Traversée (semaine 3) : de Saint-Lary au port de la Bonaigua
Publié : 03 août 2018 00:37
Hello
Je continue ma traversée, un an après la 2ème semaine qui m’avait conduit des forges d’Abel à Saint-Lary-Soulan.
J1 : mercredi 25 juillet 2018
Distance : 31 km D+ : 1600 m D- : 600 m
J’ai choisi ma date de départ mi-juin, un peu au hasard. Je réserve alors le trajet en train jusqu’à Lannemezan puis en bus jusqu’à Saint-Lary. Je m’aperçois quelques semaines plus tard que cette date coïncide avec le passage du Tour de France. « Tant mieux » me dis-je. S’il le faut, je verrai pour la première fois les coureurs en chair et en os, du côté du col d’Azet sans doute.
Tout va pour le mieux du monde sauf que j’apprends en arrivant à la gare de Lannemezan que le bus s’arrête à Arreau car tout est fermé à Saint-Lary. Bon, bah c’est parti pour 11 km à pied, ça use, ça use ….
Je visite du coup les villages de Cadéac, d’Ancizan, de Guchen, de Vielle-Aure et j’arrive à Saint-Lary pile-poil au moment où la caravane du Tour passe :

Je monte immédiatement à Sailhan, puis Estensan, charmants villages dont la quiétude est aujourd’hui bousculée par des files de camping-cars plus ou moins mal garés sur les bords de la route et par le passage à toute vitesse d’une grande quantité de voitures associées au Tour:


Je trouve sur le bord de la route des merdouilles balancées par la Caravane, pas top pour la nature …

Quelques portions du GR10 évitent l’asphalte et c’est tant mieux :

Beau village d’Azet :

Azet et Saint-Lary :

C’est couvert du côté de Pichebrou – Berdalade, mais ce sera bien le seul jour où je verrai des nuages :

A peine ai-je remis le pied sur la route qu’une moto de police arrivant à fond me demande prestement de me mettre sur le bas-côté et quelques secondes plus tard, les deux premiers coureurs passent comme des fusées. Ce sont des équilibristes … A cette vitesse, une chute et c’est de la bouillie…

Les voitures suiveuses … suivent. Ils peuvent pas faire tomber un p’tit vélo du toit sur le bas côté …

Je suis posté à 100 m d’un virage, j’entends les freins des cyclistes écraser les pneus.
Certains ne font qu’un avec le vélo :

Bon, ce n’est pas un reportage sur le vélo, je continue ma montée au col d’Azet rempli de camping-cars :

Toujours gris vers le Sarrouyes :

Le col de Peyresourde en face :

Le parking de Val-Louron et … ses camping-cars

Le joli village de Loudenvielle

et son lac

Je quitte le GR10 vers 1100 m et me dirige vers le sud et le Pont de Prat.
Je croise de vieilles granges :

et des bien plus entretenues :

La Neste-du-Louron n’est pas très fougueuse :

Pont-de-Prat, il est 20 h :


Allons-y par le sentier raide :

C’est la grande classe le sentier en balcon :

Les gorges de Clarabide, que je découvre :

Les sommets à ma gauche (Pouy Millas ? Belle Sayette ?) :

J’arrive enfin à la Soula, où je monte illico la tente près de la cabane (fermée) de berger :

Je mange mon lyo et ma soupe, je prends mon suppo à la glycérine pour me rappeler mon enfance et au lit à 22h30. Pas beaucoup de montagne pour ce premier jour mais je suis bien crevé quand même.

Je continue ma traversée, un an après la 2ème semaine qui m’avait conduit des forges d’Abel à Saint-Lary-Soulan.
J1 : mercredi 25 juillet 2018
Distance : 31 km D+ : 1600 m D- : 600 m
J’ai choisi ma date de départ mi-juin, un peu au hasard. Je réserve alors le trajet en train jusqu’à Lannemezan puis en bus jusqu’à Saint-Lary. Je m’aperçois quelques semaines plus tard que cette date coïncide avec le passage du Tour de France. « Tant mieux » me dis-je. S’il le faut, je verrai pour la première fois les coureurs en chair et en os, du côté du col d’Azet sans doute.
Tout va pour le mieux du monde sauf que j’apprends en arrivant à la gare de Lannemezan que le bus s’arrête à Arreau car tout est fermé à Saint-Lary. Bon, bah c’est parti pour 11 km à pied, ça use, ça use ….
Je visite du coup les villages de Cadéac, d’Ancizan, de Guchen, de Vielle-Aure et j’arrive à Saint-Lary pile-poil au moment où la caravane du Tour passe :

Je monte immédiatement à Sailhan, puis Estensan, charmants villages dont la quiétude est aujourd’hui bousculée par des files de camping-cars plus ou moins mal garés sur les bords de la route et par le passage à toute vitesse d’une grande quantité de voitures associées au Tour:


Je trouve sur le bord de la route des merdouilles balancées par la Caravane, pas top pour la nature …

Quelques portions du GR10 évitent l’asphalte et c’est tant mieux :

Beau village d’Azet :

Azet et Saint-Lary :

C’est couvert du côté de Pichebrou – Berdalade, mais ce sera bien le seul jour où je verrai des nuages :

A peine ai-je remis le pied sur la route qu’une moto de police arrivant à fond me demande prestement de me mettre sur le bas-côté et quelques secondes plus tard, les deux premiers coureurs passent comme des fusées. Ce sont des équilibristes … A cette vitesse, une chute et c’est de la bouillie…


Les voitures suiveuses … suivent. Ils peuvent pas faire tomber un p’tit vélo du toit sur le bas côté …

Je suis posté à 100 m d’un virage, j’entends les freins des cyclistes écraser les pneus.
Certains ne font qu’un avec le vélo :

Bon, ce n’est pas un reportage sur le vélo, je continue ma montée au col d’Azet rempli de camping-cars :

Toujours gris vers le Sarrouyes :

Le col de Peyresourde en face :

Le parking de Val-Louron et … ses camping-cars

Le joli village de Loudenvielle

et son lac

Je quitte le GR10 vers 1100 m et me dirige vers le sud et le Pont de Prat.
Je croise de vieilles granges :

et des bien plus entretenues :

La Neste-du-Louron n’est pas très fougueuse :

Pont-de-Prat, il est 20 h :


Allons-y par le sentier raide :

C’est la grande classe le sentier en balcon :

Les gorges de Clarabide, que je découvre :

Les sommets à ma gauche (Pouy Millas ? Belle Sayette ?) :

J’arrive enfin à la Soula, où je monte illico la tente près de la cabane (fermée) de berger :

Je mange mon lyo et ma soupe, je prends mon suppo à la glycérine pour me rappeler mon enfance et au lit à 22h30. Pas beaucoup de montagne pour ce premier jour mais je suis bien crevé quand même.