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Jean-Robert a écrit :les cartophiles ariégeois ( de St Girons ) avaient sortis dans les années 90 deux superbes livres avec des anciennes vues ; un vrai petit trésor !

Je connais ces bouquins, j'ai pu en lire un ou deux. Ils sont en vente sur le site de l'asso, ici : http://www.cartophiles-ariegeois.com/02editions.html



Cette Association organise d'ailleurs dimanche prochain à St-Girons une bourse de vente multicollections :

Bravo , tu es incollable Cyril !

Disons que ça tombait bien.

nounours09 a écrit :Mais arrives tu à les dater? [les cartes]

Oui on peut parfois dater ces cartes. Beaucoup de critères rentrent en compte pour cela. Quelques exemples avec les Eaux-Bonnes :

1° Date notée sur la carte

Concours International de Skis d'Eaux-Bonnes (Basses-Pyrénées), 15 et 16 Février 1908 - Passage d'un Concurrent sur la route de Gourette



Carte prise sur CPArama ici. Ce Concours de Skis fut le second organisé dans les Pyrénées, après celui de Payolle une semaine avant (Le Bondidier aurait organisé le concours de Payolle quand il a appris la tenue du concours des Eaux-Bonnes, pour que la Bigorre soit la première)

La date ici est facile à connaître puisqu'elle est marquée sur la photo par l'éditeur. Ces cartes liées à un évènement précis seront abandonnées car pas assez rentables, c'est dommage car ce sont souvent les cartes les plus intéressantes.

La qualité technique des photos n'est pas révélatrice de l'époque car il y avait de grosses différences entre les éditeurs, et chez un même éditeur la qualité peut avoir baissé avec le temps.

C'est clair que le cachet de la Poste est souvent le meilleur indice disponible pour dater une carte. En plus à l'époque, il y avait deux tampons : un au départ et un à l'arrivée, on peut ainsi voir la vitesse d'expédition du courrier (qui est identique à celle d'aujourd'hui voir parfois plus rapide)

Eaux-Bonnes - Danses Ossaloise dans le Jardin Darralde




Par exemple cette carte porte un cachet sur le timbre avec écrit "Gare de Pau - 17h20 - 23/03/1910

Et au verso, on peut lire "Gretz - Seine et Marne - 24/03/1910"




Mais après un siècle, les cachets de la Poste sont souvent illisibles, et beaucoup de cartes n'ont pas été utilisées, donc vierge de toute annotation.

Moins connu pour dater une carte posatle ancienne est de regarder le verso : en effet avant 1904, il était interdit d'écrire quoi que soit au verso (sauf l'adresse bien sûr). Les éditeurs laissaient alors un peu d'espace côté vue pour que l'expéditeur puisse écrire quelques mots.

Eaux-Bonnes - Guides à cheval

recto


verso

nounours09 a écrit :n tout cas c'est sympa cyril de nous donner des infos sur le sujet et tu peux continuer à nous distiller tes cartes anciennes, on en raffole!

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Il y avait deux sortes de guides : les guides à pied et les guides à cheval. Les guides à pied faisaient des excursions à pied, et ceux à cheval faisaient des excursions à cheval. Tous les touristes n'avaient pas l'endurance nécessaire pour marcher longtemps en montagne. N'oublions pas que les gens ne faisaient pas de foooting chez eux à cette époque, qu'il n'y avait pas de piscine pour aller nager, bref le sport était assez peu pratiqué chez la plupart des gens. Le cheval permettait donc de monter assez haut sans trop se fatiguer. Cela explique aussi pourquoi certains chemins sont aussi bien tracés, surtout dans les coins très touristiques tel que Luchon ou Cauterets.

Luchon - Excursion de Vénasque - Les Lacets du Port, près des Glaciers

[quote="cyril"]Il y avait deux sortes de guides : les guides à pied et les guides à cheval. Les guides à pied faisaient des excursions à pied, et ceux à cheval faisaient des excursions à cheval. Tous les touristes n'avaient pas l'endurance nécessaire pour marcher longtemps en montagne. N'oublions pas que les gens ne faisaient pas de foooting chez eux à cette époque, qu'il n'y avait pas de piscine pour aller nager, bref le sport était assez peu pratiqué chez la plupart des gens. Le cheval permettait donc de monter assez haut sans trop se fatiguer. Cela explique aussi pourquoi certains chemins sont aussi bien tracés, surtout dans les coins très touristiques tel que Luchon ou Cauterets.


à l'époque du Comte Jean d'Ussel , il partait de son hôtel à Vicdessos à pied pour aller au Montcalm et autres ; c'est à dire beaucoup plus de km qu'aujourd'hui et 1000 m de D+ . La route menant aujourd'hui aux Orris du Carla est un vrai luxe dont peu on conscience , il me semble .
Je voudrai aussi témoigner sur les habitants de ces vallées qui courageusement allaient chaque jour à pied d'Auzat et Vicdessos aux mines du Rancier à Sem par exemple sans jamais se plaindre de ce labeur quotidien . Auijourd'hui pour aller chercher sa baguette à quelques hectomètres , on prend sa voiture ...

Et oui, les temps changent...

Luchon - Caravane de Touristes montant au Lac d'Oo



Carte prise sur le site Delcampe

eyra a écrit :

nounours09 a écrit :n tout cas c'est sympa cyril de nous donner des infos sur le sujet et tu peux continuer à nous distiller tes cartes anciennes, on en raffole!

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Luchon - Guides Luchonnais

Rappelez-vous, je m'interrogeais sur une carte notée Hospice de France, mais qui n'était pas l'Hospice de France mais la "cantine" (comprendre le restaurant) sous le col du Tourmalet. Et bien j'ai trouvé un peu par hasard une carte "avec correction". Ils étaient pas du genre à jeter pour rien à l'époque ...

Environs de Barèges - Route de Tourmalet - Pic de l'Espade (2608) et de Campana (2491) vus de la Cantine

Bonsoir Cyril,

Tu fais de sacrés trouvailles en ce moment.
Super !

J'ai trouvé cette carte sur différents sites Internet.

B.R. (Bloc Frères), éditeur à Bordeaux

Ceci peut t'intéresser : http://www.collectionnable.com/IF_CP_1.htm

A bientôt
Gérard

Ha ben le Piton Carré ça devait être plus facile qu'aujourd'hui du coup...

Bonjour Gérard, je connaissais déjà cette carte, elle a sa place dans ma collection depuis les premiers jours.

Une autre carte de cette série est celle prise au sommet avec la tour construite par Russel. J'avais déjà utilisée cette carte pour une énigme.

Ascension du Vignemale - La Tour élevée par le Comte Russel au sommet de la Pique Longue (3300m)