Un ptit tour dans les zAlpes... suite et fin!
Publié : 10 août 2010 17:12
Bonjour à tous, cher compagnons des cîmes. 
Les évènements se succèdent à une vitesse vertigineuse en ce moment
Voici donc ma petite contribution.
Nous sommes arrivés dans les Zalpes le Samedi 24 Août, et avons été rejoint par Laurence, JCB, Olivier, Aude et Nico qui eux étaient déjà là.
Le Dimanche, nous sommes partis pour un petit échauffement en altitude, du coté de l'arête des Cosmiques. Je ne vous en dit pas plus, je vous laisse voir le Compte rendu de Laurence:
http://www.pyrenees-team.com/forumpteam ... 80&start=0
Je rajoute juste cette photo: Les Cosmiques et l'aiguille du midi vues au petit matin ( 6h30) du sommet du couloir qui amène à l'arête Rochefort:
Uploaded with ImageShack.us
Et mon lien:
http://www.flickr.com/photos/50076101@N ... 570656813/
Deuxième partie: Le Mont Blanc.
La météo ayant été assez capricieuse,
la décision de faire le Mont Blanc s'est prise le soir vers 17h pour un départ le lendemain matin de l'aiguille du midi.
Nous somme partis toute la Pteam locale avec la première benne de l'Aiguille du midi à 6h30, puis, pendant que les autres compagnons partaient à l'assaut de leur propre objectif, nous avons entrepris la traversée avec Olivier. L'objectif est simple: Dormir au refuge du goûter en partant de l'aiguille du midi.
A l'embarquement de la benne, les choses se compliquent: l'âne arrive. et M....
Tant pis, on est fou, on fonce quand même. Et puis, Olivier, il le voulait son premier Mont Blanc
La première partie se fait dans la joie et la bonne humeur. Il fait beau, et les crevasses sont belles. On traverse la première grâce à une échelle, et la deuxième grâce au piolet, et tout cela nous fait atteindre l'épaule du Tacul en 2 heures environ. la descente sera rapide, mais le brouillard commence à arriver
Tant pis, on attaque le Maudit. Derrière des cordées s'arrêtent et font demi tour. Seul deux guides de Chamonix nous suivront, ainsi qu'une autre cordée qui s'arrêtera au sommet du Maudit. Peut être les guides n'ont ils pas osé dire à leur client de faire demi tour avec nous devant. Et moi je disais à Olivier: Si les guides font demi tour, on les suit
Au sommet du Tacul nous attend un mur de glace et de neige, très encombré par ceux qui descendent. Heureusement, nous avions deux piolets. Après avoir reçu de la glace sur la poitrine, puis sur la figure et enfin sur le casque, et suite à une discusion avec un guide je décide de forcer le passage et me fraye un chemin en tête, et suivi d'Olivier nous passons rapidement les 30m de la partie la plus technique de l'ascension. Le mur est à 60° mais rempli de bonnes prises pour les piolets et pour les pieds.
De là, nous redescendons un petit peu pour atteindre le col de la Brenva, en plein brouillard. Nous partons un peu trop à gauche, mais le guide qui était derrière nous à remis dans le droit chemin. Olivier me dira plus tard qu'il s'en était apperçu.
Là, on attaque un passage dont le nom à lui tout seul est je trouve assez évocateur et plein de poésie:
Le Mur de la cote
En gros, c'est une cote qui monte, ou un mur vertical, ou une cote en forme de mur
Enfin, je crois que c'est là que j'ai laissé beaucoup de jus, et que la corde a commencée à se tendre
Bon, Olivier était motivé, mais moi aussi. J'ai puisé, je crois vraiment au font de mes ressources pour continuer. De toutes manières il était hors de question de faire demi tour. C'est là que les guides nous ont doublés, et quand enfin, au bout d'un temps interminable on les a croisé dans l'autre sens, on s'est dit "YES
"
Effectivement, un 1/4 d'heure après:
au sommet. Tout seul à 13h15, soit 6h1/4 de marche non stop.
Reste la descente. Après les photos d'usages et une pause repas à Valot,, nous étions au Goûter vers 16h, et avons été traités en héros
Ce jour là, nous avons été les seuls à faire la traversée dans ce sens, et du coup après dicussion avec Olivier, ils nous ont même donné un lit dans la chambre des guides. (je confirme ce que disait Nico: ils sont super au goûter)
La nuit, il a neigé. La descente du goûter s'est faite dans la neige, sans beaucoup de visibilité, et sans trace. Enfin, on a quand même réussi à trouver le passage salvateur, et de là, l'arrivée vers le nid d'Aigle n'a plus été qu'une formalité.
Depuis, pour des questions de sécurité liées à un problème de poche d'eau sous glaciaire, le TMB ne va plus jusqu'au nid d'aigle, et le refuge est fermé jusqu'en octobre. Qu'on se le dise...
Quelques photos:
Descente de l'aiguille du midi:
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Traversée d'échelle
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Troisième crevasse
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Mur de glace et de neige au passage du maudit
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Au sommet
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Autre voie d'accès: par les aiguilles de Bionnassay: (spécial dédicace JCB et Laurence)
On a hésité à redescendre par là, mais bon...
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La descente du goûter
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Dernier acte: Les arêtes de Rochefort.
Que vous dire
C'est que du bonheur.
D'abord, cela commence par la traversée de la vallée blanche, puis ça continue par la traversée du glacier du Géant, puis par l'ascension vers la dent du géant, et enfin, la traversée des arêtes en aller retour.
C'est encore mieux en photos:
Première vue sur la dent du Géant:
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Le capucin:
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La glace, sous toutes ses formes:
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La tour:
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La suite, demain.
Voilà, c'est demain, donc je fini mon histoire
Nico en a rêvé, et nous....
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Ben nous, on la lui laisse
Coucher de soleil sur l'objectif du lendemain:
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Lever de soleil dans le couloir dans lequel on arrivera vers 6h. Pour faire la trace, et ce doit être un immense plaisir, il vaut mieux arriver vers 5h, 5h30.
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Lever de soleil sur le Mont Blanc:
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Revenons à l'objectif: le passage est à droite, sur une vire étroite, courte, mais avec de bonnes prises.
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Et voilà, au début de l'arête, ce que l'on voit! les premiers pas:
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Circonvolutions verticales et horizontales:
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Notre chère meringue
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Comment faire un choix dans toutes ces photos?
No comment
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Oui, il y avait quand même un peu de vent, mais qui s'est bien calmé sur le retour.
Au pied de l'aiguille de Rochefort
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Olivier, pas rassuré:" tourne toi pour la photo Olivier! -Non non, je peux pas..."
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Perperctive...
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Sur la meringue, j'ai laissé ma trace. Olivier, pas joueur, comme d'ailleurs ceux qui ont fait la première trace m'a empêché d'aller plus loin. Trop sérieux ce garçon mais c'est bien
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Perpective sur la dent: c'est pas la quenotte d'Orlu Oups excuse moi Elizabeth
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Hélas, toutes les bonnes choses ont une FIN
Il fallait bien redescendre
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Regard en arrière sur la voie d'accès: au sommet du couloir, c'est à droite, puis tout droit jusqu'au bloc rocheux qu'on passe par l'arrière. (Il y a beaucoup de chemins, mais si moi j'ai trouvé....
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Cette photo, apparemment anodine, est la plus importante de la série. Elle a une histoire, et je m'en vais vous la conter...(n'importe quoi )
Il était une fois un Alpiniste amateur, qui avait oublié de bien attacher son appareil photo, à l'intérieur duquel il y avait de somptueuses (je sais je suis un peu prétentieux sur le coup) photos de montagne.
Au moment ou il a remis son sac sur le dos, ne voit il pas partir son appareil photo sur la belle pente de neige qui était devant lui. L'appareil, un peu narquois, se met à ralentir, et presque à s'arrêter, mais au moment ou votre serviteur se met à souffler (ouf) le voilà qui reprend de la vitesse vers une pente dont on ne voit pas la fin.
Avec Olivier, et sans grand espoir on se dit qu'on va tenter de le retrouver, jusqu'au moment où Olivier m'indique un gros caillou noir équipé d'une lanière (
) que j'avais déjà repéré.
L'appareil était arrêté à 2m d'une crevasse.
Je me suis dit qu'on avait assez joué, et qu'un de sérieux ferait du bien. J'ai donc assuré Olivier grace à un ancrage sur piolet, et on a réussi à remoner l'appareil.
Elle est pas belle la vie Pour Olivier: 
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Retour par les oeufs, avec cette photo d'Olivier au dessus des crevasses
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Voilà, c'est la fin du voyage.
Mais une fin appelle un début, et un nouveau défi
Alors voilà une photo en forme de défi à venir. C'est une classique prise du lac blanc pendant ma deuxième semaine de vacances. Je vous laisse deviner.
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A bientôt
Alain
Les évènements se succèdent à une vitesse vertigineuse en ce moment
Voici donc ma petite contribution.
Nous sommes arrivés dans les Zalpes le Samedi 24 Août, et avons été rejoint par Laurence, JCB, Olivier, Aude et Nico qui eux étaient déjà là.
Le Dimanche, nous sommes partis pour un petit échauffement en altitude, du coté de l'arête des Cosmiques. Je ne vous en dit pas plus, je vous laisse voir le Compte rendu de Laurence:
http://www.pyrenees-team.com/forumpteam ... 80&start=0
Je rajoute juste cette photo: Les Cosmiques et l'aiguille du midi vues au petit matin ( 6h30) du sommet du couloir qui amène à l'arête Rochefort:
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Et mon lien:
http://www.flickr.com/photos/50076101@N ... 570656813/
Deuxième partie: Le Mont Blanc.
La météo ayant été assez capricieuse,
la décision de faire le Mont Blanc s'est prise le soir vers 17h pour un départ le lendemain matin de l'aiguille du midi.Nous somme partis toute la Pteam locale avec la première benne de l'Aiguille du midi à 6h30, puis, pendant que les autres compagnons partaient à l'assaut de leur propre objectif, nous avons entrepris la traversée avec Olivier. L'objectif est simple: Dormir au refuge du goûter en partant de l'aiguille du midi.
A l'embarquement de la benne, les choses se compliquent: l'âne arrive. et M....
Tant pis, on est fou, on fonce quand même. Et puis, Olivier, il le voulait son premier Mont Blanc
La première partie se fait dans la joie et la bonne humeur. Il fait beau, et les crevasses sont belles. On traverse la première grâce à une échelle, et la deuxième grâce au piolet, et tout cela nous fait atteindre l'épaule du Tacul en 2 heures environ. la descente sera rapide, mais le brouillard commence à arriver
Tant pis, on attaque le Maudit. Derrière des cordées s'arrêtent et font demi tour. Seul deux guides de Chamonix nous suivront, ainsi qu'une autre cordée qui s'arrêtera au sommet du Maudit. Peut être les guides n'ont ils pas osé dire à leur client de faire demi tour avec nous devant. Et moi je disais à Olivier: Si les guides font demi tour, on les suit
Au sommet du Tacul nous attend un mur de glace et de neige, très encombré par ceux qui descendent. Heureusement, nous avions deux piolets. Après avoir reçu de la glace sur la poitrine, puis sur la figure et enfin sur le casque, et suite à une discusion avec un guide je décide de forcer le passage et me fraye un chemin en tête, et suivi d'Olivier nous passons rapidement les 30m de la partie la plus technique de l'ascension. Le mur est à 60° mais rempli de bonnes prises pour les piolets et pour les pieds.
De là, nous redescendons un petit peu pour atteindre le col de la Brenva, en plein brouillard. Nous partons un peu trop à gauche, mais le guide qui était derrière nous à remis dans le droit chemin. Olivier me dira plus tard qu'il s'en était apperçu.
Là, on attaque un passage dont le nom à lui tout seul est je trouve assez évocateur et plein de poésie:
Le Mur de la cote En gros, c'est une cote qui monte, ou un mur vertical, ou une cote en forme de mur
Enfin, je crois que c'est là que j'ai laissé beaucoup de jus, et que la corde a commencée à se tendre
Bon, Olivier était motivé, mais moi aussi. J'ai puisé, je crois vraiment au font de mes ressources pour continuer. De toutes manières il était hors de question de faire demi tour. C'est là que les guides nous ont doublés, et quand enfin, au bout d'un temps interminable on les a croisé dans l'autre sens, on s'est dit "YES
"Effectivement, un 1/4 d'heure après:
au sommet. Tout seul à 13h15, soit 6h1/4 de marche non stop.Reste la descente. Après les photos d'usages et une pause repas à Valot,, nous étions au Goûter vers 16h, et avons été traités en héros
Ce jour là, nous avons été les seuls à faire la traversée dans ce sens, et du coup après dicussion avec Olivier, ils nous ont même donné un lit dans la chambre des guides. (je confirme ce que disait Nico: ils sont super au goûter)La nuit, il a neigé. La descente du goûter s'est faite dans la neige, sans beaucoup de visibilité, et sans trace. Enfin, on a quand même réussi à trouver le passage salvateur, et de là, l'arrivée vers le nid d'Aigle n'a plus été qu'une formalité.
Depuis, pour des questions de sécurité liées à un problème de poche d'eau sous glaciaire, le TMB ne va plus jusqu'au nid d'aigle, et le refuge est fermé jusqu'en octobre. Qu'on se le dise...
Quelques photos:
Descente de l'aiguille du midi:
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Traversée d'échelle
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Troisième crevasse
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Mur de glace et de neige au passage du maudit
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Au sommet
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Autre voie d'accès: par les aiguilles de Bionnassay: (spécial dédicace JCB et Laurence)
On a hésité à redescendre par là, mais bon...
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La descente du goûter
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Dernier acte: Les arêtes de Rochefort.
Que vous dire
C'est que du bonheur.D'abord, cela commence par la traversée de la vallée blanche, puis ça continue par la traversée du glacier du Géant, puis par l'ascension vers la dent du géant, et enfin, la traversée des arêtes en aller retour.
C'est encore mieux en photos:
Première vue sur la dent du Géant:
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Le capucin:
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La glace, sous toutes ses formes:
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La tour:
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La suite, demain.
Voilà, c'est demain, donc je fini mon histoire
Nico en a rêvé, et nous....
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Ben nous, on la lui laisse
Coucher de soleil sur l'objectif du lendemain:
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Lever de soleil dans le couloir dans lequel on arrivera vers 6h. Pour faire la trace, et ce doit être un immense plaisir, il vaut mieux arriver vers 5h, 5h30.
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Lever de soleil sur le Mont Blanc:
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Revenons à l'objectif: le passage est à droite, sur une vire étroite, courte, mais avec de bonnes prises.
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Et voilà, au début de l'arête, ce que l'on voit! les premiers pas:
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Circonvolutions verticales et horizontales:
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Notre chère meringue
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Comment faire un choix dans toutes ces photos?
No comment
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Oui, il y avait quand même un peu de vent, mais qui s'est bien calmé sur le retour.
Au pied de l'aiguille de Rochefort
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Olivier, pas rassuré:" tourne toi pour la photo Olivier! -Non non, je peux pas..."
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Perperctive...
Uploaded with ImageShack.us
Sur la meringue, j'ai laissé ma trace. Olivier, pas joueur, comme d'ailleurs ceux qui ont fait la première trace m'a empêché d'aller plus loin. Trop sérieux ce garçon
mais c'est bien 
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Perpective sur la dent: c'est pas la quenotte d'Orlu
Oups excuse moi Elizabeth
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Hélas, toutes les bonnes choses ont une FIN
Il fallait bien redescendre
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Regard en arrière sur la voie d'accès: au sommet du couloir, c'est à droite, puis tout droit jusqu'au bloc rocheux qu'on passe par l'arrière. (Il y a beaucoup de chemins, mais si moi j'ai trouvé....
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Cette photo, apparemment anodine, est la plus importante de la série. Elle a une histoire, et je m'en vais vous la conter...(n'importe quoi
)Il était une fois un Alpiniste amateur, qui avait oublié de bien attacher son appareil photo, à l'intérieur duquel il y avait de somptueuses (je sais je suis un peu prétentieux sur le coup) photos de montagne.
Au moment ou il a remis son sac sur le dos, ne voit il pas partir son appareil photo sur la belle pente de neige qui était devant lui. L'appareil, un peu narquois, se met à ralentir, et presque à s'arrêter, mais au moment ou votre serviteur se met à souffler (ouf) le voilà qui reprend de la vitesse vers une pente dont on ne voit pas la fin.
Avec Olivier, et sans grand espoir on se dit qu'on va tenter de le retrouver, jusqu'au moment où Olivier m'indique un gros caillou noir équipé d'une lanière (
) que j'avais déjà repéré.L'appareil était arrêté à 2m d'une crevasse.
Je me suis dit qu'on avait assez joué, et qu'un de sérieux ferait du bien. J'ai donc assuré Olivier grace à un ancrage sur piolet, et on a réussi à remoner l'appareil.
Elle est pas belle la vie
Pour Olivier: 
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Retour par les oeufs, avec cette photo d'Olivier au dessus des crevasses
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Voilà, c'est la fin du voyage.
Mais une fin appelle un début, et un nouveau défi
Alors voilà une photo en forme de défi à venir. C'est une classique prise du lac blanc pendant ma deuxième semaine de vacances. Je vous laisse deviner.
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A bientôt
Alain
Excellentissimes photos Alain! Quelle épopée! de la Fracassée-Team dans toute sa splendeur (ne pas confondre avec la Fricassée, spécialité du pays cathare...dont on pourrait faire aussi une fricassée Team, mais là on ne monterait pas au Mont-blanc après....