D'Or et de glace au Déverland
Publié : 07 avr. 2015 20:59
Samedi 4 Avril 2015 - 3:00PM GMT, l'hélicoptère qui vient de nous déposer à Puymoriinaak, Val, shlaag et moi s'éloigne dans le ciel polaire nous laissant avec le silence des déserts arctiques. Après des mois de préparation, nous y voici enfin, nous foulons la neige du Déverland, cette contrée située aux latitudes les plus extrêmes de la planète, où la température peut passer en quelques heures d'un froid glacial à une chaleur digne des plaines d'Andalousie. Ici le froid peut vous infliger des morsures terribles et le soleil vous brûler le moindre centimètre de peau laissé à l'air libre.
Pour l'heure le temps est clément. Le temps de réunir notre matériel, de chausser nos raquettes et nous prenons pied sur le grand glacier blanc qui doit nous conduire au col de l' Engarcialokjurjoküll, qui littéralement signifie en dialecte local " le col qu'on croit qu'on y arrive et qu'on y arrive jamais". Mes compagnons d'expédition et moi faisons preuve d'une vigilance de chaque instant car les crevasses ne sont jamais bien loin.



Après de longues heures d'effort où nous tentons d'apprivoiser le terrain si particuliers du Déverland et, il faut bien reconnaître, peu adapté à nos raquettes, nous atteignons enfin le col. Devant nous la belle pyramide de l'Auriolsberg et la vallée de la Bésinlanmalaughar se dévoilent à nos yeux ébahis.


Nous reprenons la route. Bientôt nous apercevons notre camps de base, mais décidément le terrain difficile du Déverland nous oblige à nous défaire de nos raquettes pour tailler des marches à l'aide de nos piolets
tel Célestin Passet en son temps dans le couloir de Gaube.
Après une nuit sobre et réparatrice, nous partons au matin du dimanche explorer les hautes terres du Déverland et nous dirigeons vers le Bésineilsberg par le col du Lanosiitaak. La tempête fais rage et d'épais nuages gris se ruent sur nous depuis la vallée d'Enbeysloghuurniit.




Finalement, nous parvenons à rallier la porteille, et à la faveur d'une éclaircie, profitons du spectacle qui s'offre à nous.



L'objectif du jour est à deux pas. Le grand dôme de glace du Besineilsberg nous appartient pour un instant.




La vue depuis le sommet y est époustouflante ...et glaglafiante



Le soleil daigne enfin se montrer et les épais nuages ont fait place à un ciel bleu azur. Le vent a enfin cessé, et nous redescendons vers le col de l'Anyellokjuür c'est donc le moment idéal pour une petite pause.




Soudain, nous accusons le coups d'une amplitude thermique de 20°C puisque la température s'est sérieusement élevée.
Nous rentrons au camps de base pour un moment détente bien mérité.

Dimanche - 7:00AM GMT, le jour se lève à peine. Il fait froid. Nous partons frontales vissées sur la tête et attaquons les premières pentes pour regagner le col d'Engarcialokjurjoküll, mais subitement une idée nous vint à l'esprit. Nous décidons de partir chercher de l'Or car il parait que selon une légende, une coume en serait recouverte. Alors nous bifurquons sous le pied du Picpedrosberg et nous dirigeons vers le fond du cirque vers des pentes qui optiquement ne nous semblent pas si terribles, lorsque tout à coup, alors que nous arrivons au pied du "mur", Shlaag lève les yeux vers le haut de la pente de glace en disant un "voilà voilà.." songeur. Finalement, il ne faut pas toujours se fier au ressenti "optique", mais le Déverland regorge de surprises. Finalement après une montée franche, nous parvenons sur les steppes du Comadorsberg qui du haut de ses 2826m offre une des plus belles vue sur tout le Déverland
et le Carliit Catalansberg.





Finalement ce raid polaire touche à sa fin, sous une chaleur suffocante, autant sous la capuche que dans les chaussures, mais ce fut un inoubliable week-end pour la reprise de la Lapinous Team
Merci à Jean-Marc DAHUT et Vikky COMPEED pour leur contribution, avec également la participation de Jean-Eude de Montbazillac
@bientôt, en direct des cimes
Pour l'heure le temps est clément. Le temps de réunir notre matériel, de chausser nos raquettes et nous prenons pied sur le grand glacier blanc qui doit nous conduire au col de l' Engarcialokjurjoküll, qui littéralement signifie en dialecte local " le col qu'on croit qu'on y arrive et qu'on y arrive jamais". Mes compagnons d'expédition et moi faisons preuve d'une vigilance de chaque instant car les crevasses ne sont jamais bien loin.
Après de longues heures d'effort où nous tentons d'apprivoiser le terrain si particuliers du Déverland et, il faut bien reconnaître, peu adapté à nos raquettes, nous atteignons enfin le col. Devant nous la belle pyramide de l'Auriolsberg et la vallée de la Bésinlanmalaughar se dévoilent à nos yeux ébahis.
Nous reprenons la route. Bientôt nous apercevons notre camps de base, mais décidément le terrain difficile du Déverland nous oblige à nous défaire de nos raquettes pour tailler des marches à l'aide de nos piolets

Après une nuit sobre et réparatrice, nous partons au matin du dimanche explorer les hautes terres du Déverland et nous dirigeons vers le Bésineilsberg par le col du Lanosiitaak. La tempête fais rage et d'épais nuages gris se ruent sur nous depuis la vallée d'Enbeysloghuurniit.
Finalement, nous parvenons à rallier la porteille, et à la faveur d'une éclaircie, profitons du spectacle qui s'offre à nous.
L'objectif du jour est à deux pas. Le grand dôme de glace du Besineilsberg nous appartient pour un instant.
La vue depuis le sommet y est époustouflante ...et glaglafiante


Le soleil daigne enfin se montrer et les épais nuages ont fait place à un ciel bleu azur. Le vent a enfin cessé, et nous redescendons vers le col de l'Anyellokjuür c'est donc le moment idéal pour une petite pause.
Soudain, nous accusons le coups d'une amplitude thermique de 20°C puisque la température s'est sérieusement élevée.
Nous rentrons au camps de base pour un moment détente bien mérité.
Dimanche - 7:00AM GMT, le jour se lève à peine. Il fait froid. Nous partons frontales vissées sur la tête et attaquons les premières pentes pour regagner le col d'Engarcialokjurjoküll, mais subitement une idée nous vint à l'esprit. Nous décidons de partir chercher de l'Or car il parait que selon une légende, une coume en serait recouverte. Alors nous bifurquons sous le pied du Picpedrosberg et nous dirigeons vers le fond du cirque vers des pentes qui optiquement ne nous semblent pas si terribles, lorsque tout à coup, alors que nous arrivons au pied du "mur", Shlaag lève les yeux vers le haut de la pente de glace en disant un "voilà voilà.." songeur. Finalement, il ne faut pas toujours se fier au ressenti "optique", mais le Déverland regorge de surprises. Finalement après une montée franche, nous parvenons sur les steppes du Comadorsberg qui du haut de ses 2826m offre une des plus belles vue sur tout le Déverland

Finalement ce raid polaire touche à sa fin, sous une chaleur suffocante, autant sous la capuche que dans les chaussures, mais ce fut un inoubliable week-end pour la reprise de la Lapinous Team


Merci à Jean-Marc DAHUT et Vikky COMPEED pour leur contribution, avec également la participation de Jean-Eude de Montbazillac

@bientôt, en direct des cimes
