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Je n'avais pas regardé ta carte avant...
A mon second passage à pineta, le chemin était déconseillé sur Internet et même interdit dur place, le Rio Cinca avait débordé entraînant des dégâts dur le chemin.
Le refuge était propre à l'intérieur. Toi, il ne fallait peut être pas payer 10 euros.

dinosaure a écrit : ↑26 nov. 2025 09:14 c'est calme début octobre...

Quand je suis monté au col de Niscle le 28 suivant, je n'ai croisé absolument personne de la journée, avec un temps splendide.
Moi-aussi il faudra que je revienne dans le secteur...

Etape 56 : intersection à 2236 sous la brèche de Turquerouye à Gavarnie

Lundi 7 juillet 2025

AR:
Départ à 6 h 30, 8 °C du lac des Gloriettes
Prévisions météo: brouillard bas jusqu'à 2000/2200 m et nuages hauts, pas de pluie ! Je prends tout de même ma veste de pluie.
Je pars sous un ciel totalement dégagé!
Deux vans sur le parking et trois voitures.









Je croiserai un couple jusqu'à l'intersection avec le chemin allant à la Hourquette d'Alans.



Un excellent chemin, ça monte doucement et ce jusqu'au point d'intersection à 2236 m. J'ai pris mon temps, j'y arrive à 8 h 45.



Il a encore de la neige sous la brèche, j'ai bien fait de reporter l'étape précédente.

Traversée:
Lac des Gloriettes au fond:





Demi-tour jusqu'au point 2181 m et montée à la Hourquette d'Alans.



C'est là où la brume arrive par la vallée d'où je viens. J'ai eu de la chance, j'ai fait toute la montée sans brouillard. Et encore de la chance, car côté Gavarnie, point de brume.







Je croise trois anglais, un couple et un ado. Reconnaissables à distance à cause de leurs vêtements. L'ado porte un pantalon vert pomme, l'homme un short de ville très english!
On arrive parfois à deviner la nationalité de certains randonneurs: les anglais, les espagnols à leur tee shirt fluo et au bruit, les basques à leurs bérets, les ariègeois à leurs pieds mouillés...

A la descente du col, je croise une cargaison d'espagnols.
Refuge des Espugnettes, plein de tentes encore montées alors que 9 h est passé depuis longtemps! Rien de sert de pondre une règlementation si on ne la fait pas respecter. Tentes, chiens (j'en ai vu en plein cœur du parc) et parfois drones (on a un exemple sur ce forum).



Oh, un trou dans la montagne:



J'évite toutefois le refuge en passant par le plateau d'Alan. A la cabane, je patiente en casse croutant et en espérant que le ciel se dégage sur le cirque. Ce sera ma meilleure vue en espérant pouvoir me rattraper le lendemain:



C'est ça la fameuse cascade de Gavarnie? Bof:



Arrivée à Gavarnie à 12 h. Enorme parking à 8 euros. L'affaire doit être juteuse!

AR:
Je monte la route jusqu'au pont de Genèbre, puis le petit chemin qui après le Gave d'Ossoue remonte un peu.
Bareilles, pont sur le Gave de Gavarnie ou de Pau, 100 m de route puis la piste forestière assez longue, à l'ombre heureusement, mais les nombreux lacets sont encourageants.



Bout de la piste à 1634 m. C'est un peu plus plat ensuite. Il est long ce tour de la Montagne de Coumèly! Après, ça oscille, ça monte, ça descend. Pas mal de granges dont certaines sont restaurées en habitations.





Buvette bondée, voiture à 16 h sur le parking blindé, je dors un peu en dessous sur la route.



Traversée: 280
AR: 1165

dommage pour la vue sur le cirque, bon tu auras vu le cirque d'Estaubé mais c'est pas pareil

dede a écrit : ↑27 nov. 2025 20:17 dommage pour la vue sur le cirque, bon tu auras vu le cirque d'Estaubé mais c'est pas pareil

Oui, beaucoup moins de monde.
Et tout de même, assez chouette ce cirque.

Je préfère l'étape précédente mais faut bien avancer dans cette traversée !

Moi aussi
Tu verra un beau lac dans la prochaine.

Etape 57 : Gavarnie à la cabane de Lourdes

Mardi 8 juillet 2025

Traversée:
J'arrive à Gavarnie, passage obligé au parcmètre que l'on appelle pompeusement horodateur maintenant . Horodafric surtout! 8 € les 24 h, ce n'est pas cher mais la plupart des visiteurs ne restent pas 24 h.

A 6 h et 7 °C, je démarre, le jour se lève et ... les lampadaires s'allument. Logique! On voit ça un peu partout à présent, les têtes qui conçoivent ça ne doivent pas souvent se lever à 3 h du mat pour aller bosser.

Je rattrape le GR 10 au chalet "la grange de Holle". N.D. des neiges, celle-ci je la vois!




Le GR grimpe bien au départ mais s'apaise rapidement.
La veille:



Un peu de monde jusqu'à la cabane de Lourdes et pourtant il est tôt. A la cabane des Tousaus:





Je me fais doubler par des espagnols, je croise des GRpistes également.



Arrivée à la cabane de Lourdes à 8 h 45 à 2010 m.





AR:
Je suis bien loin d'avoir terminé la journée.
Je remonte la vallée de la Canau vers le col de la Bernatoire.





Je redoutais un peu la longueur mais ça passe sans problème, le chemin est agréable. J'arrive au col à 10 h.





Ibón de Bernatuara, enchassé, joli.





Vient la descente vers le refugio Plana de Saudaruelo, je croise une trentaine d'espagnols et un français, béret basque sur la tête.





Impossible de biaiser pour rejoindre le GR 11.





Vers le refuge, une fille me demande des pansements à ampoules, tu veux mon casse-croute aussi? Comme ci je me trimballe mes pansements depuis Cerbère pour les distribuer comme des semailles! Je lui conseille de revenir au parking, il n'est pas loin. Non, non, je vais trouver quelqu'un (un pigeon) qui aura des pansements me dit-elle.



Justement, passé le refuge, pause casse-croute à l'ombre, je vais maintenant lever le pied.
Intersection pour le port de Boucharo à 1600 m, 670 m à monter.
Je vais grimper doucement avec des pauses. Inutile de me mettre dans le rouge, je sais que ça peut arriver assez vite! L'objectif est d'atteindre le col sans forcer.







J'y arrive à 14 h, pas si mal finalement.



Suit la descente pas trop sexy au début dans la vallée de Pouey Aspé. Quelques isards et moutons cherchant l'ombre.





Des espagnols agglutinés, ils espèrent peut être voir les soldats napoléoniens sortir de la cabane.







Ce que je n'ai pas vu la veille, je le vois maintenant et c'est la première fois. Nous étions venus avec nounoursonne lorsque nous étions jeunes mais il y avait un épais brouillard.





Descente dans les Entortes un peu désagréable en fin de rando. Et c'est l'arrivée à Gavarnie, rue à touristes et voiture à 16 h 40.
Belle balade un peu longuette tout de même mais je l'ai bien gérée, je ne suis pas sur les rotules.
Après la douche plus haut sur la route, je dormirai tranquille sur le parking du bas.



traversée: 670
AR: 1050

Encore de belles étapes!

Pour le refuge de Tuquerouye, même constat que toi.. Cela puait l'urine et les excréments dès qu'on sortait du refuge... J'y avais passé la nuit pour aller aux Astazou le lendemain. On devait être une vingtaine dedans, quasiment que des espagnols! Il y avait un de ces raffuts là dedans! Mais quand on a admiré le lever de soleil sur le lac et le Mont Perdu, je me suis dit que ça en valait la peine!

Je ne suis pas fan du cirque d'Estaube par contre. Je trouve la montée longue et monotone, la vue est la même dès le départ au lac des Gloriettes.

Pour éviter les péages de Gavarnie, je me gare sur la route de la vallée d'Ossoue, juste en dessous de la granges de Holle. Cela rajoute 100m de dénivelé par contre.

belle étape encore, bon tu aurai pu lui filer un pansement quand même