Revanche au Pic du Midi d'Ossau
Publié : 07 juil. 2014 23:56
Notre histoire avec l'Ossau commença le 3 août 2013. C'est au dessus d'une magnifique mer de nuage que nous partons à l'assaut de ce géant "en amoureux"... Ma tendre copine Anaïs (alias Naïsa sur ce forum) ayant passé son été entre Arudy et Bious Artigues, m'avait témoigné de son désir d'ascensionner le sommet qu'elle apercevait tous les jours depuis la fenêtre de son appartement. Mais ce jour-là, Jean-Pierre en avait décidé autrement. Impressionnée et inquiète, Anaïs n'avait pu ascensionner intégralement la deuxième cheminée. Plus de jus ! Notre sortie s'acheva ainsi... prématurément.
Bien décidée à prendre sa revanche, Anaïs pratiqua régulièrement l'escalade pendant une année, elle réalisa l'ascension du Néouvielle avec moi en mai, et entretint sa condition physique en faisant de nombreuses randonnées. Mieux encore, elle fit appel à mon fidèle collègue montagnard Adrien doté de son baudrier de 1970 (que Nieve connait bien.
) pour optimiser ses chances de réussite. "Un qui me pousse, un autre qui me tire !" disait-elle non sans humour. Nous voilà donc tous trois à Pau, en route pour le Pic du Midi d'Ossau, avec une fenêtre météo tellement étroite que l'on a hésité plus de 4 fois à renoncer à notre sommet.
Départ le vendredi vers 20h30 pour bivouaquer à côté du Refuge de Pombie :

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Joli lever de soleil. Les nuages sont déjà bien présents. On croise les doigts pour que le temps se maintienne.

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Vue sur l'objectif depuis le Col Suzon. Anaïs ne se laisse pas impressionner cette fois. C'est une affaire personnelle entre elle et lui.

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Ca y est ! La deuxième cheminée est vaincue ! Mais voilà qu'une importante chute de pierre vient refroidir l'ambiance. Les impacts sourds résonnent dans toute la face, les blocs se disloquent avec une force telle qu'ils sont projetés à des dizaines de mètres de la paroi. Anaïs recommence à douter. Elle craint de ne pouvoir redescendre, de s'exposer à trop de risques...

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Alors que je sens le demi-tour s'imposer à nouveau, Anaïs se reprend. On parvient à passer la troisième cheminée, on évolue dans les blocs du Rein de Pombie.

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Les nuages accrochent la cime. Je suis surpris de l'allure extrêmement vertigineuse de la pointe sommitale. Je ne suis toujours pas sûr que l'on atteindra le sommet... On est partis parmi les premiers ce matin, et on se retrouve presque les derniers de la journée à gravir l'Ossau...

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Finalement, la grimpée s'avère un peu aérienne mais rien de comparable à l'idée que l'on s'en fait depuis en bas. Nous atteignions tous ensemble la Pointe de France du Pic du Midi d'Ossau, à 2884m d'altitude, dans les alentours de 13h.

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Adrien au sommet de la Pointe de France, vu depuis la Pointe d'Espagne. La vue et les ambiances sont grandioses. Quel sommet extraordinaire !

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L'heure est désormais à la redescente. On assiste Anaïs dans les passages délicats. On l'aide à descendre en rappel. Tout se passe idéalement bien. Nous avons vaincu l'Ossau !

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Descente à la fraîche vers la voiture. Quel élégant sommet quand même ! Et alors quelle victoire !

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Pour l'épilogue, nous nous sommes levé le samedi matin à 5h30, et nous sommes arrivés à la voiture à 21h. Nous avons ascensionné le Pic du Midi d'Ossau en mode larve en quelques sortes... Puis... Pour dire à quel point la fenêtre météo était étroite : à 22h, il a recommencé à pleuvoir. Avec cette météo très instable et assez imprévisible, le sommet a vraiment constitué un important challenge !
(Remerciements à Nieve pour sa formation à l'utilisation de corde, de sangles, de coinceurs... J'ai bien mis tes conseils en application !)
Bien décidée à prendre sa revanche, Anaïs pratiqua régulièrement l'escalade pendant une année, elle réalisa l'ascension du Néouvielle avec moi en mai, et entretint sa condition physique en faisant de nombreuses randonnées. Mieux encore, elle fit appel à mon fidèle collègue montagnard Adrien doté de son baudrier de 1970 (que Nieve connait bien.

Départ le vendredi vers 20h30 pour bivouaquer à côté du Refuge de Pombie :

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Joli lever de soleil. Les nuages sont déjà bien présents. On croise les doigts pour que le temps se maintienne.

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Vue sur l'objectif depuis le Col Suzon. Anaïs ne se laisse pas impressionner cette fois. C'est une affaire personnelle entre elle et lui.

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Ca y est ! La deuxième cheminée est vaincue ! Mais voilà qu'une importante chute de pierre vient refroidir l'ambiance. Les impacts sourds résonnent dans toute la face, les blocs se disloquent avec une force telle qu'ils sont projetés à des dizaines de mètres de la paroi. Anaïs recommence à douter. Elle craint de ne pouvoir redescendre, de s'exposer à trop de risques...

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Alors que je sens le demi-tour s'imposer à nouveau, Anaïs se reprend. On parvient à passer la troisième cheminée, on évolue dans les blocs du Rein de Pombie.

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Les nuages accrochent la cime. Je suis surpris de l'allure extrêmement vertigineuse de la pointe sommitale. Je ne suis toujours pas sûr que l'on atteindra le sommet... On est partis parmi les premiers ce matin, et on se retrouve presque les derniers de la journée à gravir l'Ossau...

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Finalement, la grimpée s'avère un peu aérienne mais rien de comparable à l'idée que l'on s'en fait depuis en bas. Nous atteignions tous ensemble la Pointe de France du Pic du Midi d'Ossau, à 2884m d'altitude, dans les alentours de 13h.

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Adrien au sommet de la Pointe de France, vu depuis la Pointe d'Espagne. La vue et les ambiances sont grandioses. Quel sommet extraordinaire !

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L'heure est désormais à la redescente. On assiste Anaïs dans les passages délicats. On l'aide à descendre en rappel. Tout se passe idéalement bien. Nous avons vaincu l'Ossau !

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Descente à la fraîche vers la voiture. Quel élégant sommet quand même ! Et alors quelle victoire !

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Pour l'épilogue, nous nous sommes levé le samedi matin à 5h30, et nous sommes arrivés à la voiture à 21h. Nous avons ascensionné le Pic du Midi d'Ossau en mode larve en quelques sortes... Puis... Pour dire à quel point la fenêtre météo était étroite : à 22h, il a recommencé à pleuvoir. Avec cette météo très instable et assez imprévisible, le sommet a vraiment constitué un important challenge !
(Remerciements à Nieve pour sa formation à l'utilisation de corde, de sangles, de coinceurs... J'ai bien mis tes conseils en application !)