J16 20/08/12 samedi
Réveillé vers 6h30, je traîne un peu et ne me lève qu'à 7h15, ça ronfle dur à côté !
Je sors sans bruit pour aller préparer mon petit déjeuner dehors.
Ne voyant ni Flo, ni Ben sortir, je vais faire un petit tour en attendant qu'ils émergent (je ne voulais pas les réveiller).
On discute un moment pendant leur breakfast et je file juste avant 10h.
A nouveau une chouette rencontre et une soirée sympa que l'on pourrait aussi qualifier de bucolique...
Salut vous deux, j'espère que vous avez pu bien profité de votre journée-repos et de votre deuxième nuit ici ainsi que de la fin de votre balade.
Seeya !
Peu après mon départ, deuxième petit déjeuner offert par la montagne !
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Ma technique est simple pour manger les framboises, j'en prélève deux, une va direct au fond du gosier et l'autre en réserve.
Quand la réserve est assez conséquente, je me régale à les manger par poignées !!!
Spectacle à mon avis assez rigolo pour qui me surprendrai à ce moment avec le jus de framboises dégoulinant de mes babines !
Fou afez dit fampire !
Petite vue en arrière depuis le col entre Airoto et Rosari.
Adieu Airoto et à une prochaine, c'est sûr.
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Et adieu col voleur de chapeau !
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Je quitte un petit paradis pour en trouver un autre derrière le col, c'est un peu l'histoire de la matinée (de la traversée ?), que du bonheur.
C'est du "hors-sentiers" jusqu'au port de la Bonaigua, ou plutôt du "entre et sur les différents sentiers".
Photo prise peu après le premier col de la journée avant d'apercevoir l'étang supérieur de Rosari et le(s?) Plan(s?) d'Izavarre, au fond c'est le tuc de Bonabe (pas sûr du tout...).
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Ensuite je descends vers l'étang de Rosari d'Arreu et décide d'aller voir la vue depuis la crête de Los Escalirons. J'y trouve une sente cairnée qui passe à flanc (nord) des Serrat de Garrabea et mène au sud des estanyoletes de Garrabea. La sente débouche sur un petit col un poil plus au sud que celui prévu.
Vue en arrière, le chemin parcouru.
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Idem avec les étangs de Garrabea.
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Et voici la vue "en avant" avec l'estany Pudo et le col éponyme.
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Sur la photo suivante, on voit le col emprunté au centre, une trace en descend sur la droite, bien raide dans la pierraille au début.
Le col que j'avais normalement prévu d'emprunter est plus à gauche sur la photo. Je suis passé au sud de l'estany Pudo alors que les topos conseillait de passer au nord et par l'autre col mais c'est tellement bon d'explorer et de créer son propre itinéraire...et puis ça passait très bien.
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"A fond les ballons, Léon !" plein ouest après le col de l'estany Pudo, c'est toujours aussi beau.
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Coucou les filles !
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Après le Bassa de Boscas, plutôt que de descendre rejoindre le sentier qui longe la route (beurk), je monte nord-ouest vers le sommet côté 2311 et atteint le petit plateau dominant le port de la Bonaigua.
J'y fait une rencontre un peu glauque, les charognards n'ont apparemment pas fini leur assiette.
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Après le cheminement est simple, je me retrouve juste au dessus du restaurant du port de la Bonaigua, il suffit de descendre tout droit (pente herbeuse un peu raide).
Le menu à moins de quinze euros m'attire énormément, il est 13h, je craque et m'installe à une table (je crois même moins de dix euros mais pas vraiment sûr).
Une très bonne idée, le repas est très copieux et à mon goût

:
- bouillon avec croutons et fromage (rapé SVP !) avec une louche d'huile d'olive
- grosse saucisse (genre de Toulouse mais moins bonne quand même faut pas déc.....) accompagnée d'un mélange de frites ultra grasses, tomates, rapé et oeufs (!!!)
- fromage blanc
- bière comprise
De plus la patronne parle très bien français.
Par contre, peut-être que je détonnais un chouia dans le décor mais le service fut très rapide. Je luttais encore avec ma soupe brûlante (bouillante) que la serveuse m'apportait déjà le plat de saucisse-gloubiboulga ! Bon, une fois la soupe buvable, j'ai très vite rattrapé le retard voire même pris de l'avance...
...après il faut dire que le restau n'avait pas le droit de servir sur la terrasse, était plein, ça courait partout et j'occupais une table de quatre à moi seul, il est aussi possible que mes chaussettes séchantes soient restées accrochées au sac, sac qui trônait dans un coin de la salle qui s'avérait être un coin très visible (une sorte de coin en plein milieu quoi)

...donc euh moyen glop compréhensible...
...mais finalement Dame patronne s'intéressât de mon sort au moment de régler la factura. Ce dernier dévoilé, sourires, chaudes félicitations et encouragements apparurent.
Merci Madame.
Un "vrai" expresso dégusté, un peu de pain et un bout de fromage négociés, je repars vers 13h30.
Comme vous avez pu le constater, c'est la première journée moyenne niveau météo, il fait lourd et je commence à entendre le tonnerre au nord-est.
Je plonge donc rapidement dans le val de Ruda. Je pensais aller à Colomers voir Amitges ou par là bas mais ça fait encore un petit bout et normalement le bivouac est interdit dans le parc d'Aigues Tortes, et surtout j'ai l'impression que l'orage se rapproche.
Du coup, au cas où l'orage ariverai, je vise la cabane de Ruda qui apparaît sur ma carte mais pour laquelle je n'avais pris aucune informations....adieu Amitges

...et elle est complètement en ruines, à moitié écroulée. Même pour un abri d'urgence en cas d'orage, je n'y serai pas serein, le reste du toit risque déjà de s'écrouler sans précipitations.
Deux résidences secondaires sont toutes proches, l'orage n'arrivant pas, je m'installe sur la terrasse d'une des deux pour faire la sieste sachant que si ça pète, je serai abrité.
Je suis réveillé par quelques gouttes et des coups de tonnerre, je décide donc de descendre à Salardu car outre le temps incertain, je n'ai plus grand chose à manger et souhaite acheter un nouveau chapeau.
La descente par une looooongue piste puis au bord de la route n'est pas vraiment trépidante mis à part le fait que je cours tout du long pour éviter l'orage qui finalement ne viendra pas.
Je suis en train de sortir de Vaqueira lorsqu'un 4x4 s'arrête de l'autre côté de la route, le conducteur sort et me fait signe de loin. Je vais jusqu'à la voiture en me demandant bien qui est-ce et ce qu'il me veut.
En fait ce sont les quatre français rencontrés hier, ils ont bivouaqué de l'autre côté du lac d'Airoto et fait une variante depuis le col pour rejoindre le lac, ils rentrent en France et ont mangé à midi avec Flo et Ben à la cabane.
"Alllez monte jeune !"
"Cool merci

, z'auriez pas vu mon chapeau ???"
"Oui on l'a !!!"
La cerise sur le gateau !!!
Je saute partout intérieurement, j'ai envie de les embrasser et en plus ils me descendent à Salardu en voiture pour éviter les trois ou quatre kilomètres restants de goudron. Mal fixé au sac, il était tombé un peu avant le col.
Dix minutes après, je suis tout seul au bord de la route à Salardu, je prends mon sac, un peu ivre de ces émotions et entre au hasard dans le village, un gamin me rattrape pour me rendre mes lunettes de soleil oubliées (ou mon appareil photo je sais plus en fait mais un truc important) par terre là où les quatre compères français m'avaient déposé !
Pfiou quel bordel !!!
J'ai marché un moment au bord de la route avant de passer dans le "centre" de Vaqueira et donc de m'en éloigner puis de la rejoindre à nouveau, à quelques minutes près on se ratait mes chers anges-gardiens de chapeau !
Adieu les gars !
Timing parfait ! Merci infiniment ! A la prochaine !
Je pose mes affaires au refuge Rosta et vais faire quelques courses, des cèpes séchés et des saucisses de Strasbourg entre autres...miam !
Home sweet and very hot home !
Nuit confortable au sens propre mais j'ai crevé de chaud , même si j'avais un dortoir pour moi seul.
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Là, j'attends impatiemment le repas sur la terrasse donnant sur la place Major devant un verre de sangria "maison" à trois euros, olé !
Un peu bof d'ailleurs mais je n'aime pas la sangria !
Le refuge n'a pas de cuisine libre, c'est à savoir.
J'ai demandé où je pouvais cuisiner, le boss m'a répondu dehors...

...après hésitations, j'ai finalement concédé un extra dans mon budget pour la demi-pension, la seule fois de toute ma balade...
Ecrit à 19h31 sur la terrasse après la douche
Les "pan con tomate" en amuse-gueule sont délicieux.
Ensuite arrivent des assiettes de pâtes au pistou très bonnes mais pas très copieuses. Je me dis direct que je vais sûrement devoir re-manger plus tard...
Finalement non, heureuse surprise, les pâtes n'étaient que l'entrée car un énorme plat de riz et veau en sauce à la crème et aux champignons fait suite, en plus toutes les portions sont très copieuses pour un plat principal mais la mienne bat des records !
Et une crème citron meringuée pour finir s'il vous plaît !
Comblé gustativement (et quantitativement) par le repas, je le fut également par la compagnie, Sylvie et sa soeur ainsi que leurs maris (Michel et ...) qui finissent une itinérance de quelques jours dans le parc et un autre couple de français qui entament quasiment le même tour.
Ces derniers m'offriront un coup de rouge bienvenu.
Sylvie est très bavarde, on discute beaucoup tous ensemble de montagne et de matériel (elle prend même des notes !), d'appétit aussi vu ce que je m'enfile comme calories !
Ensuite le patron nous fait la visite de son exposition actuelle sur la stéréoscopie et la photo de montagne, un passionné passionnant !
Soirée en somme une énième fois très agréable après cette super journée forte en émotions.
Ecrit à 22h12 au lit
Refuge Rosta : >
http://www.refugirosta.com/fr <
Ps : un petit colis de gourmandises est en attente d'espédition en remerciements pour le chapeau...
