![Dan.San :]](./images/smilies/8.gif)
Je remonte le sentier qui grimpe joliment le long des falaises. Je connais pour y être allé quelques années auparavant mais c'est toujours aussi beau. Et il me donne une vue magnifique sur l'un des objectifs de la journée, la superbe pointe de la Punta de la Cochata, impressionnante vue d'ici. Disons qu'elle est piquante...
Je sors des falaises et rejoint l'Embalse de Escarra. Belle vue. Toujours en terrain connu. Puis je me lance en Terres Inconnues, seul, sans Frédéric Lopez et sans autochtone pour m'accueillir. Déçu, je décide de poursuivre quand même l'aventure. Bon, faut dire que je savais depuis le départ où j'allais et j'étais pas venu les yeux bandés. C'est un tantinet plus pratique et moins dangereux.
Je me dirige vers la Pena del Cantero. Ca passe bien. Très bien même. De là-haut, joli panorama et surtout une vue superbe sur la Cochata et sa face magnifique. De profil, elle a quand même une belle gueule.
Le site mendikat indiquait un passage entre les deux. Je cherche, je trouve. Le collet entre les deux est surprenant. Très beau. Bon, la voie "anormale", c'est-à-dire la montée directe sur la Cochata par ce versant n'est pas pour moi, encore moins en solo. Je contourne donc la difficulté et rejoint la voie "normale". Ca grimpe. J'y suis. J'y reste.
Bon, c'est pas tout ça, mais faut quand même redescendre. Je redescends donc. Et retrouve un sentier en Terres Connues. Seul. Sans autochtone pour me dire adieu, sous un torrent de pleurs mouillés, au son d'une musique larmoyante. Et sans Frédéric Lopez.
Au cours de la descente, je bifurque afin de rejoindre mon dernier objectif, le Saldo de Escarra. Il est beau, magique, superbe. Soudain, une jeune demoiselle vahinée mais pas gonflée se met sous la cascade et se savonne au tahiti saveur coco des îles. On en mangerai. Du tahiti, hein, pas de la demoiselle... Faudrait être pervers.
Bon, en fait, je l'avoue, cette demoiselle n'a existé que dans mes rêves. Peut-être influencés par quelques souvenirs lointains de publicitaires misogynes qui voulaient vendre du savon aux mâles lubriques qui ne se lavent que quand c'est nécessaire, c'est-à-dire quand ça commence à gratter. Par contre, deux jeunes autochtones ont bien débarqué. Croix de bois, croix de fer, si je mens, t'iras en enfer. On se croise. Bonjour. Au-revoir. La bise au chat. Oui, c'est moins funky sans Frédéric Lopez.
Retour à la voiture. Je crois que je ne passerai pas à la télé.
Et le topo ici.