Infos Valier
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Infos Valier
Bonsoir.
Petite info de retour du Valier: l'ONF est entrain (ou a dû terminer aujourd'hui) de dynamiter (dans le vrai sens du terme) le passage un peu "délicat" avant le col Faustin. A chacun d'en penser ce qu'il veut...On fait des autoroutes pour accéder aux sommets et bientôt des péages???
Bonne soirée.
Martine
Petite info de retour du Valier: l'ONF est entrain (ou a dû terminer aujourd'hui) de dynamiter (dans le vrai sens du terme) le passage un peu "délicat" avant le col Faustin. A chacun d'en penser ce qu'il veut...On fait des autoroutes pour accéder aux sommets et bientôt des péages???
Bonne soirée.
Martine
- Cedric09
- Pyrénéiste
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- Inscription : 29 juin 2007 15:21
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Et voilà :evil:
On construit une auberge au pla de lau et voilà la suite logique.... On créé une autoroute pour éviter à roger et sa famille de se tordre la cheville
Je suis dégouté. On fera toujours autant de connerie :roll:
Le tourisme ok mais faut pas dépasser les bornes !!!!!
On construit une auberge au pla de lau et voilà la suite logique.... On créé une autoroute pour éviter à roger et sa famille de se tordre la cheville

Je suis dégouté. On fera toujours autant de connerie :roll:
Le tourisme ok mais faut pas dépasser les bornes !!!!!
Baliseur adjoint
Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer (Paulo Coelho)
Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer (Paulo Coelho)
Bonsoir.
Des employés de l'ONF ont travaillé toute la semaine à l'amélioration du sentier (le passage décrit comme délicat juste avant le col Faustin). Ils font des trous dans les rochers avec une perceuse (je ne pense pas que ce soit le terme exact) placent une charge légère et font exploser le rocher, bien sûr avec toute les précautions prises pour la sécurité des randonneurs. Il y a eu une mise en place de panneaux et des ouvriers sont chargés de surveiller de part et d'autre du chemin si quelqu'un arrive et de temps en temps ça fait "boum"!!!
Voilà, bonne soirée.
Martine
Des employés de l'ONF ont travaillé toute la semaine à l'amélioration du sentier (le passage décrit comme délicat juste avant le col Faustin). Ils font des trous dans les rochers avec une perceuse (je ne pense pas que ce soit le terme exact) placent une charge légère et font exploser le rocher, bien sûr avec toute les précautions prises pour la sécurité des randonneurs. Il y a eu une mise en place de panneaux et des ouvriers sont chargés de surveiller de part et d'autre du chemin si quelqu'un arrive et de temps en temps ça fait "boum"!!!
Voilà, bonne soirée.
Martine
Dernière modification par Martine le 11 sept. 2009 21:56, modifié 1 fois.
Oui, tout à fait ça pour la photo. Le rocher a été dégagé sur une bonne longueur pour élargir le sentier.
Pour répondre à Cédric et sans vouloir redémarrer une polémique, je pense que la "Maison du Valier" a son utilité dans ce secteur où l'hebergement faisait défaut. Maintenant que le bâtiment est terminé, je trouve qu'il ne dénature pas trop la vallée. Ca doit être agréable de passer la nuit au gîte et démarrer frais et dispo les 2000m du Valier, ça va permettre à beaucoup de familles de découvrir l'univers montagnard et ces mêmes familles feront marcher les commerces locaux. C'est assez simpliste comme vision mais c'est comme ça que ça se passe. Nous sommes revenus à 6 du Valier, nous nous sommes arrêtés à Moulis pour acheter du fromage...
Quant aux aménagements de sentiers pour accéder sur les sommets, c'est un autre débat. Il faut que l'Ariège garde son coté sauvage qui fait qu'on l'aime tant, mais je crois que c'est mal parti.
A méditer. Bon week-end.
Martine
Pour répondre à Cédric et sans vouloir redémarrer une polémique, je pense que la "Maison du Valier" a son utilité dans ce secteur où l'hebergement faisait défaut. Maintenant que le bâtiment est terminé, je trouve qu'il ne dénature pas trop la vallée. Ca doit être agréable de passer la nuit au gîte et démarrer frais et dispo les 2000m du Valier, ça va permettre à beaucoup de familles de découvrir l'univers montagnard et ces mêmes familles feront marcher les commerces locaux. C'est assez simpliste comme vision mais c'est comme ça que ça se passe. Nous sommes revenus à 6 du Valier, nous nous sommes arrêtés à Moulis pour acheter du fromage...
Quant aux aménagements de sentiers pour accéder sur les sommets, c'est un autre débat. Il faut que l'Ariège garde son coté sauvage qui fait qu'on l'aime tant, mais je crois que c'est mal parti.
A méditer. Bon week-end.
Martine
- Cedric09
- Pyrénéiste
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Le fait de dynamiter le chemin là haut n'est que la conséquence du tourisme et la construction du gite du Valier. Le chemin a toujours été comme ça là haut et comme par hasard, on l'élargit maintenant :roll:
Bientôt on montera au Valier dans une cabine en payant 10ou 15euros... J'espère ne jamais voir ça mais j'ai bien peur que l'on y arrive un jour
Maintenant que la cause est entendu, continuons à pourrir la vallée du riberot et la montée au Valier et laissons le reste de l'Ariège tranquille.
Bientôt on montera au Valier dans une cabine en payant 10ou 15euros... J'espère ne jamais voir ça mais j'ai bien peur que l'on y arrive un jour
Maintenant que la cause est entendu, continuons à pourrir la vallée du riberot et la montée au Valier et laissons le reste de l'Ariège tranquille.
Baliseur adjoint
Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer (Paulo Coelho)
Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer (Paulo Coelho)
Bonjour,
Sans les avoir encore vus, je suis également contrarié par ces "aménagements" montagnards,
même si je peux comprendre, comme Martine, que les emplois, générés par
l'exploitation du tourisme vert, permettent à un département comme l'ariège,
de trouver de nouveaux débouchés.
On peut souhaiter que les initiateurs de cette politique "touristique*",
n'aillent pas trop loin dans cette voie.
Pour ceux qui s'intéressent à la grimpe, nous assistons, un peu partout,
au même processus d'"équipements" de voies.
Au caroux, comme ailleurs, des zones traditionnellement réservées aux puristes,
adeptes du "terrain d'av", ... royaume des pitons, coinceurs, friends, sangles, ... cercueils,
sont progressivement équipées de relais, spits, goujeons...
Le descendant des célèbres Frères Ravier, Pascal, GHM, de son état,
s'en était irrité (La Revue Pyrénéènne, n°123, octobre 2008).
Touriste (ceux qui font le tour d'un secteur, ... parfois en chaise à porteurs),
appellation que les populations alpines, donnaient, au 19ème siècle,
à une population venue d'autres horizons.
Elle comptait, à cette époque héroique, nombre de représentants de l'aristocratie britannique,
en quête de nouvelles terres de conquêtes.
C'est l'époque des conquérants, ceux qui écriront les pages de la conquête alpine, pyrénéenne.
Edgar whimper (qui n'était pas un "ci-devant"), ..., dans les alpes,
Henri Russell ..., dans les pyrénées.
Les temps changent.
Sur le volet "hébergement", il est vrai que le secteur est sous-équipé, en pleine saison.
A ce propos, le w-e dernier, j'ai découvert le gîte d'étape d'Elie-d'en-haut,
dans le secteur minier du Biros.
Pour le prix d'une demi-pension en refuge (dans les 30E, pour la 1/2 P), sans oublier la dégustation de bière locale,
vous profiterez d'un cadre agréable, traditionnel et habilement restauré, d'une excellente cuisine (bon cassoulet...),
sans oublier un accueil de qualité (chaleureux et pas seulement "touristique").
La salle à manger.
Avec mon groupe (une 15aine de personnes), nous avons poursuivi notre périple "touristique",
après avoir visité le pic de Maubermé, au bistrot de castillon,
sans oublier qq emplettes (fromages, saucisson) au 8 à 8 de ce même joli village.
Amateur (j'en consomme régulièrement) de fromages locaux (bamalou, moulis, cosso, calebasse)
Je me demandais si les sites de production sont ouverts (pour la partie commerciale) le dimanche.
C'est souvent le dimanche, que les citadins randonneurs ont le temps d'acheter les produits du terroir.
Sans les avoir encore vus, je suis également contrarié par ces "aménagements" montagnards,
même si je peux comprendre, comme Martine, que les emplois, générés par
l'exploitation du tourisme vert, permettent à un département comme l'ariège,
de trouver de nouveaux débouchés.
On peut souhaiter que les initiateurs de cette politique "touristique*",
n'aillent pas trop loin dans cette voie.
Pour ceux qui s'intéressent à la grimpe, nous assistons, un peu partout,
au même processus d'"équipements" de voies.
Au caroux, comme ailleurs, des zones traditionnellement réservées aux puristes,
adeptes du "terrain d'av", ... royaume des pitons, coinceurs, friends, sangles, ... cercueils,
sont progressivement équipées de relais, spits, goujeons...
Le descendant des célèbres Frères Ravier, Pascal, GHM, de son état,
s'en était irrité (La Revue Pyrénéènne, n°123, octobre 2008).
Touriste (ceux qui font le tour d'un secteur, ... parfois en chaise à porteurs),
appellation que les populations alpines, donnaient, au 19ème siècle,
à une population venue d'autres horizons.
Elle comptait, à cette époque héroique, nombre de représentants de l'aristocratie britannique,
en quête de nouvelles terres de conquêtes.
C'est l'époque des conquérants, ceux qui écriront les pages de la conquête alpine, pyrénéenne.
Edgar whimper (qui n'était pas un "ci-devant"), ..., dans les alpes,
Henri Russell ..., dans les pyrénées.
Les temps changent.
Sur le volet "hébergement", il est vrai que le secteur est sous-équipé, en pleine saison.
A ce propos, le w-e dernier, j'ai découvert le gîte d'étape d'Elie-d'en-haut,
dans le secteur minier du Biros.
Pour le prix d'une demi-pension en refuge (dans les 30E, pour la 1/2 P), sans oublier la dégustation de bière locale,
vous profiterez d'un cadre agréable, traditionnel et habilement restauré, d'une excellente cuisine (bon cassoulet...),
sans oublier un accueil de qualité (chaleureux et pas seulement "touristique").
La salle à manger.
Avec mon groupe (une 15aine de personnes), nous avons poursuivi notre périple "touristique",
après avoir visité le pic de Maubermé, au bistrot de castillon,
sans oublier qq emplettes (fromages, saucisson) au 8 à 8 de ce même joli village.
Amateur (j'en consomme régulièrement) de fromages locaux (bamalou, moulis, cosso, calebasse)
Je me demandais si les sites de production sont ouverts (pour la partie commerciale) le dimanche.
C'est souvent le dimanche, que les citadins randonneurs ont le temps d'acheter les produits du terroir.
Bonjour à toutes et à tous,
Tout en étant d'accord avec la majorité de "puristes" montagnards qui souhaitent aller en montagne (et notament dans le Couserans) pour être en terrain naturel, je me permet une précision sur les aménagements dans ce massif.
Il s'agirait de l'aménagement pour le projet "retrouvance" du valier.
Le concept :
http://www.onf.fr/collec-cli-part/somma ... index.html
sa déclinaison pour le Valier :
http://www.rando-retrouvance-09.com/
Le parcours :
http://www.rando-retrouvance-09.com/ima ... _25000.pdf
Cela passe, entre autres, par un aménageant les voies existantes. Pour ceux qui connaissent le parcours, le col de la clauère est dégagé de neige que vers fin juillet, sinon crampons. Itou pour le Port d'Orle pour une année neigeuse. Sinon il faut passer par le Petit Valier et le passage de la balme...
etc...
je vois d'une part une volonté de créer un produit touristique afin d'y inclure des équipements (investissements à amortir) et de faire intervenir des professionnels locaux (guides, porteurs :lol: )
En soi c'est pas mal, mais il va falloir dynamiter quelques passages supplémentaires!!! Et déranger les hardes d'isards du Petit valier :(
A noter que les équipements se développent sur le massif : automne 2006 : élargissement du sentier qui mène à Peyralade avec pose de câbles. Les câbles qui sécurisent les Etangs Longs et Rond furent posés à cette époque aussi? Ou furent-ils changés? J'y suis passé en octobre ou novembre 06, faisant fi de l'interdiction, et les techniciens étaient en train de poser tout cela...
J'y suis repassé fin juin, un dimanche. Parking full. Et, comme en 06, je n'ai vu PERSONNE de la journée pour le barlonguère et la boucle par les lacs :wink:
Comme quoi, les équipements, ça ne fait pas forcément venir la foule. Surtout que cette boucle est bien plus belle que la montée AR au Valier par les Estagnous....
a suivre...
Ben
Tout en étant d'accord avec la majorité de "puristes" montagnards qui souhaitent aller en montagne (et notament dans le Couserans) pour être en terrain naturel, je me permet une précision sur les aménagements dans ce massif.
Il s'agirait de l'aménagement pour le projet "retrouvance" du valier.
Le concept :
http://www.onf.fr/collec-cli-part/somma ... index.html
sa déclinaison pour le Valier :
http://www.rando-retrouvance-09.com/
Le parcours :
http://www.rando-retrouvance-09.com/ima ... _25000.pdf
Cela passe, entre autres, par un aménageant les voies existantes. Pour ceux qui connaissent le parcours, le col de la clauère est dégagé de neige que vers fin juillet, sinon crampons. Itou pour le Port d'Orle pour une année neigeuse. Sinon il faut passer par le Petit Valier et le passage de la balme...
etc...
je vois d'une part une volonté de créer un produit touristique afin d'y inclure des équipements (investissements à amortir) et de faire intervenir des professionnels locaux (guides, porteurs :lol: )
En soi c'est pas mal, mais il va falloir dynamiter quelques passages supplémentaires!!! Et déranger les hardes d'isards du Petit valier :(
A noter que les équipements se développent sur le massif : automne 2006 : élargissement du sentier qui mène à Peyralade avec pose de câbles. Les câbles qui sécurisent les Etangs Longs et Rond furent posés à cette époque aussi? Ou furent-ils changés? J'y suis passé en octobre ou novembre 06, faisant fi de l'interdiction, et les techniciens étaient en train de poser tout cela...
J'y suis repassé fin juin, un dimanche. Parking full. Et, comme en 06, je n'ai vu PERSONNE de la journée pour le barlonguère et la boucle par les lacs :wink:
Comme quoi, les équipements, ça ne fait pas forcément venir la foule. Surtout que cette boucle est bien plus belle que la montée AR au Valier par les Estagnous....
a suivre...
Ben
Entièrement d'accord avec toi, Ben, pour dire que la boucle par les étangs long et rond (notamment si le retour s'effectue par milouga, muscadet), est plus variée, + sauvage, que l'itinéraire par la voie "normale".
J'avais fait cette boucle en 2004, et je suis désireux de la refaire à nouveau.
Je connaissais (pour avoir vu des infos ici et là) le projet retrouvance, et sa déclinaison "valier".
Effectivement, le secteur "valier" est très réputé, dans les destinations ariégeoises.
Le maubermé, où j'étais le w-e dernier, est semble t-il moins couru.
Pour revenir au passage cablé de l'étang long, j'avais cru comprendre que l'hiver dernier,
les avalanches avaient fait sauter ce cable, et rendu le passage encore plus aérien.
Les pauvres isards, dont la présence est pourtant "vendue" dans les plaquettes touristiques,
seraient bien inspirés d'aller voir ailleurs, avec tout ce pétard.
As tu d'autres infos sur ces "grands travaux" ?
J'avais fait cette boucle en 2004, et je suis désireux de la refaire à nouveau.
Je connaissais (pour avoir vu des infos ici et là) le projet retrouvance, et sa déclinaison "valier".
Effectivement, le secteur "valier" est très réputé, dans les destinations ariégeoises.
Le maubermé, où j'étais le w-e dernier, est semble t-il moins couru.
Pour revenir au passage cablé de l'étang long, j'avais cru comprendre que l'hiver dernier,
les avalanches avaient fait sauter ce cable, et rendu le passage encore plus aérien.
Les pauvres isards, dont la présence est pourtant "vendue" dans les plaquettes touristiques,
seraient bien inspirés d'aller voir ailleurs, avec tout ce pétard.
As tu d'autres infos sur ces "grands travaux" ?
Bonsoir.
Je pense que ce style de rando "Retrouvance" ne s'adresse pas à une clientèle forcément habituée à la montagne. L'organisme s'occupe donc de leur fournir un guide pour les accompagner sur les circuits de 5 à 6 heures de marche quotidienne maximum. D'autres personnes s'occupent des repas, du portage des sacs etc...
Dans le secteur de Vicdessos il existe deux refuges ONF qui participent à ce programme, un au col de Grail au dessus de Goulier et un autre non loin de la route sous le Port de Lers.
Le programme "Retrouvrance Valier" prévoit donc ce circuit par le refuge des Estagnous et ceux qui le souhaitent pourront monter au Valier, ce qui explique l'ouverture de "l'autoroute".
Je crains que ce style d'aventure arrive aussi dans le secteur de Soulcem dans le Vicdessos, depuis quelques mois la route est goudronnée jusqu'aux orrys du Carla et ensuite???
Que va-t-il nous rester?
Bonne soirée.
Martine
Je pense que ce style de rando "Retrouvance" ne s'adresse pas à une clientèle forcément habituée à la montagne. L'organisme s'occupe donc de leur fournir un guide pour les accompagner sur les circuits de 5 à 6 heures de marche quotidienne maximum. D'autres personnes s'occupent des repas, du portage des sacs etc...
Dans le secteur de Vicdessos il existe deux refuges ONF qui participent à ce programme, un au col de Grail au dessus de Goulier et un autre non loin de la route sous le Port de Lers.
Le programme "Retrouvrance Valier" prévoit donc ce circuit par le refuge des Estagnous et ceux qui le souhaitent pourront monter au Valier, ce qui explique l'ouverture de "l'autoroute".
Je crains que ce style d'aventure arrive aussi dans le secteur de Soulcem dans le Vicdessos, depuis quelques mois la route est goudronnée jusqu'aux orrys du Carla et ensuite???
Que va-t-il nous rester?
Bonne soirée.
Martine
La question a poser, et que tu pose Martine?:
"Qui veut-on attirer dans nos montagnes?" (j'ai dis "nos", pardon j'habite dans le Tarn, mais pyrénéen dans l'âme!)
La vallée du Vicdessos fait le choix de drainer un maximum de tourisme avec ses atouts.
Marc et Montmija développe ses grandes capacité d'accueil, un centre de montagne est créer pour centraliser l'offre d'accompagnement, les routes se goudronnent....
A 1 heure de Toulouse, c'est le produit "montagne facile" (j'en profite, merci l'A66)
Pour le couserans, j'ai toujours pensé que les mentalités sont bloquées par leur histoire : vallées surpeuplées et industrielles il y a encore peu de temps, les mutations économiques ot été brutales et ces villes et villages n'ont pas su s'orienter vers une autre activité. Le tourisme ne s'est pas structuré autour d'une idée forte.
Du coup, entre 2 souvenirs de l'ancien temps, on tente de bricoler quelquechose, mais sans idée globale.
Comme dit bernard, il n'y a pas assez pour acueillir les touristes, les productions locales ne sont pas mises en valeur.
On pourrait ajouter qu'il n'y a pas de vitrine des traditions, des activités industrielles... etc...
Soit on fait comme en andorre et on assassine la montagne sur l'autel du développement du tourisme de masse.
Soit on sanctuarise et on crée un attrait pour une région avec une identité particulière.
J'ai été admiratif du remarquable travail fait dans le Mercantour autour des hommes et de la nature.
Mais les personnes qui y vivent auront certainement leur mot à dire!!!
Ben
"Qui veut-on attirer dans nos montagnes?" (j'ai dis "nos", pardon j'habite dans le Tarn, mais pyrénéen dans l'âme!)
La vallée du Vicdessos fait le choix de drainer un maximum de tourisme avec ses atouts.
Marc et Montmija développe ses grandes capacité d'accueil, un centre de montagne est créer pour centraliser l'offre d'accompagnement, les routes se goudronnent....
A 1 heure de Toulouse, c'est le produit "montagne facile" (j'en profite, merci l'A66)
Pour le couserans, j'ai toujours pensé que les mentalités sont bloquées par leur histoire : vallées surpeuplées et industrielles il y a encore peu de temps, les mutations économiques ot été brutales et ces villes et villages n'ont pas su s'orienter vers une autre activité. Le tourisme ne s'est pas structuré autour d'une idée forte.
Du coup, entre 2 souvenirs de l'ancien temps, on tente de bricoler quelquechose, mais sans idée globale.
Comme dit bernard, il n'y a pas assez pour acueillir les touristes, les productions locales ne sont pas mises en valeur.
On pourrait ajouter qu'il n'y a pas de vitrine des traditions, des activités industrielles... etc...
Soit on fait comme en andorre et on assassine la montagne sur l'autel du développement du tourisme de masse.
Soit on sanctuarise et on crée un attrait pour une région avec une identité particulière.
J'ai été admiratif du remarquable travail fait dans le Mercantour autour des hommes et de la nature.
Mais les personnes qui y vivent auront certainement leur mot à dire!!!
Ben
-
- Pyrénéiste
- Messages : 419
- Inscription : 25 mars 2008 21:37
- Localisation : Nantes
C'est toujours le même débat : doit-on rendre accessible à tous ce qui ne l'est pas ?
La montagne est aussi belle à basse altitude qu'en ses sommets. Il y a beaucoup à voir dans les fonds de vallée, et de nombreuses vallées très accessibles au public peuvent faire le bonheur de ceux qui n'ont pas les jambes ou les techniques de s'aventurer plus haut : vallée du Marcadau, la forêt domaniale du Mont Valier, cirque de baroude, etc etc. Pour parler d'un grand pyrénéiste, Ramond ne dédaignait pas ces vallées où il y avait, pour l'entomologue, le botaniste, le géologue beaucoup à voir. On pourrait rêver de ce que serait la montée à Pont d'Espagne si la route qui part depuis Cauterêts n'existait pas, ce serait je pense un pur enchantement en même temps qu'une randonnée abordable tout en restant conséquente...
On a chacun nos limites, et ces limites nous imposent certaines frontières que nous ne pouvons franchir (sans danger). Je rêverai de faire la face nord du Vignemale, mais elle n'est pas dans mes moyens, j'en fais mon deuil et voilà tout, et je suis heureux pour tous ceux qui s'offrent sa belle aventure. On taillerait un escalier dedans il ne m'intéresserait pas de le monter. Je pense exprimer là le sentiment de nombreux pratiquants de la montagne.
Pourquoi alors vouloir, au prix de la dénaturation de la montagne et de ses difficultés, envoyer tout le monde vers les cimes ? Il n' y a pas de nécessité, et il n'est pas certain que cela ne réponde pas à un besoin fabriqué par les professionnels du tourisme, une forme de consumérisme téléphérique qui appauvrit ceux qui savent que ce qui fait le prix d'une ascension, d'une randonnée, c'est la part d'aventure, les risques encourus, la fatigue et les difficultés diverses surmontées.
Il y a quelque chose de sympa dans le projet retrouvance, mais tel qu'il se présente, il ne fait pas vraiment découvrir la montagne, et s'il a recours au dynamitage des sentiers pour leur sécurisation, il a même quelque chose d'hostile au monde de la montagne. Il faut rappeller que la France est riche en massifs, que pour ceux qui veulent en faire une expérience en douceur, les Cévennes, le Lubéron, pour ne citer qu'elles, fournissent un terrain enchanteur et facile d'accès.
La montagne est aussi belle à basse altitude qu'en ses sommets. Il y a beaucoup à voir dans les fonds de vallée, et de nombreuses vallées très accessibles au public peuvent faire le bonheur de ceux qui n'ont pas les jambes ou les techniques de s'aventurer plus haut : vallée du Marcadau, la forêt domaniale du Mont Valier, cirque de baroude, etc etc. Pour parler d'un grand pyrénéiste, Ramond ne dédaignait pas ces vallées où il y avait, pour l'entomologue, le botaniste, le géologue beaucoup à voir. On pourrait rêver de ce que serait la montée à Pont d'Espagne si la route qui part depuis Cauterêts n'existait pas, ce serait je pense un pur enchantement en même temps qu'une randonnée abordable tout en restant conséquente...
On a chacun nos limites, et ces limites nous imposent certaines frontières que nous ne pouvons franchir (sans danger). Je rêverai de faire la face nord du Vignemale, mais elle n'est pas dans mes moyens, j'en fais mon deuil et voilà tout, et je suis heureux pour tous ceux qui s'offrent sa belle aventure. On taillerait un escalier dedans il ne m'intéresserait pas de le monter. Je pense exprimer là le sentiment de nombreux pratiquants de la montagne.
Pourquoi alors vouloir, au prix de la dénaturation de la montagne et de ses difficultés, envoyer tout le monde vers les cimes ? Il n' y a pas de nécessité, et il n'est pas certain que cela ne réponde pas à un besoin fabriqué par les professionnels du tourisme, une forme de consumérisme téléphérique qui appauvrit ceux qui savent que ce qui fait le prix d'une ascension, d'une randonnée, c'est la part d'aventure, les risques encourus, la fatigue et les difficultés diverses surmontées.
Il y a quelque chose de sympa dans le projet retrouvance, mais tel qu'il se présente, il ne fait pas vraiment découvrir la montagne, et s'il a recours au dynamitage des sentiers pour leur sécurisation, il a même quelque chose d'hostile au monde de la montagne. Il faut rappeller que la France est riche en massifs, que pour ceux qui veulent en faire une expérience en douceur, les Cévennes, le Lubéron, pour ne citer qu'elles, fournissent un terrain enchanteur et facile d'accès.
Penser pour ne pas être pensé
Le but meme d'un parc régional, gérés par syndicat mixte des collectivités locales, est le développement économique d'un secteur, qui le plus souvent se fera par la construction d'infrastructures. absolument rien a voir avec un parc national
La protection de la nature est incompatible avec la tourisme de masse...
La protection de la nature est incompatible avec la tourisme de masse...
La hiérarchie, c'est comme les étagères, plus c'est haut, moins ça sert.
http://montagne-dissidente.over-blog.com/
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