permet (pas de risque de tomber de l'emplacement du relai), celui qui attend ne se vache pas (oui, je sais, cela va à l'encontre de tout ce que l'on nous apprend)
- faut-il aussi le rappeler : ne pas hésiter à changer les vieilles sangles posées sur les béquets par d'autres cordées pour faire des rappels
Voilà, en fait, ce que je trouve intéressant dans la situation que vous décrivez c'est ce paradoxe : parfois, pour être plus en sécurité en montagne, on est obligé d'enfreindre les règles élémentaires de sécurité.
Dans votre cas, Laurence a peut-être retenu Nico, mais bon, vous devez être de sacrés veinards, hein...
Il faut le répéter : en montagne, la cordée ne doit pas être solidaire dans la mort.
J'ai vu Nico en montagne, c'est vrai qu'il met beaucoup de points ! En tout cas, j'ai vu quelqu'un de sérieux et de sûr, avec qui je m'encorderais volontiers. Et je suis certaine qu'avec Laurence, il tiendra compte de ce qui lui est arrivé pour que cela ne se reproduise pas.