Etape 60: refuge de Bachimana à Port de la Peyre Saint Martin
Mardi 2 et mercredi 3 septembre 2025
Toujours en panne de mon fourgon, je prends la Clio de nounoursonne. J'ai 48 h chrono de la Charente-Maritime, l'aller, la rando, le retour.
AR:
Je démarre du Pont d'Espagne à 7 h 10, 7 °C.

Peu de voitures à cette heure, le méga parking sera plein le lendemain après-midi.
Encore un parking où il est interdit de passer la nuit dans sa voiture sous prétexte de pollution alors qu'il y a des sanitaires. Par contre, aucune limitation pour les véhicules polluants, les auberges au-dessus, le télécabine et le télésiège eux ne polluent pas apparemment! En fait, ce qui est payant, c'est écolo, le reste non!
Vers le télésiège, je me plante de chemin, 20 m en plus.
C'est joli cette vallée du Marcadau.


Au Pont du Cayan, je prends le raccourci pavé, au retour je prendrai la piste.


Faute d'orthographe:

Peu de monde à cette heure-ci, j'arrive à l'hôtel Wallon Marcadau à 9 h 05.

Petite pause restauratrice, faut dire que mon petit déjeuner remonte à 1 h du mat (5,5 h de route).
Direction Port du Marcadau, il fait frais, ça me convient.



J'arrive au col frontalier à 11 h 20 avec un petit vent frais, vent qui ne faiblira pas jusqu'au soir.


Le truc blanc, Garmo Blanco je présume, j'y passerai au pied plus tard:

Ibón de Pecico de la Canal:

J'aurai pu pousser jusqu'à l'Embalse de Pecico!

Lorsque j'atteins le GR11, je dépose les affaires de bivouac et descend jusqu'au refuge de Bachimana.

Arrivée à la pancarte à 13 h, j'enlève seulement mon collant.

Traversée:
Demi-tour, je récupère mes affaires et fait une bonne pause. Je sens que la suite va être plus compliquée, je commence à fatiguer.
Du monde maintenant jusqu'à l'Embalse Azul Inferior.
L'Ibón Azul Superior:
J'avais envisagé au début le bivouac ici avec un itinéraire sur trois jours. Sympa le coin!
Au-dessus du lac, ça devient très vite caillouteux et la pente forcie. Et le bonhomme peine!
Je suppose encore que c'est Garmo Blanco. Boulot de sagouin, il manquait un pot de peinture.
Après moults arrêts, j'arrive au Cuello del Infierno à 16 h 40. Deux jeunes espagnols essayent de communiquer avec moi, ils voient que je suis près de l'extinction.
Je vois la Collado de Piedrafita, plus que 50 m à monter!
Il faut mettre un peu les mains à la fin mais l'autre côté est plus sévère. Un câble pratiquement sur toute la longueur du couloir, tout de même bien pratique avec le gros sac.
Après, c'est tranquille.
Ibón de Llena Cantal:
Je descends en dessous au lieu dit: Llena Cantal, sors du chemin pour me diriger vers le ruisseau. Je tombe immédiatement sur la zone de bivouac, impec! Joli:
Je suis à 2270 m, il est 18 h.
Toujours du vent frais, la toilette sera très sommaire, j'enfile deux polaires plus le bonnet, je sens que je vais me cailler cette nuit.
Dodo à 19 h 30, avec le collant et une polaire direct dans le sac.
A 2 h 30, moment favori de se lever pour les mecs de plus de soixante ans, il n'y a plus de vent et la température s'est radoucie. Donc je n'ai pas eu froid.
Jour 2, départ à 7 h 40, en dessous de l'Ibón de Campo Plano, je cherche un peu le chemin, aucune pancarte dans le coin.
Deux tentes à Campo Plano, j'emprunte le chemin du col de la Fache par inattention, 20 m en plus!
Port de la Peyre Saint Martin à 8 h 50, ça va, j'ai à peu prêt récupéré de la fatigue de la veille.
AR:
Le col de Cambales est une autre histoire, sur ce versant, du vent glacial, du caillou mais un bon sentier.


Un mec me double en courant, il va 3 ou 4 fois plus vite que moi!
J'y arrive à 10 h 15 avec le soleil.



Je n'avais pas regardé de photos versant est, heureusement, cela m'aurait découragé par avance: une bonne dose de cailloux va suivre. Au début, c'est bon, il y a un chemin mais seulement au début!


Deux cairns qui partent dans deux directions; évidemment je prends la piste du mauvais cairn et bien sûr je m'entête. Au lieu de contourner par la gauche le point 2601, j'arrive au-dessus du lac supérieur.



Je retrouve le chemin.
Le lac au point 2492:

Celui vers le point 2240:

Je croise deux gars lourdement chargés.


Lac principal de Cambales, je dépose le sac et monte au petit col pour voir le lac d'Opale.

Personne, pas de paddle, je ne croiserai que peu de monde jusqu'au refuge.



Descente plaisante, j'arrive à l'intersection à 2043 m. Initialement, j'envisageais de monter au lac du Pourtet puis les lacs de l'Embarrat. Mais ça, c'était sur trois jours, là, je ne me sens pas à ajouter 400 m!


Dommage, une prochaine fois...
A partir du refuge, du monde dans les deux sens. J'ai l'impression, comme ailleurs, que le refuge est le but de la rando pour beaucoup de monde, c'est pour ça que je parle d'hôtel.
Je m'arrête dans la vallée du Marcadau faire trempette et la sieste.

Passage obligé par les passerelles, je suis noyé dans le flot touristique.

Voiture à 16 h 30, une bien belle balade encore, bien crevante mais qui donne envie de revenir! Et arrivée à la maison dans la nuit, 48 h respecté!
AR: 1650
Traversée: 760