Les Pyrénées ... autrefois
Modérateur : Pteam
Re: Les Pyrénées ... autrefois
Bonjour,
Sans chercher, j'ai trouvé des cristaux de quartz sur la VN du dit Pimené (des cristaux d'1cm de diamètre sans chercher, on peut supposer qu'il y a de jolis morceaux dans le coin)... qui dit Quartz dit souvent veine minière... mais on peut aussi imaginer que des cristalliers ont oeuvré sur les flancs du sommet, qui aurait représenté en lui même une mine... ?
Sans chercher, j'ai trouvé des cristaux de quartz sur la VN du dit Pimené (des cristaux d'1cm de diamètre sans chercher, on peut supposer qu'il y a de jolis morceaux dans le coin)... qui dit Quartz dit souvent veine minière... mais on peut aussi imaginer que des cristalliers ont oeuvré sur les flancs du sommet, qui aurait représenté en lui même une mine... ?
« Choisissez une étoile, ne la quittez pas des yeux. Elle vous fera avancer loin, sans fatigue et sans peine. »
Alexandra David-Néel
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Re: Les Pyrénées ... autrefois
Qui dit cristaux de Quartz dit effectivement filons hydrothermaux mais, à ma connaissance il n'y a jamais eu de mines sur les flancs du Piméné.
Dernière modification par Dalmatien le 06 févr. 2017 13:54, modifié 1 fois.
Re: Les Pyrénées ... autrefois
je possède d'autres cartes postales comme celle-ci avec des changements de nom. Je les mettrai en ligne au fur et à mesure des jours suivants.
En ce moment sur le Bassin je n'ai que ça à faire: tempête et les Pyrénées sont bouchées.
En ce moment sur le Bassin je n'ai que ça à faire: tempête et les Pyrénées sont bouchées.

Re: Les Pyrénées ... autrefois
Bonjour,
Peut-être de la calcite ? Cela ne m'étonnerait pas vu les failles qu'on trouve dans le secteur.
Peut-être de la calcite ? Cela ne m'étonnerait pas vu les failles qu'on trouve dans le secteur.
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Re: Les Pyrénées ... autrefois
Tiens pour ta culture !Mezzzman a écrit :Peut-être de la calcite ? Cela ne m'étonnerait pas vu les failles qu'on trouve dans le secteur.
http://cirquedebarrosa.free.fr/calccretautogav.htm
Re: Les Pyrénées ... autrefois
Je ne pensais pas que ma petite carte allait apporter autant de commentaires! 

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Re: Les Pyrénées ... autrefois
et oui mais quand on s'adresse à des gens cultivés ça change tout !isard33 a écrit :Je ne pensais pas que ma petite carte allait apporter autant de commentaires!



Re: Les Pyrénées ... autrefois
Très intéressant, la nappe de charriage est déjà très connue du grand public de la sphère obscure des géologues !
Du coup, quartz ou calcite ? Tu sais autant que moi que beaucoup de gens confondent les deux.
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Re: Les Pyrénées ... autrefois
Sauf ceux qui savent qye :
Ta grosse concierge folle d'amour ose quémander tes caresses divines !
Il faut que je vérifie mes photos mais le haut du Piméné ce n'est pas du calcaire
Ta grosse concierge folle d'amour ose quémander tes caresses divines !
Il faut que je vérifie mes photos mais le haut du Piméné ce n'est pas du calcaire
Re: Les Pyrénées ... autrefois
Non non pas de calcaire, tu ne te souviens pas de ce schiste ? Enfin si mes souvenirs sont bons...
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Re: Les Pyrénées ... autrefois
c'est peut-être le pic mineur en déformation de puèg/puech minor selon les variantes locales.Gérard a écrit :Bonsoir,
Piméné signifierait selon R. Aymard (Toponymes pyrénéens - Ed. Lacour 2009) Pic menu, il ne faut donc pas dire le Pic de Piméné (wikipedia) mais bien le Piméné (IGN).
Sur une carte Schrader de "Massif de Gavarnie et du Mont Perdu" de 1914, il est écrit : "Piméné (Pic mene)"
A bientôt
Gérard
Et ça colle avec l'explication de pic menu

Randonner en famille avec des enfants http://pyrenees-en-famille.eklablog.com/
Yourtes en montagne baroussaise (65) : http://www.leportillondesfees.com/
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Re: Les Pyrénées ... autrefois
fais gaffe j'ai été chez les jésuites à Toulouse et j'ai connu Bernard de Chabannes, un homme fantastique
cf (tiré de l'histoire de l'abbaye) :
"Il fallut l'inspiration d'un Jacint Verdaguer et le souffle d'un Mgr Jules de Carsalade du Pont pour entreprendre la restauration de ce qui ne ressemblait plus qu'à des ruines. Après les avoir rachetées, « l'évêque du Canigou » lança, en 1902, un vibrant appel à l'adresse du peuple catalan. Le 11 novembre, une foule estimée à 2000 personnes, venue du Roussillon et d'Espagne, l'accompagna jusqu'à l'abbaye pour en prendre officiellement possession.
Il s'agissait là, bien plus que de relever des pierres, de renouer avec la vocation initiale de Saint-Martin-du-Canigou. Car « c'est pour toujours » que les fondateurs « avaient appelé les fils de saint Benoît sur cette montagne renommée qui est comme le cœur de la Catalogne. Ils voulaient que de là une prière monta nuit et jour vers le ciel » (Mgr de Carsalade du Pont). C'est bien à cela que cet évêque consacra ses efforts. Lorsque celui qui fut surnommé « l'évêque des catalans » s'éteignit, en décembre 1932, il laissait une œuvre de restauration déjà bien avancée. Durant trente années, que de cœurs et de bras s'étaient élevés pour mener à bien cette fascinante aventure !
En 1952, le Père Bernard de Chabannes, moine bénédictin, allait lui aussi se passionner pour cette œuvre au point d'être détaché de son abbaye d'origine (En Calcat) pour vivre en ce lieu près de quarante années. Il poursuivit dans la lignée spirituelle de son prédécesseur, alliant aux travaux qu'il menait bon train, avec l'aide de nombreux bénévoles, le désir ardent de leur partager son amour de Dieu et de la prière. Il fut également grandement soutenu par la Fraternité des Amis de Saint-Martin-du-Canigou. Son accueil était chaleureux et ouvert, dans la meilleure tradition bénédictine. Son rayonnement fit beaucoup pour maintenir et déployer la vocation de cette abbaye. Mais un souci tenaillait son cœur : que deviendrait Saint-Martin-du-Canigou après son inévitable départ ? "
cf (tiré de l'histoire de l'abbaye) :
"Il fallut l'inspiration d'un Jacint Verdaguer et le souffle d'un Mgr Jules de Carsalade du Pont pour entreprendre la restauration de ce qui ne ressemblait plus qu'à des ruines. Après les avoir rachetées, « l'évêque du Canigou » lança, en 1902, un vibrant appel à l'adresse du peuple catalan. Le 11 novembre, une foule estimée à 2000 personnes, venue du Roussillon et d'Espagne, l'accompagna jusqu'à l'abbaye pour en prendre officiellement possession.
Il s'agissait là, bien plus que de relever des pierres, de renouer avec la vocation initiale de Saint-Martin-du-Canigou. Car « c'est pour toujours » que les fondateurs « avaient appelé les fils de saint Benoît sur cette montagne renommée qui est comme le cœur de la Catalogne. Ils voulaient que de là une prière monta nuit et jour vers le ciel » (Mgr de Carsalade du Pont). C'est bien à cela que cet évêque consacra ses efforts. Lorsque celui qui fut surnommé « l'évêque des catalans » s'éteignit, en décembre 1932, il laissait une œuvre de restauration déjà bien avancée. Durant trente années, que de cœurs et de bras s'étaient élevés pour mener à bien cette fascinante aventure !
En 1952, le Père Bernard de Chabannes, moine bénédictin, allait lui aussi se passionner pour cette œuvre au point d'être détaché de son abbaye d'origine (En Calcat) pour vivre en ce lieu près de quarante années. Il poursuivit dans la lignée spirituelle de son prédécesseur, alliant aux travaux qu'il menait bon train, avec l'aide de nombreux bénévoles, le désir ardent de leur partager son amour de Dieu et de la prière. Il fut également grandement soutenu par la Fraternité des Amis de Saint-Martin-du-Canigou. Son accueil était chaleureux et ouvert, dans la meilleure tradition bénédictine. Son rayonnement fit beaucoup pour maintenir et déployer la vocation de cette abbaye. Mais un souci tenaillait son cœur : que deviendrait Saint-Martin-du-Canigou après son inévitable départ ? "