Etape 72 : Port de Larrau au cayolar d'Ibarrondoa
Lundi 7 avril 2025
Je suis arrivé au Pays Basque il y a trois jours, de loin le pic d'Orhy était tout blanc, donc j'ai attendu que ça fonde.
Au col Leherra Mürkhüillako Lephoa (vas-y, essaye de l'écrire sans recopier lettre à lettre

) avant la descente vers le cayolar d'Ibarrondoa:
AR:
Départ à 8 h, 4 °C au cayolar d'Ibarrondoa, fait pas bien chaud.


Je prends le GRT 10 pour contourner le pic d'Orhy. Une piste puis à la frontière au ruisseau Erreka un chemin.

A 1564 m à 9 h.


Des cervidés sur les crêtes, isards sans certitude.
Arrivé sur la route, je prends le tunnel. Aucune voiture au Port de Larrau, la route côté français est encore fermée.


A 9 h 45, je reprends ma traversée.

Traversée:
Quelques restes de neige jusqu'au sommet.
Pic d'Orhy à 11 h, un peu de vent mais acceptable, du soleil et une température au poil.
Là, sans les nuages et avec la longue vue de dinosaure, peut être que l'océan est visible.
Descente vers le Zazpigain.
Serait-ce l'échalier à passer décrit dans les topos ? Je passe de l'autre côté, c'est raide, pas vraiment de sente. coup d'œil sur la carte, non c'est trop loin du Zazpigain. Je continue.
Enfin, le col d'Alupegna, la brèche qu'il faut passer. Main courante en acier torsadé, je n'y touche pas, mauvais souvenir d'un brin similaire qui m'était rentré dans la paume.
J'avais peur que cette déviation soit enneigée, dans ce cas j'aurai du descendre côté sud vers le GR pris à l'aller.
Pas de neige sur le sentier, juste en dessous des névés.
Courte mais rude remontée.
Arrivée au Zazpigain ou Zapigagnia pour les locaux (même pas d'accord avec l'IGN pour l'altitude).
Casse-croute, dalmatien m'envoie un SMS pour me dire de faire gaffe à la descente. Il doit avoir un souvenir cuisant pour son fessier!

C'est vrai que c'est un peu casse gueule, rochers mouillés et boue qui colle aux semelles.
Pour la suite, les collines...
Voiture en vue:
Ruines de postes de chasse .Dans un sens, c'est bien d'abandonner ces postes. Après, on peut aussi nettoyer ses détritus.
Arrivée à la voiture à 13 h, une belle balade facile que j'avais un peu redoutée en voyant des topos qui décrivaient la balade comme difficile et notaient des zones très dangereuses!
Vu personne sauf deux gars au loin à la fin.
Je dors le soir sur la route plus haut en dessous de Pellusegagne, super dodo:
Traversée: 460
AR: 300