Allez, on reste encore au sol cette fois (enfin presque) avec une petite énigme un peu originale. Tout ne se passe pas toujours comme prévu ! Certaines randonnées se terminent comme ça pour certains!
Mais où étions-nous ? Ou quel était l’objectif tout proche de ce lieu de cette randonnée ?
et une deuxième photo pour localiser le but de la randonnée plus facilement: Je vous rassure la personne qui a fait un tour d'hélico, est ressortie la nuit même des urgences avec une attelle et des béquilles, mais rien de grave. Mais au moment de l'accident elle ne pouvait plus poser le pied parterre. (Fracture du plateau tibial au niveau du genou - un mois sans appui du pied au sol - kiné ensuite)
Fox-Romeo
lagrole a écrit :On dirait le versant nord du Rocher d'Aran, mais un peu au pif quand même...
cyril a écrit :Je pensais aussi à ce secteur car on voit des arbres sur la crête, on n'est sans doute pas au-dessus de 2000m donc ???
Si le secteur fait 15 km de rayon, environ: Alors Ok, on est dedans.
On est vers 1500 m, et les crêtes rocheuses dominent vers 2300 m d'altitude.
Fox-Romeo
lagrole a écrit :On va tâtonner alors: le Permayou?
Pas le Permayou, mais effectivement géographiquement c'est tout prés du Permayou ...
Un 17 mars qu'est-ce que tu ferais comme randonnée raquette sympathique dans le coin ?
Fox-Romeo
lagrole a écrit :Voyons voyons...le Sesques est un peu haut et chui trop fainéant
Pic d'Anchet???
Il 'y a pas que des sommets à faire en rando raquette dans le coin ! Tu étais tout prés! et le sommet rocheux tout sombre, comme les ténèbres de la nuit, ça te dit rien! Beaucoup d'entre vous ont certainement fait cette randonnée!
Oui, bien sûr! C'était une simple randonnée raquette au lac d'Isabé.
Nous étions au début de la grande montée (ou plutôt fin de la descente car c’était au retour) entre la fin de la forêt et le lac d’Isabé à proximité du lieu-dit « Quebot d’Isabé ». Sur la première photo on voit le pic de la Ténébre et sur la deuxième la grande montée sous le lac.
>>>>> J'ouvre une parenthèse: Ce qui m’avait surpris le plus dans cette mésaventure, c’est le froid. Nous étions une douzaine. L’accident s’est produit vers 14h (estimé selon l’heure de mes photos), arrêt, essais, hésitations, deux personnes sont alors descendues en urgence pour appeler les secours car les portables ne passaient pas la haut. Les autres sont restés avec la blessée. On s’est occupé en faisant un feu et un petit pique-nique, pas de stress, la blessée supportant bien la douleur en étant assise. L’hélico est arrivé vers 17h40 (heure photos). Heureusement que j’avais polaire et autres habits chauds en réserve dans le sac, et malgré cela j’ai vraiment ressenti le froid. Il faisait nuit lorsqu’on est arrivé aux véhicules au pont du Bitet (d’où l’intérêt de lampes frontales au fond du sac). C’est un peu hors sujet ici, mais c’est une expérience. >>>>>> fin de parenthèse.
On est bien dans le 64.
