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Que dire de plus cher Mehdi qui n'a pas été dit par les autres éminents membres !
Tu nous as régalé
Merci pour cette page d'histoire sur ma ville natale.
Et ces dernières étapes ont fait de toi un sourcier.

Au plaisir d'échanger de vive voix.

LukeSmith a écrit :
De retour d'une partie de "chasse" au chamois, je viens de lire la fin

Merci pour ces récits, toujours très passionnés et passionnants.

Bravo pour les performances (D+ et km en terrain pénible)

Et je pense que tu dois quand même avoir un regret, celui d'avoir acheté un pain au chocolat à Amélie les Bain... une chocolatine aurait été tellement meilleure!

Vivement la suite

Salut Luke,
Merci pour ton commentaire, et aussi pour toutes tes contributions lors de mon passage au milieu de la chaïne (somptueux bivouac à l'ibon royo de la Paul sous les Vétérans ).

J'ai grandi en Touraine donc pour moi c'est pain au chocolat et parisien à la place de baguette, on ne se refait pas
Pour la suite vers l'Est, va falloir que je nage beaucoup et ça ne va pas être très passionnant à lire
Mais promis, y aura une suite, sûrement dans l'autre sens et un truc bien original.
En espérant que tu t'es régalé avec le goût fumé de l'isard après ta "chasse"
A bientôt

lpnaute a écrit :Que dire de plus cher Mehdi qui n'a pas été dit par les autres éminents membres !
Tu nous as régalé
Merci pour cette page d'histoire sur ma ville natale.
Et ces dernières étapes ont fait de toi un sourcier.

Au plaisir d'échanger de vive voix.

Ludo
On a fait plus ou moins la même chose, pas dans le même sens mais à raison d'une semaine par an.
A quand la traversée d'une traite? Je suis sûr que Yannick serait partant.
En attendant d'avoir 40 jours de suite de vacances et plus d'enfants à garder , je suis sûr que tu va te concocter des projets originaux dont tu as le secret

medinenko a écrit :En attendant d'avoir 40 jours de suite de vacances et plus d'enfants à garder , je suis sûr que tu va te concocter des projets originaux dont tu as le secret

pour les 40 jours de vacances c'est déjà bon non ? pour les enfants on peut toujours les noyer ! et pour les idées à la con c'est plutôt le Cathare et moi

medinenko a écrit :somptueux bivouac à l'ibon royo de la Paul sous les Vétérans )

....

En espérant que tu t'es régalé avec le goût fumé de l'isard après ta "chasse"

L'isard j'en bouufe plein les yeux très régulièrement... mais là c'était des chamois, et c'est très simpa aussi! Surtout avec toute une série de bivi à plus de 2000m d'altitude, 8 sommets dont 5 à plus de 3000, plus de 30 lacs visités sans compter ceux vus de loins, une bonne 50aine de bouquetins mais seulement 3 chamois, tout ça en 10 jours... du coup cette année c'est pas moi qui aurait beaucoup dérangé des isards.

Pour le bivi à l'ibon royo, j'avais tellement aimé le soleil levant sur les vétérans avec un mélange de couleurs jaune et ocre clair, je pouvais pas faire autrement que le recommander.

Dalmatien a écrit :

medinenko a écrit :En attendant d'avoir 40 jours de suite de vacances et plus d'enfants à garder , je suis sûr que tu va te concocter des projets originaux dont tu as le secret

pour les 40 jours de vacances c'est déjà bon non ? pour les enfants on peut toujours les noyer ! et pour les idées à la con c'est plutôt le Cathare et moi

Tout est déjà sur papier.
Le problème ne sera ni les 40 jours, ni les enfants, ni les idées, mais l'état de mes vieilles chevilles.

Rassure toi Ludo, Dédé prouve régulièrement que l'on peut faire de belles sorties avec un déambulateur

Dalmatien a écrit :Rassure toi Ludo, Dédé prouve régulièrement que l'on peut faire de belles sorties avec un déambulateur

Dédé a un très beau carnet de courses à faire pâlir d'envie nombre d'entre nous.

merci Ludo mais je laisse dire on réglera ça...... autour d'un saucisson et d'une bouteille de rouge

dede a écrit :merci Ludo mais je laisse dire on réglera ça...... autour d'un saucisson et d'une bouteille de rouge

Attention tout de même pour le saucisson, car il va y avoir challenge.

D'abord félicitations pour votre traversée créative des Pyrénées et merci pour votre très suggestif récit, sincère et richement illustré.

Il me paraît utile de revenir sur la défaillance narrée à propos de votre étape du 16/07/16 Belagua-Ansabère: "ça fait bien longtemps que je ne m'étais pas senti si faible. Je me suis bien protégé du soleil toute la journée avec le bob, donc ce ne doit pas être une insolation, mais je suis très déshydraté(...) Je m'hydrate longuement avant de m'endormir."
Cela m'inspire trois questions, dont je ne dispose pas de réponses sûres
- Un bob bleu suffit-il pour protéger la tête par grosse chaleur ?
- Quel impact peut avoir une forte déshydratation sur les capacités d'effort ?
- Boire abondamment suffit-il pour se réhydrater en cas de sévère déshydratation ?
Merci de votre attention.

Pour le bob, il protège plutôt de l'insolation, pas de la déshydratation. Que tu aies le bob ou non, si il fait chaud, tu transpires, et donc tu te déshydrates.

La déshydratation a un impact majeur sur les capacités d'effort. Et sur la santé en général. Par exemple, en course à pied, on parle que 1h de course ferait perdre 10% de ses capacités à cause de la déshydratation (faudrait que je retrouve mes sources). La déshydratation peut amener au décès.

Boire abondamment réhydrate mais attention. La transpiration fait perdre du sel. Il est important d'incorporer du sel à la réhydratation, sinon on amène dans le corps un déséquilibre en sel qui peut aller jusqu'au coma et au décès (et qui est encore plus compliqué à gérer au niveau médical que la déshydratation). Boire rarement et beaucoup est une mauvaise stratégie pour lutter contre la déshydratation. D'une part à cause de ce risque de manque de sel mais aussi car le corps ne va assimiler qu'une petite partie de l'eau (sans parler du fait d'avoir l'estomac comme une pastèque qui fait ploc-ploc et parfois les nausées qui vont avec). Il est préférable de boire peu mais souvent.

Bouquetin Boiteux a écrit :(faudrait que je retrouve mes sources)

très bonne idée

Je rajouterai une chose, sur plusieurs jours, je surveille la couleur de mes urines... trop foncée veut dire pas assez bu. Car l'eau sert aussi à "rincer" le corps de ces déchets, notamment les déchets dus à l'effort, et si on ne le rince pas assez, le corps reste avec ses toxines (en plus de se détruire car il est constitué en majorité d'eau)

Et quand je constate que je ne bois pas assez, je rajoute une dose de sel à mon repas du soir (Dans une soupe déshydratée, ça passe très bien, le liquide et le sel à la fois)

Je transpire énormément, je suis donc assez sensible à cette problématique. Sur une seule journée, je perds du poids en eau, que je récupère les jours suivants. Mais sur plusieurs jours successifs, il faut obligatoirement refaire les réserves en permanence.

Et pour mon cas (attention, je ne suis pas du tout sensible à l'insolation, donc surtout ne pas faire de généralité de mon cas) je ne porte jamais de couvre-chef, car je transpire encore plus dessous.

Je me suis retrouvé en situation de déshydratation (légère) au bout de 3 jours dans les Agriates (plus 12 jours sur le GR20 fini la veille, mais il y faisait beaucoup moins chaud) et ça s'est traduit par une très grosse fatigue, du genre de celle de Médi sur cette étape d'Ansabère.

Merci à Bouquetin Boiteux et LukeSmith pour leurs importantes précisions sur la déshydratation. En ce qui concerne le bob bleu, je me demande si la petite taille du couvre-chef et sa couleur sont adéquates pour protéger de l'insolation.
Plus largement, l'expérience acquise de Médinenko et d'autres montagnards expérimentés pourraient enrichir utilement les connaissances dispersées en matière d'adaptation à l'effort en montagne. Pensez qu'à l'époque de mes débuts pyrénéens, on prétendait que boire en montée coupait les jambes et qu'il fallait acquérir la sobriété d'un chameau !

Bourdon a écrit :Pensez qu'à l'époque de mes débuts pyrénéens, on prétendait que boire en montée coupait les jambes et qu'il fallait acquérir la sobriété d'un chameau !

Bonjour,
Pareil en cyclisme, dans le passé il était déconseillé de boire beaucoup en course, les anciens me disaient souvent au départ d’une course de 200 km «pourquoi tu pars avec deux bidons ?»
Et pire, au début de l’histoire du tour de France les coureurs se s’hydrataient avec de l’alcool !

https://www.20minutes.fr/lille/2569187- ... ent-alcool

Gilles

Bouquetin Boiteux a écrit :
La déshydratation a un impact majeur sur les capacités d'effort. Et sur la santé en général. Par exemple, en course à pied, on parle que 1h de course ferait perdre 10% de ses capacités à cause de la déshydratation (faudrait que je retrouve mes sources). La déshydratation peut amener au décès.

Boire abondamment réhydrate mais attention. La transpiration fait perdre du sel.

https://www.velo101.com/magazine/articl ... que--17330

Bourdon a écrit : - Un bob bleu suffit-il pour protéger la tête par grosse chaleur ?
- Quel impact peut avoir une forte déshydratation sur les capacités d'effort ?
- Boire abondamment suffit-il pour se réhydrater en cas de sévère déshydratation ?

j'ai un bob bleu aussi
je le mouille dès que je peux...
cet été j'ai même mis de la neige prise sur des petits restants de névés...dessous...
ça dure assez longtemps et rafraichit le cou...
(même méthode le jour où j'ai oublié le bob...avec un bandana...)
le sel...
je bois de l'eau en bouteille pour les sorties à la journées (vichy saint yorre maintenant conditionnées en bouteilles de 1.15 l pour les grosses sorties j'en prends 2...
jeunes où je buvais aussi très peu...on était alertés sur le sel...et on prenait des olives vertes dont un suçait le noyau longtemps

expériences...
pas plus tard que cet été...sur les grosses chaleurs j'ai été déshydraté...
la faute...au départ au bivouac atteint en 2 heures de marche.. très peu de liquide le soir et très peu aussi au petit déjeuner..
le lendemain il a fait très chaud je n'ai rien ressenti de vraiment spécial...un peu de fatigue sans plus...j'ai bu normalement..
le lendemain par contre très chaud pas une goutte d'eau aux environs...près du sommet j'ai voulu manger....impossible d'avaler....pas de salive...c'est uniquement avec de l'eau que j'ai pu avaler...
au lieu de revenir sagement...j'ai rationné l'eau et...
j'ai voulu à toute force monter sur un deuxième sommet....atteint à la volonté (ou la stupidité on jugera...) au sommet vertiges...retour pénible...
les 2 jours suivants...j'ai avancé de plus en plus au ralenti....
Constatation...on ne se réhydrate pas en quelques heures...

Il y a longtemps dans le massif du cotiella j'ai une une mini insolation ou coup de chaleur...
après un sommet sur la première moitié de la journée j'ai voulu enchainer avec un second..
en montant sur la crête Mediodia Las Once....aux heures les plus chaudes en plein soleil avec la réverbération des rochers quasiment plein sud...un four...
à quelques mètres de la crête...vertiges....je me suis arrêté un bon moment j'ai bu...et j'ai trouvé mon salut en montant les quelques mètres jusqu'à la crête...
Là avec de l'air...j'ai retrouvé une bonne partie de mes moyens et j'ai fait les sommets pas très vite mais sans autres soucis...
le massif est souvent comparé à des paysages de désert...ce jour là j'ai été en symbiose totale avec l'environnement