un demi Vermicelle et puis s'en va...
Publié : 10 nov. 2009 17:51
Bon aujourd'hui, vu la neige qui est tombée, je décide d'aller rendre visite au Cambre; et bien sûr ça veut dire aller dire bonjour au Vermi :lol: :lol:
La prochaine perturbation étant prévue ds l'après-midi, je traine pas; le parking d'Eyne est blanc ; je me dis que ça va être que du beau là-haut.
Au départ:

Il y a plus de 30 cm sur la piste forestière, mais à mon grand étonnement, lorsque le Cambre se dévoile, il fait plutôt grise mine:?

le seul couloir qui soit blanc, c'est le Vermicelle; ben ça tombe bien
Pour accéder aux couloirs il y a un pierrier à passer : lorsque la neige est bien présente, on ne le devine même pas et on ne se pose pas de question : on avance.
Mais là, aujourd'hui, c'est pas la même chanson : Nico, c'est tout pareil que dimanche : un véritable gruyère à avaler; et faut pas compter se délecter du coeur de la meule ; pour le régime, c'est tip-top ; je prends tous les trous du gruyère
:evil:
Finalement j'arrive en vue du cône; Je réussirais à monter jusqu'en haut du cône de déjection en raquettes; ensuite je cramponne et oust, en avant :lol: :lol:
Enfin en avant est un bien grand mot : 10 mn pour faire 10 m
Une épaisseur de neige de ouf :roll: A croire que le Vermicelle est allé chercher la neige de ses voisins les autres couloirs et s'en est GAVE
La neige est moins inconsistante que sur le Bony, elle est un peu plus humide, mais je m'y enfonce jusqu'à mi-cuisses :x
C'est épuisant; je reste sur le côté gauche au début puis sur le droit : je me sers des interstices de la paroi, pour y planter le bout de la lame d'un des piolets, et me hisser plus haut; plus la pente se redresse, plus je brasse :?
j'arrive dans l'étranglement : les pierres sont hors neige et je dois batailler pour passer; je réussis à ancrer assez haut mes piolets, non sans avoir auparavant tassé la neige ss mes pieds pour me réhausser, et me propulser vers le haut. Ouf :roll: je suis passée; je continue mais la pente se redresse encore et là je déclare forfait : debout dans la pente la neige m'arrive jusqu'aux épaules : je monte un pied il descend aussitôt :x
Ayant bataillé comme ça depuis plus d'une heure ( lorsque le couloir est en condition on le sort en moins d'une heure
)
je fatigue et prends la décision de redescendre ; j'ai à peine fait la moitié du couloir, et je vois que déjà les Pérics ont le nez ds les nuages; la perturb arrive, je taille la piste
La descente du couloir pose moins de pb, à condition de rester ds les traces de montée, sinon, c'est l'enfoncement jusqu'à la taille et d'éprouvants efforts pour s'en sortir
Puis le passage du no man's land et de ses pièges et me voilà en haut de la station; plus de cailloux, ouf
la neige se met à tomber drue : parfait il en faut encore pour les autre couloirs, et surtout que la sous-couche continue à se faire.
La suite ici :
http://picasaweb.google.com/cambredase6 ... directlink
La prochaine perturbation étant prévue ds l'après-midi, je traine pas; le parking d'Eyne est blanc ; je me dis que ça va être que du beau là-haut.
Au départ:

Il y a plus de 30 cm sur la piste forestière, mais à mon grand étonnement, lorsque le Cambre se dévoile, il fait plutôt grise mine:?

le seul couloir qui soit blanc, c'est le Vermicelle; ben ça tombe bien

Pour accéder aux couloirs il y a un pierrier à passer : lorsque la neige est bien présente, on ne le devine même pas et on ne se pose pas de question : on avance.
Mais là, aujourd'hui, c'est pas la même chanson : Nico, c'est tout pareil que dimanche : un véritable gruyère à avaler; et faut pas compter se délecter du coeur de la meule ; pour le régime, c'est tip-top ; je prends tous les trous du gruyère
:evil:
Finalement j'arrive en vue du cône; Je réussirais à monter jusqu'en haut du cône de déjection en raquettes; ensuite je cramponne et oust, en avant :lol: :lol:
Enfin en avant est un bien grand mot : 10 mn pour faire 10 m

Une épaisseur de neige de ouf :roll: A croire que le Vermicelle est allé chercher la neige de ses voisins les autres couloirs et s'en est GAVE

La neige est moins inconsistante que sur le Bony, elle est un peu plus humide, mais je m'y enfonce jusqu'à mi-cuisses :x
C'est épuisant; je reste sur le côté gauche au début puis sur le droit : je me sers des interstices de la paroi, pour y planter le bout de la lame d'un des piolets, et me hisser plus haut; plus la pente se redresse, plus je brasse :?
j'arrive dans l'étranglement : les pierres sont hors neige et je dois batailler pour passer; je réussis à ancrer assez haut mes piolets, non sans avoir auparavant tassé la neige ss mes pieds pour me réhausser, et me propulser vers le haut. Ouf :roll: je suis passée; je continue mais la pente se redresse encore et là je déclare forfait : debout dans la pente la neige m'arrive jusqu'aux épaules : je monte un pied il descend aussitôt :x
Ayant bataillé comme ça depuis plus d'une heure ( lorsque le couloir est en condition on le sort en moins d'une heure

je fatigue et prends la décision de redescendre ; j'ai à peine fait la moitié du couloir, et je vois que déjà les Pérics ont le nez ds les nuages; la perturb arrive, je taille la piste

La descente du couloir pose moins de pb, à condition de rester ds les traces de montée, sinon, c'est l'enfoncement jusqu'à la taille et d'éprouvants efforts pour s'en sortir

Puis le passage du no man's land et de ses pièges et me voilà en haut de la station; plus de cailloux, ouf

La suite ici :
http://picasaweb.google.com/cambredase6 ... directlink