hrp : des Forges d'Abel à Saint-Lary-Soulan
Publié : 12 août 2017 22:26
Hello
Un an après ma première semaine de traversée entre Hendaye et les Forges d'Abel au fond de la vallée d'Aspe, je démarre la deuxième toujours en autonomie le jeudi 3 août 2017, qui me conduira à Saint-Lary-Soulan en vallée d'Aure le vendredi 11 août.
J0 : mercredi 2 août 2017
Je veux redémarrer de l’endroit où je m’étais arrêté l’an dernier, donc des Forges d'Abel. Autant aller dormir à la cabane de Thézy, sur la route d'Espélunguère pour commencer aux aurores le jeudi. Je prends le train à Perpignan à 11 h 20 en espérant prendre le dernier bus à Bedous à 18 h. Trois correspondances plus tard, le TER Pau - Bedous est parti depuis 4 minutes quand j'arrive à la gare de Pau (le train Toulouse – Pau avait un peu de retard).
On est 3 personnes en plan, la SNCF - à Bordeaux - n'a pas daigné faire attendre le TER quatre minutes (pour leurs fichues statistiques) malgré l'appel du contrôleur du train de Toulouse, sur ma demande, une heure auparavant, voyant le retard.
Et qui c'est qui nous paye l'hôtel maintenant ? keutchi, personne, la SNCF s'en fout, merci !
Heureusement, une connaissance paloise m'hébergera à l'improviste et me permettra de prendre le premier train le lendemain à 7 h 30.
J1 : Jeudi 3 août 2017
Distance : 21 km D+ : 1900 m D- : 920 m
J'arrive donc en bus (Bedous - Canfranc) aux Forges d'Abel à 9h20, endroit toujours aussi glauque tant tous les bâtiments semblent désaffectés.

Je prends de l'eau dans le gave d'Aspe et bim, je m'étale de tout mon long dans l'eau en glissant sur un rocher moussu. Bon, ça commence bien, un peu mal au coude. Heureusement, ce sera la seule chute de ma semaine
.
Je remonte la route puis bifurque à gauche au panneau "Sansanet". Je manque de me paumer dans la forêt dès le début, je grimpe une montée bien raide le long d'un gros tuyau et retrouve le bon chemin qui m'amène à la jolie cabane d'Anglus.



Il fait déjà une chaleur à crever et je suis bien content d'être sous les arbres jusqu'au parking de Sansanet, qui est plein.

"Bonjour ", "Hola", ça y va, mais ca ne va pas durer.
J'emprunte prudemment la route de Peyrenère quelques hectomètres et je me retrouve sur un des chemins de Compostelle qui me mène au Somport sous une chaleur accablante.



Apres une bonne grosse suée, j'arrive enfin au moche col du Somport où des cyclistes se font photographier devant le panneau.

Par contre, la vue y est bien belle.

Mon sac pèse 11 kg ce premier jour, vivement que je mange mes lyos et qu'il diminue de 700 g par jour, car je suis de plus en plus réfractaire à porter en rando.
Quel bonheur de planquer le sac et de faire des sommets en ultraléger, comme pour l'Ossau par exemple.
Du Somport, je vise le col Mayou et sa belle montée herbe - rocher bien raide.

Pas un humain dans le coin, ça fait du bien d'être seul.


Je monte sur le Monte Astun

Avec la station d’Astun en contrebas

Je grille littéralement en mangeant ma semoule, obligé de me couvrir les jambes et les avant-bras sous peine de coup de soleil immédiat.
Je grimpe ensuite sur le joli petit pic d'Arnousse,

puis j'enchaine avec le pic de Bénou

et ses 2 vautours au sommet


et le pic de Belonseiche, drôle de nom

d’où j’admire le pic des Moines, l’Ossau, le Palas, le Balaïtous, les Enfers...

Regard en arrière sur la facile crête parcourue

Au col 2202, je reste à flanc pour rejoindre par la gauche le col des Moines en surplombant le l’ Ibon del Escalar, que l'on peut aussi rallier par une très laide piste côté espagnol, dommage.


Le col 2202 tout là-bas

Au col des Moines, je passe en vallée d'Ossau, ou plutôt en vallée de Bious. Je ne me lasse pas du Jean-Pierre.

J'ai envie d'aller au Paradis, quelqu'un m'y attend, mais je tergiverse tant ses faces sont pentues.


Je tombe enfin sur son point faible grâce à quelques cairns et me voici tout là-haut, au Paradis !



Je jouis d'une tranquillité incroyable ici en scrutant des flots de randonneurs en contrebas se rendant au pic des Moines ou du côté du refuge d'Ayous.

La belle paroi du pic Casterau

Je descends rapido jusqu'à la cabane de Cap de Pount et je remonte - dur en fin de journée si chaude - bivouaquer au lac de Peyreget.




Très belle première journée sous un soleil radieux. Pourvu que ca dure !
Demain, j’envisage de monter au Midi d’Ossau malgré des doigts bouffés par l’enduit du carrelage que j’ai posé sur ma terrasse quelques jours avant !!!


Un an après ma première semaine de traversée entre Hendaye et les Forges d'Abel au fond de la vallée d'Aspe, je démarre la deuxième toujours en autonomie le jeudi 3 août 2017, qui me conduira à Saint-Lary-Soulan en vallée d'Aure le vendredi 11 août.
J0 : mercredi 2 août 2017
Je veux redémarrer de l’endroit où je m’étais arrêté l’an dernier, donc des Forges d'Abel. Autant aller dormir à la cabane de Thézy, sur la route d'Espélunguère pour commencer aux aurores le jeudi. Je prends le train à Perpignan à 11 h 20 en espérant prendre le dernier bus à Bedous à 18 h. Trois correspondances plus tard, le TER Pau - Bedous est parti depuis 4 minutes quand j'arrive à la gare de Pau (le train Toulouse – Pau avait un peu de retard).
On est 3 personnes en plan, la SNCF - à Bordeaux - n'a pas daigné faire attendre le TER quatre minutes (pour leurs fichues statistiques) malgré l'appel du contrôleur du train de Toulouse, sur ma demande, une heure auparavant, voyant le retard.
Et qui c'est qui nous paye l'hôtel maintenant ? keutchi, personne, la SNCF s'en fout, merci !
Heureusement, une connaissance paloise m'hébergera à l'improviste et me permettra de prendre le premier train le lendemain à 7 h 30.
J1 : Jeudi 3 août 2017
Distance : 21 km D+ : 1900 m D- : 920 m
J'arrive donc en bus (Bedous - Canfranc) aux Forges d'Abel à 9h20, endroit toujours aussi glauque tant tous les bâtiments semblent désaffectés.

Je prends de l'eau dans le gave d'Aspe et bim, je m'étale de tout mon long dans l'eau en glissant sur un rocher moussu. Bon, ça commence bien, un peu mal au coude. Heureusement, ce sera la seule chute de ma semaine

Je remonte la route puis bifurque à gauche au panneau "Sansanet". Je manque de me paumer dans la forêt dès le début, je grimpe une montée bien raide le long d'un gros tuyau et retrouve le bon chemin qui m'amène à la jolie cabane d'Anglus.



Il fait déjà une chaleur à crever et je suis bien content d'être sous les arbres jusqu'au parking de Sansanet, qui est plein.

"Bonjour ", "Hola", ça y va, mais ca ne va pas durer.
J'emprunte prudemment la route de Peyrenère quelques hectomètres et je me retrouve sur un des chemins de Compostelle qui me mène au Somport sous une chaleur accablante.



Apres une bonne grosse suée, j'arrive enfin au moche col du Somport où des cyclistes se font photographier devant le panneau.

Par contre, la vue y est bien belle.

Mon sac pèse 11 kg ce premier jour, vivement que je mange mes lyos et qu'il diminue de 700 g par jour, car je suis de plus en plus réfractaire à porter en rando.
Quel bonheur de planquer le sac et de faire des sommets en ultraléger, comme pour l'Ossau par exemple.
Du Somport, je vise le col Mayou et sa belle montée herbe - rocher bien raide.

Pas un humain dans le coin, ça fait du bien d'être seul.


Je monte sur le Monte Astun

Avec la station d’Astun en contrebas

Je grille littéralement en mangeant ma semoule, obligé de me couvrir les jambes et les avant-bras sous peine de coup de soleil immédiat.
Je grimpe ensuite sur le joli petit pic d'Arnousse,

puis j'enchaine avec le pic de Bénou

et ses 2 vautours au sommet


et le pic de Belonseiche, drôle de nom

d’où j’admire le pic des Moines, l’Ossau, le Palas, le Balaïtous, les Enfers...

Regard en arrière sur la facile crête parcourue

Au col 2202, je reste à flanc pour rejoindre par la gauche le col des Moines en surplombant le l’ Ibon del Escalar, que l'on peut aussi rallier par une très laide piste côté espagnol, dommage.


Le col 2202 tout là-bas

Au col des Moines, je passe en vallée d'Ossau, ou plutôt en vallée de Bious. Je ne me lasse pas du Jean-Pierre.

J'ai envie d'aller au Paradis, quelqu'un m'y attend, mais je tergiverse tant ses faces sont pentues.


Je tombe enfin sur son point faible grâce à quelques cairns et me voici tout là-haut, au Paradis !



Je jouis d'une tranquillité incroyable ici en scrutant des flots de randonneurs en contrebas se rendant au pic des Moines ou du côté du refuge d'Ayous.

La belle paroi du pic Casterau

Je descends rapido jusqu'à la cabane de Cap de Pount et je remonte - dur en fin de journée si chaude - bivouaquer au lac de Peyreget.




Très belle première journée sous un soleil radieux. Pourvu que ca dure !
Demain, j’envisage de monter au Midi d’Ossau malgré des doigts bouffés par l’enduit du carrelage que j’ai posé sur ma terrasse quelques jours avant !!!
