J’avais cette idée en tête, depuis quelques lunes, une idée bien saugrenue ;
Celle de faire connaitre un beau sommet ariégeois, pour lequel je confesse une réelle tendresse,
à quelques passionné(e)s, que j’apprécie, dans une ambiance conviviale et bon enfant.
Passionné(e)s, … elles et ils et le furent.
Suffisamment, pour s’enivrer de grands espaces, … à perte de vue ;
Passionné(e)s et s’enivrant insatiablement, avec gourmandise, sans retenue …
Le regard filant sur une mer de nuages, dans un environnement montagnard,
d’une beauté épurée, … par-delà les crêtes affilées.
Passionné(e)s, ils, elles le furent encore, …
Pleinement, pour endurer les difficultés d’un parcours, à l’occasion un peu rude,
… chacun(e) à son rythme…
Réunir des passionné(e)s, ne partageant pas forcement les mêmes priorités,
une identique condition physique, les mêmes perceptions, de cet environnement si particulier ;
Animés d’aspirations peut-être différentes (principalement sportives /contemplatives),
était une gageure, une bien délicate alchimie à réussir, à laquelle j’avais envie de m’essayer.
Nous vécûmes notre fugue en sol ariégeois, magnifique et sauvage, tout à la fois, avec délice.
Au-delà des difficultés qui ont pu être vécues, … l’envie d’y retourner,
… un jour ou l’autre.
Pascale, dommage que tes obligations familiales, que nous comprenons tous,
t’aient empêchée de profiter, avec nous, en même temps que nous, de ce beau coin des Pyrénées.
D’une certaine manière, nous nous, y sommes baladés tous ensemble, … en différé.
As-tu perçus les signes de notre présence fantomatique ?
Je confirme moi aussi que la descente, qu’on a montée, sur le même sentier, est un peu longue.
D’où mon choix de faire un retour, par un itinéraire, plus long, avec un surcroît de dénivelées,
Mais plus varié.
Gérard, soit le bienvenu sur ce forum. Tu y trouveras des passionné(e)s.
Peio, toujours heureux de me balader dans les montagnes, et de profiter de ton insatiable curiosité.
Notre 2ème virée montagnarde, fût plus aboutie que la première (sommet atteint).
Roland, ravi de t’avoir enfin rencontré.
Ton arrivée au sommet, alors que nous babillions, sans retenue,
fût magistrale.
J’espère que tu as apprécié le fromage du cru, le « Bamalou », (lait cru).
Bernard , je loue ta patience.
Connais-tu le nom du saint patron des montagnards ?
Peio sur ton blog , les horaires de descente sont erronés :
tu donnes 2h15 à 2h30 de la bifurcation à 1906m jusqu'au parking ; erreur
en PETITES foulées , il y a 55 minutes
Il s’agit du Cap des lauzes, 1892 mètres.
Soit, moins de 1000 mètres, jusqu’au Pla la Lau (927 mètres),
… mais plus de 4 siècles, … après le voyage de Colombus,
… Sur d’autres rivages.
Quelques photos, et commentaires.
Bernard, enfin ravi de découvrir cette belle vallée, si verdoyante.
Un moment, … rare, …
Domie, prend une photo,
Une bien belle fleur, que j’ai été, … honoré, de photographier.
… Le Lys dans la vallée.
A l’approche de la cabane de Caussis, un coureur de montagne, file comme un dératé.
N’aurait-il pas piquée la caisse du refuge ?
Plus haut, à cette même cabane, rencontre d’Elisabeth, … et de « Chien chien ».
Arrivée au refuge, c’est le moment de se détendre.
Marie, la tête dans les nuages, … plane au dessus du monde.
En soirée, l’inévitable et classique coucher de soleil, sur le refuge.
Le lendemain, 6.30, à la fraîche, une izarde, et son éterlou,
se promènent, en aval du refuge.
Plus tard, plus haut, montée progressive, jusqu’au col, où nous découvrons une plaque funéraire.
Evocation «poétique», … d’une tragédie passée.
… Moment d’émotion.
Au sommet, où nous rejoindra Roland, ambiance de haute montagne garantie.
Point de vue, un peu de vent, et un panorama, dont on ne se lasse pas.
Pendant que les « Pteamistes », contents de se rencontrer,
Echangeront leurs points de vue respectifs ;
D’autres, préfèreront profiter du paysage, … sans mot dire.
Les meilleures choses, ayant aussi une fin, …
Les estomacs, tiraillés par la faim, il faut songer à redescendre, au refuge.
600 mètres plus bas, Domie, qui en rêvait, … découvre son sandwich, dépitée ;
Un casse-croûte acheté au refuge (3.50e), … 3 tranches de pain de mie + jambon.
http://img38.imagefra.me/img/img38/8/7/ ... b4e5d1.jpg
Les casse-croûtes, avalés, nous devons remonter, sur un rocher bien chauffé,
les 200 mètres de D+, pour rallier le col de Pécouch.
Impitoyable reprise.
Sur l’autre versant, longue descente, … avec quelques petites remontées,
Guideront nos pas jusqu’au « cap des lauzes », où nous rejoindrons le GR10,
Pour une descente finale, sinueuse, de près de 1000 mètres.
La fraîcheur relative, d’un bois, agréablement rafraîchi par les tumultes du torrent de muscadet,
et de ses cascades, sera la bienvenue.
Suggestion de parcours, sur le secteur (du col de la Core, au col de la Core).
http://www.dailymotion.com/video/xa7yaa ... ans_webcam