Pech de Bugarach
Publié : 01 nov. 2023 09:01
Quelques jours dans l'Aude. Donc j'en profite pour aller voir un sommet qui me donne bien envie... et qui est censé me protéger de la fin du monde. Bon, ok, je suis un peu en retard : la fin du monde c'était en 2012. C'est fou, je ne l'ai pas vu passer, ça a dû être très rapide 
Donc je suis au pied du Pech de Bugarach. Y'a pas à dire, il a de la gueule, se dressant seul au milieu des Corbières. Ah, d'ailleurs... Le Pech de Bugarach, c'est les Pyrénées ou c'est pas les Pyrénées ? A priori, il est plutôt indiqué dans les Corbières. De mémoire, un panneau dans Bugarach indique que géologiquement, il serait bien dans les Pyrénées. Mais en même temps, les Corbières, ça n'a vraiment rien à voir avec les Pyrénées ? Bon, je laisse ça aux experts... de toutes façons ils sont jamais d'accord
. En tout cas, moi je suis là, et c'est beau 
C'est parti, Lac de la Vène, petit chemin au-dessus du ruisseau, des belles vues sur le massif du Pech, puis descente à la Cascade des Mathieux. Il fallait absolument que j'aille voir MA cascade. Parceque bon, en vrai, mon prénom c'est Matthieu. Oui, c'est une nouvelle fracassante, étonnante, surprenante : Bouquetin Boiteux, c'est pas mon vrai nom
. Donc, la cascade... elle est vraiment jolie.
Puis vient la montée du Pech. Ca grimpe sec. Rocailleux. Je dois poser les mains de temps en temps. C'est un univers que j'adore. Des petits couloirs étriqués, des vues magnifiques. La Fenêtre, petit trou dans la roche. Superbe !
Au cours de la montée, devant moi, deux jeunes. Dont une fille en petites sandalettes. Première pensée : "qu'est-ce qu'elle fout là en sandalettes, c'est pas prudent". Puis je vois : elle grimpe, et elle grimpe bien. Sans soucis. Et là, je me dis que c'était vraiment idiot ma réflexion. Qui je suis pour juger les autres ? Et pourquoi juger ? Je ne la connais pas cette fille. Je ne sais rien d'elle. Peut-être qu'elle fait depuis toujours de la montagne, en sandalettes ? Peut-être qu'elle est totalement habituée à ça, qu'elle sait exactement ce qu'elle fait, que c'est sa façon de pratiquer et qu'elle est à l'aise comme ça, même bien plus à l'aise que moi ? Bref, faut que j'arrête de juger comme ça, à l'emporte pièce.
Bon revenons à la balade. J'arrive au sommet. Magnifique. Ca souffle. Il fait froid. Le ciel est dégagé. Il y a un peu de monde mais le froid et le vent font qu'ils repartent rapidement. Emmitouflé dans mes vêtements, j'en profite. Je regarde la crête sud, une autre variante pour accéder au sommet que j'avais vu sur des topos. Ca a l'air bien aussi. Un jour, je reviendrai pour le faire par là, c'est sûr.
Descente du sommet, c'est tout aussi beau que la montée avec notamment la belle pointe de la Pique Grosse. Arrivée au Col du Linas. La suite de la rando est bien différente, plus bucolique, moins escarpée, mais tout aussi agréable. Retour par le versant nord de la petite plaine, avec de belles vues sur le Pech. Passage dans un bois et des paysages surprenants, dont des petites ruines sous des rochers, au milieu de la forêt.
Retour à Bugarach. La fin du monde est passée, ça va, le monde est toujours aussi beau à arpenter
Et le topo ici.
Donc je suis au pied du Pech de Bugarach. Y'a pas à dire, il a de la gueule, se dressant seul au milieu des Corbières. Ah, d'ailleurs... Le Pech de Bugarach, c'est les Pyrénées ou c'est pas les Pyrénées ? A priori, il est plutôt indiqué dans les Corbières. De mémoire, un panneau dans Bugarach indique que géologiquement, il serait bien dans les Pyrénées. Mais en même temps, les Corbières, ça n'a vraiment rien à voir avec les Pyrénées ? Bon, je laisse ça aux experts... de toutes façons ils sont jamais d'accord
. En tout cas, moi je suis là, et c'est beau C'est parti, Lac de la Vène, petit chemin au-dessus du ruisseau, des belles vues sur le massif du Pech, puis descente à la Cascade des Mathieux. Il fallait absolument que j'aille voir MA cascade. Parceque bon, en vrai, mon prénom c'est Matthieu. Oui, c'est une nouvelle fracassante, étonnante, surprenante : Bouquetin Boiteux, c'est pas mon vrai nom
. Donc, la cascade... elle est vraiment jolie.Puis vient la montée du Pech. Ca grimpe sec. Rocailleux. Je dois poser les mains de temps en temps. C'est un univers que j'adore. Des petits couloirs étriqués, des vues magnifiques. La Fenêtre, petit trou dans la roche. Superbe !
Au cours de la montée, devant moi, deux jeunes. Dont une fille en petites sandalettes. Première pensée : "qu'est-ce qu'elle fout là en sandalettes, c'est pas prudent". Puis je vois : elle grimpe, et elle grimpe bien. Sans soucis. Et là, je me dis que c'était vraiment idiot ma réflexion. Qui je suis pour juger les autres ? Et pourquoi juger ? Je ne la connais pas cette fille. Je ne sais rien d'elle. Peut-être qu'elle fait depuis toujours de la montagne, en sandalettes ? Peut-être qu'elle est totalement habituée à ça, qu'elle sait exactement ce qu'elle fait, que c'est sa façon de pratiquer et qu'elle est à l'aise comme ça, même bien plus à l'aise que moi ? Bref, faut que j'arrête de juger comme ça, à l'emporte pièce.
Bon revenons à la balade. J'arrive au sommet. Magnifique. Ca souffle. Il fait froid. Le ciel est dégagé. Il y a un peu de monde mais le froid et le vent font qu'ils repartent rapidement. Emmitouflé dans mes vêtements, j'en profite. Je regarde la crête sud, une autre variante pour accéder au sommet que j'avais vu sur des topos. Ca a l'air bien aussi. Un jour, je reviendrai pour le faire par là, c'est sûr.
Descente du sommet, c'est tout aussi beau que la montée avec notamment la belle pointe de la Pique Grosse. Arrivée au Col du Linas. La suite de la rando est bien différente, plus bucolique, moins escarpée, mais tout aussi agréable. Retour par le versant nord de la petite plaine, avec de belles vues sur le Pech. Passage dans un bois et des paysages surprenants, dont des petites ruines sous des rochers, au milieu de la forêt.
Retour à Bugarach. La fin du monde est passée, ça va, le monde est toujours aussi beau à arpenter
Et le topo ici.
