les Astazous, Casque et Tour
Publié : 21 juil. 2008 17:49
me voilà revenue de mon escapade Gavarniesque.
Mardi 14,départ du barrage des Gloriettes, pour monter à la brèche de Tuquerouye. Le cirque d'Estaubé est bien vert et grouille de marmottes. Arrivés près des 2 bornes, on chausse les crampons : il y a encore plus de neige que l'année passée à la même époque.
Arrivée au refuge de Tuquerouye, le côté espagnol est ...blanc comme neige. Impression d'avoir changé de saison en qq minutes
on descend donc de l'autre côté, ss les crampons : c'est sec. Ds le dernier tiers on les remet, et on remonte le talweg situé tt de suite à droite de la brèche, en longeant le lac glacé, qui effectivement l'est
On trouve un " lopin " de cailloux pour y poser la tente, ailleurs ce n'est que neige.On bivouaque vers 2700m d'alt, environ.
Temps superbe, à peine qq cumulus qui viennent chatouiller le mont-perdu.
Le lendemain, direction les Astazous : on commence par le Grand, en remontant un couloir assez raide, ms avec de la neige dure qui fait le régal des crampons.Ce couloir ns amène à droite du sommet. On enlève les crampons et on fini avec les mains pour émerger sur l'arête que l'on remonte par la gauche pour arriver au sommet.Entre temps, 3 isards nous devancent. Vue splendide sur le Cirque. Personne au sommet, que du bonheur
La descente vers le col Swan est agréable : ça ft comme des petites terrasses.
Un coup d'oeil au couloir Swan en passant : waohhhh!!!!
pour monter au petit Astazou, il y a des passages assez chauds, poser des mains obligatoires.
Ensuite descente au col des Astazous : re-crampons; le panneau du col est ss la neige ; plus exactement, le haut du panneau est au ras du sol.
Ensuite, on récupère la tente, on se refarci la Brèche et c'est la longue descente vers le barrage.Par chance, une famille de marmottes avec 3 petits nous démontre que leur sport national est bien le jeu
Ca ns occupe.
Ensuite, on trace vers le col des Tentes, où ns passerons la nuit.
On y arrive ds le brouillard.
Le lendemain, direction la brèche de Roland; on chausse les crampons assez tôt, ce qui facilite la progression, vu que la cascade est ss la neige!!!
En fait de la neige, y en a partout!!On ne les quittera que pour franchir le pas des Isards, qui lui est sec.Arrivé à la brèche, surprise, c'est bouché de l'autre côté
Il faut attraper au vol les éclaircies pour voir le cheminement.
Tant pis, direction le Casque. Et là aussi, ( je crois que c'est Tine 09 qui l'avait remarqué ), des dizaines de coccinelles paumées sur la neige,s'accrochent tels des naufragés au moindre cailloux passant par là.
Erreur de la nature ? Va savoir.
La montée au Casque se fait qqfois au jugé,ou avec le GPS. Arrivés là-haut, impossible d'avoir une vue totalement dégagée. Une fois de plus, seuls au sommet.
On casse la croute, un peu en dessous du sommet.
Ensuite, on part pour la Tour : la montée du couloir est effectivement raide, ms c'est une splendide course. L'arrivée au sommet est époustouflante de beauté : on surplombe la grande cascade qui émerge de la mer de nuages qui n'aura pas quitté Gavarnie de la journée.
Cette vue plongeant vers l'abime donne le frisson. Et encore une fois seuls au sommet!!!
Dommage que les nuages jouent les troubles fête :evil:
Rassassiés de tant de bonheur, on entreprend prudemment la descente à moitié ds le brouillard. Mais finalement la neige porte bien, et on arrive ss encombre en bas. Puis de nouveau, retour case départ.
Voici donc qq photos:
montée du couloir de Tuquerouye

lac glacé : la brèche se trouve sur la gauche

pour la suite des photos, va falloir attendre car imageshak rame
Mardi 14,départ du barrage des Gloriettes, pour monter à la brèche de Tuquerouye. Le cirque d'Estaubé est bien vert et grouille de marmottes. Arrivés près des 2 bornes, on chausse les crampons : il y a encore plus de neige que l'année passée à la même époque.
Arrivée au refuge de Tuquerouye, le côté espagnol est ...blanc comme neige. Impression d'avoir changé de saison en qq minutes

on descend donc de l'autre côté, ss les crampons : c'est sec. Ds le dernier tiers on les remet, et on remonte le talweg situé tt de suite à droite de la brèche, en longeant le lac glacé, qui effectivement l'est

On trouve un " lopin " de cailloux pour y poser la tente, ailleurs ce n'est que neige.On bivouaque vers 2700m d'alt, environ.
Temps superbe, à peine qq cumulus qui viennent chatouiller le mont-perdu.
Le lendemain, direction les Astazous : on commence par le Grand, en remontant un couloir assez raide, ms avec de la neige dure qui fait le régal des crampons.Ce couloir ns amène à droite du sommet. On enlève les crampons et on fini avec les mains pour émerger sur l'arête que l'on remonte par la gauche pour arriver au sommet.Entre temps, 3 isards nous devancent. Vue splendide sur le Cirque. Personne au sommet, que du bonheur


La descente vers le col Swan est agréable : ça ft comme des petites terrasses.
Un coup d'oeil au couloir Swan en passant : waohhhh!!!!
pour monter au petit Astazou, il y a des passages assez chauds, poser des mains obligatoires.
Ensuite descente au col des Astazous : re-crampons; le panneau du col est ss la neige ; plus exactement, le haut du panneau est au ras du sol.
Ensuite, on récupère la tente, on se refarci la Brèche et c'est la longue descente vers le barrage.Par chance, une famille de marmottes avec 3 petits nous démontre que leur sport national est bien le jeu


Ensuite, on trace vers le col des Tentes, où ns passerons la nuit.
On y arrive ds le brouillard.
Le lendemain, direction la brèche de Roland; on chausse les crampons assez tôt, ce qui facilite la progression, vu que la cascade est ss la neige!!!
En fait de la neige, y en a partout!!On ne les quittera que pour franchir le pas des Isards, qui lui est sec.Arrivé à la brèche, surprise, c'est bouché de l'autre côté
Il faut attraper au vol les éclaircies pour voir le cheminement.
Tant pis, direction le Casque. Et là aussi, ( je crois que c'est Tine 09 qui l'avait remarqué ), des dizaines de coccinelles paumées sur la neige,s'accrochent tels des naufragés au moindre cailloux passant par là.
Erreur de la nature ? Va savoir.
La montée au Casque se fait qqfois au jugé,ou avec le GPS. Arrivés là-haut, impossible d'avoir une vue totalement dégagée. Une fois de plus, seuls au sommet.
On casse la croute, un peu en dessous du sommet.
Ensuite, on part pour la Tour : la montée du couloir est effectivement raide, ms c'est une splendide course. L'arrivée au sommet est époustouflante de beauté : on surplombe la grande cascade qui émerge de la mer de nuages qui n'aura pas quitté Gavarnie de la journée.
Cette vue plongeant vers l'abime donne le frisson. Et encore une fois seuls au sommet!!!
Dommage que les nuages jouent les troubles fête :evil:
Rassassiés de tant de bonheur, on entreprend prudemment la descente à moitié ds le brouillard. Mais finalement la neige porte bien, et on arrive ss encombre en bas. Puis de nouveau, retour case départ.
Voici donc qq photos:
montée du couloir de Tuquerouye

lac glacé : la brèche se trouve sur la gauche

pour la suite des photos, va falloir attendre car imageshak rame