Casque par la voie souterraine - la Tour 01-08-09
Publié : 04 août 2009 20:24
Encore un très grand et très bon moment de montagne, partagé avec des gens biens, possédant l’esprit montagnard et faisant partager toute leur expérience, leurs connaissances et leur bonne humeur...
J’ai pu me libérer au dernier moment et je ne le regrette pas ! Je garderai longtemps cette sortie en mémoire, à la fois pour la vue sublime, la voie empruntée et pour les moments partagés.
Un grand merci à tout le monde avec une pensée plus particulière aux camarades qui sont toujours là haut (spécialement à François qui aura laissé une arcade dans l’aventure…). J’espère bien qu’ils vivent des moments au moins aussi bons que ceux de samedi…
Je ne peux pas, avec ma connexion actuelle, héberger sur Imageshack (je sais pas trop pourquoi) donc je ne peux pas faire le reportage photo traditionnel. Je les mets sur Picasa :
PHOTOS
Voilà, néanmoins le résumé de la sortie (qui est en fait très très long…)
Départ 8H du col des tentes. Nous sommes 8 : notre guide Laurence, JCB, JM, Nethou, Nathalie, François, Darane et moi. On monte tranquillement vers le port de Boucharo. J’ai une pensé pour Papy64 et Nathalie avec qui je suis passé là un mois plus tôt pour les Gabiétous...
Au port, on file à gauche direction les Sarradets sous un joli soleil. Il n’y a, à ma grande surprise, pas trop de monde. Petit ralentissement toutefois au niveau du ruisseau du Taillon. Pour aller plus vite, il faut préférer un passage un peu à gauche, quitte à mettre un peu les pieds dans l’eau, plutôt que de passer où il y a la chaîne.
On arrive au refuge pour une petite pause où des marmottes se laissent observer. La brèche aussi. C’est vrai qu’elle est vraiment magnifique…Ca commence à souffler dès le refuge. On se dit que là haut…
En effet, à la brèche, ça souffle très fort. On se met à l’abri du vent pour une petite pause afin de se couvrir et d’apprécier l’instant…On aperçoit une cordée à hauteur de l’entrée de la voie souterraine : sûrement Alain et son groupe…
En effet, on rejoint Alain et son groupe à l’entrée de la voie souterraine. Cette voie est très proche de la brèche (à environ 10 minutes). Il faut laisser en contrebas le chemin principal qui va jusqu’au pas des isards pour accéder à la voie souterraine.
Une petite grimpette s’impose avant d’accéder réellement à la voie souterraine. Pas méchant, la corde peut rassurer ceux qui le souhaitent…On arrive donc dans la « cavité » et l’exaltation monte doucement mais sûrement…
On s’équipe d’harnais et de frontales. Laurence passe en tête. Honnêtement, et en dépit de mon faible niveau technique et de mes petites jambes, la corde n’est pas forcément utile pour la voie souterraine : les prises sont bonnes, nombreuses et ce n’est pas exposé...
La frontale non plus n’est pas forcément nécessaire. On atteint en effet vite la sortie qui est minuscule. Mieux vaut ne pas être trop costaud… il faut d’ailleurs obligatoirement se débarrasser du sac pour pouvoir passer. Un mousqueton au bout d’une sangle aura servi à sortir tout le matériel.
Nos deux groupes sont donc sortis tranquillement et tout heureux d’avoir franchi ce passage si peu commun…On aurait même aimé qu’il soit plus long !
On se remet donc en route vers le casque. Il reste encore environ 30 minutes de marche. La vue est dantesque! Le terrain est plutôt caillouteux… ce dont François fera malheureusement l’amer expérience…Un caillou tombé plus haut lui fait une belle entaille à l’arcade (Au moins 3 points de suture, j’espère qu’il y est allé le soir à Gavarnie…).
On atteint le sommet où notre groupe se rejoint pour casser la croute à l’abri du vent toujours aussi violent.
Puis on part direction la Tour en descendant sur un terrain pas vraiment agréable (petits cailloux sur des dalles). On arrive en bas d’un petit couloir qui impressionne de loin mais qui passe sans soucis. On rejoint aisément le sommet de la Tour où la vue est selon moi encore plus belle. On est vraiment au centre du cirque et on peut admirer la grande cascade comme de nombreux sommets mythiques des alentours….
Le temps commence malheureusement à tourner à l’orage. On décide donc de rentrer. On passera par le pas le pas des isards puis par la brèche. Quelques névés agrémenteront la descente avec de jolies glissades. En partant plus tôt et avec plus de temps, d’autres sommets sont faisables : Taillon sur le retour, ou après la Tour, les pics de la cascade ou encore Cylindre, Marboré ou Perdido suivant les envies et les cannes…
La descente de la brèche au refuge été effectuée de manière originale : en glissant ! Sur les pieds pour JM (grande maîtrise!) et sur les fesses pour les autres. Des petits malins avaient en effet aménagés sur le grand névé une piste pour qu’on puisse rejoindre le refuge très vite. Encore un très bon moment !
On descend enfin vers les voitures sous une pluie battante après une journée de montagne sublime…Laurence, Nathalie, Darane, François et JM sont restés au col pour enchainer les sommets cette semaine. Il me tarde de savoir comment ça s’est passé…
J’ai pu me libérer au dernier moment et je ne le regrette pas ! Je garderai longtemps cette sortie en mémoire, à la fois pour la vue sublime, la voie empruntée et pour les moments partagés.
Un grand merci à tout le monde avec une pensée plus particulière aux camarades qui sont toujours là haut (spécialement à François qui aura laissé une arcade dans l’aventure…). J’espère bien qu’ils vivent des moments au moins aussi bons que ceux de samedi…
Je ne peux pas, avec ma connexion actuelle, héberger sur Imageshack (je sais pas trop pourquoi) donc je ne peux pas faire le reportage photo traditionnel. Je les mets sur Picasa :
PHOTOS
Voilà, néanmoins le résumé de la sortie (qui est en fait très très long…)
Départ 8H du col des tentes. Nous sommes 8 : notre guide Laurence, JCB, JM, Nethou, Nathalie, François, Darane et moi. On monte tranquillement vers le port de Boucharo. J’ai une pensé pour Papy64 et Nathalie avec qui je suis passé là un mois plus tôt pour les Gabiétous...
Au port, on file à gauche direction les Sarradets sous un joli soleil. Il n’y a, à ma grande surprise, pas trop de monde. Petit ralentissement toutefois au niveau du ruisseau du Taillon. Pour aller plus vite, il faut préférer un passage un peu à gauche, quitte à mettre un peu les pieds dans l’eau, plutôt que de passer où il y a la chaîne.
On arrive au refuge pour une petite pause où des marmottes se laissent observer. La brèche aussi. C’est vrai qu’elle est vraiment magnifique…Ca commence à souffler dès le refuge. On se dit que là haut…
En effet, à la brèche, ça souffle très fort. On se met à l’abri du vent pour une petite pause afin de se couvrir et d’apprécier l’instant…On aperçoit une cordée à hauteur de l’entrée de la voie souterraine : sûrement Alain et son groupe…
En effet, on rejoint Alain et son groupe à l’entrée de la voie souterraine. Cette voie est très proche de la brèche (à environ 10 minutes). Il faut laisser en contrebas le chemin principal qui va jusqu’au pas des isards pour accéder à la voie souterraine.
Une petite grimpette s’impose avant d’accéder réellement à la voie souterraine. Pas méchant, la corde peut rassurer ceux qui le souhaitent…On arrive donc dans la « cavité » et l’exaltation monte doucement mais sûrement…
On s’équipe d’harnais et de frontales. Laurence passe en tête. Honnêtement, et en dépit de mon faible niveau technique et de mes petites jambes, la corde n’est pas forcément utile pour la voie souterraine : les prises sont bonnes, nombreuses et ce n’est pas exposé...
La frontale non plus n’est pas forcément nécessaire. On atteint en effet vite la sortie qui est minuscule. Mieux vaut ne pas être trop costaud… il faut d’ailleurs obligatoirement se débarrasser du sac pour pouvoir passer. Un mousqueton au bout d’une sangle aura servi à sortir tout le matériel.
Nos deux groupes sont donc sortis tranquillement et tout heureux d’avoir franchi ce passage si peu commun…On aurait même aimé qu’il soit plus long !
On se remet donc en route vers le casque. Il reste encore environ 30 minutes de marche. La vue est dantesque! Le terrain est plutôt caillouteux… ce dont François fera malheureusement l’amer expérience…Un caillou tombé plus haut lui fait une belle entaille à l’arcade (Au moins 3 points de suture, j’espère qu’il y est allé le soir à Gavarnie…).
On atteint le sommet où notre groupe se rejoint pour casser la croute à l’abri du vent toujours aussi violent.
Puis on part direction la Tour en descendant sur un terrain pas vraiment agréable (petits cailloux sur des dalles). On arrive en bas d’un petit couloir qui impressionne de loin mais qui passe sans soucis. On rejoint aisément le sommet de la Tour où la vue est selon moi encore plus belle. On est vraiment au centre du cirque et on peut admirer la grande cascade comme de nombreux sommets mythiques des alentours….
Le temps commence malheureusement à tourner à l’orage. On décide donc de rentrer. On passera par le pas le pas des isards puis par la brèche. Quelques névés agrémenteront la descente avec de jolies glissades. En partant plus tôt et avec plus de temps, d’autres sommets sont faisables : Taillon sur le retour, ou après la Tour, les pics de la cascade ou encore Cylindre, Marboré ou Perdido suivant les envies et les cannes…
La descente de la brèche au refuge été effectuée de manière originale : en glissant ! Sur les pieds pour JM (grande maîtrise!) et sur les fesses pour les autres. Des petits malins avaient en effet aménagés sur le grand névé une piste pour qu’on puisse rejoindre le refuge très vite. Encore un très bon moment !
On descend enfin vers les voitures sous une pluie battante après une journée de montagne sublime…Laurence, Nathalie, Darane, François et JM sont restés au col pour enchainer les sommets cette semaine. Il me tarde de savoir comment ça s’est passé…